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"nuit" (31)

Anonyme (61 ans)
Nationalité belge
21 décembre 2020

Je ne compte plus les années de tabagisme. J’ai failli arrêter plusieurs fois – mais chaque fois avec une rechute à la clef. Il y 2 ans, je me décide à aller voir un tabacologue pour m’aider dans cette démarche. Il me prescrit du Champix et ne parle jamais du Zyban. Champix avec, soit disant, des effets secondaires négligeables. Confiante, je me lance. Et cela marche effectivement très bien. Des rêves incroyables la nuit, pratiquement pas d’envie de fumer de jour. Pas de manque et donc soit disant pas de prise de poids non plus. Après quelques semaines, ou cela marche vraiment très bien, mon moral commence à décliner au point d’avoir des envies suicidaires. J’en parle au toubib qui me dit « on arrête tout » - sans expliquer pourquoi. Il me donne des patchs, des chewing gum etc…. peine perdue. En moins de 6 mois, j’ai rencontré 3 personnes qui ont vécu exactement la même chose que moi avec le Champix – y compris la dame qui m’a recommandé le Zyban. Champix ou pas, c’est 10 kgs dans la vue, dans le mois qui suit – un peu décourageant, car du coup, je me sens comme une tour, mais pas pour les mêmes raisons. Eh oui, dilemme…. Je vais essayer avec le Zyban
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Suisse
16 octobre 2020

Voilà, il y a 3 mois, j'ai cessé de fumer.🥇🏆 Après 40 ans de tabagisme à raison d'environ 1 paquet par jour... Cela m'a pris en pleine nuit, je dormais mal et mes poumons sifflaient un peu... j'ai dit stop, j'arrête ! Je me suis levée et j'ai cherché des solutions sur internet et ai trouvé l'application stop-tabac.ch. Cela m'a beaucoup aidée. Au début, j'ai essayé des produits de substitution, chewing-gum (pas bon du tout) 😩 et l'inhalateur et ça m'a mieux convenu. Après un mois je n'ai plus eu besoin de ça. Pour tenir le coup, je recommande la méditation ! Etant en surpoids, ma plus grosse angoisse était de prendre des kilos, alors j'ai intégré le jeûne intermittent dans la foulée et j'ai même perdu 2-3 kg et donc tout va bien maintenant 😉 Je souhaite bon courage à tous ceux qui font la tentative d'arrêter de fumer, ca en vaut la peine🤩🤩🤩👍👍👍
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Anonyme (43 ans)
Nationalité Suisse
20 juillet 2020

Bonjour, Après environ 15 ans de cigarette, j'ai arrêté de fumer il y a 2 mois avec le livre de Allen Carr. Il s'est passé un truc fou en moi avec ce livre! Un jour j'ai décidé de lire le livre qui dormait dans ma table de nuit en attendant le bon moment. Quelques jours après, comme indiqué dans le livre, j'ai décidé que c'était la dernière. Et voilà. Fini. Aucune frustration, aucune prise de poids, aucune tentation. La sensation que je n'ai jamais fumé, que c'est une vie antérieure, je regarde les fumeurs comme des extra-terrestres. Je continue à faire les pauses cigarettes avec mes collègues mais zéro envie. Rien. Je vous le conseille!! Au pire c'est le prix du livre et qq heures de perdues à le lire! Belle vie à tous sans tabac!
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
28 avril 2020

Bonjour. 5ème jour sans tabac. Je ne pensais pas que ce serait si dur. J'avais déjà arrêté (pendant 7 ans!) en devenant maman. Ce fut tellement simple à l'époque que j'étais très sûre de moi pour cet arrêt définitif. Sauf qu'en me retrouvant enceinte, j'avais l'esprit si occupé, j'étais si "remplie" qu'il ne pouvait y avoir de place pour du tabac. Or cette fois ci, il n'y a aucune substitution psychologique, et ce que je ne savais pas, c'est tout ce que la cigarette accompagnait dans ma vie: un café, une discussion, un moment de solitude, une réflexion, un ennui, une colère, un moment social, une joie, un verre, une lecture, une musique, une attente, un trajet, un repos "bien mérité"... Désormais, ces instants je dois les vivre seule avec moi-même. Et c'est cela qui est si dur, qui m'empêche une fois de plus de dormir cette nuit. La cigarette était la solution pour ne jamais être confrontée à moi-même. Pour ne jamais être révélée aux autres non plus. Elle donnait de moi une image que j'estimais plus intéressante que ce que je reflète sans clope à la main. Maintenant je dois vivre sans mensonge. Et je vais y arriver. Ne serait-ce pour ne plus jamais revivre le calvaire que je vis, cette obsession encore presque permanente. Pour pouvoir me regarder avec fierté aussi. En ne fumant plus, je crois que je ne me suis jamais autant respectée.Je me rends compte que je suis en train de réaliser LE travail de ma vie! Et je ne voudrais pas mourir sans y être arrivée. Et quand je vois des personnes fumer, j'arrive désormais à me dire: mince, y a un truc qu'ils se cachent et qu'ils ne veulent pas affronter, c'est triste et con pour eux. Et malgré l'allure très sûre qu'ils peuvent parfois dégager, je comprends qu'en fait ils ont super peur de se rencontrer!
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Française
07 mars 2020

Salut. Je veux juste dire a ceux qui comme moi, se disent," j'essaie même pas, je suis trop intoxiqué, je tiendrais pas demi journée …." tentez le, c'est dans la tête. Je vais en gonfler certains mais si je peux en aider au moins un et bien ce sera ça de fait. J'ai 53 ans, je fume depuis une quarantaine d'année …. je ne veux rien vous cacher, je fume de la marijuana depuis aussi pas mal de temps. Il y a environ 1 mois et demi, j'ai eu une trachéite, le medecin m'a envoyé passer une radio des poumons car j'etais aussi tres essoufflé …. vu l'etat de mes poumons, je ne vais pas rentré dans les details, il m'a dit, si tu continus, dans peu de temps tu seras sous assistance respiratoire. J 'ai pas vraiment été touché par ses paroles …. Je suis rentré chez moi et la j'ai ouvert mon telephone, c'est la que j'ai eu "le declic", la photo de fond d'ecran …. je suis avec mon petit fils, c'est con ce que je vais dire mais c'est la que ça a bougé dans ma tête, je suis son unique grand père …. on s'entend tres bien tt les deux, on est de vrais copains. Je veux rester avec lui le plus longtemps possible. J'ai pas jeté mon paquet de tabac, au contraire, il est bien en vue, jamais plus je n'y toucherais, j'ai stoppé net. C'est moi qui décide pas mes envies ou mes manques. j'en suis presque a un mois, j'ai la gorge qui me brule un peu, je ne dors que 5h par nuit (cool, j'ai aussi arrêté les retards) mais je vais déjà mieux. Quand je veux voir de la fumée, je tire un peu sur la cig electro, c'est le seul truc que je prends, le reste comme je dis c'est dans la tête, si tu veux tu peux. Trouves toi juste une raison et tiens toi y. Je suis assez créatif question raisonnements a la con, si je venais a craquer ce serait un manque de respect, une trahison …. J'ai donné ma parole a mon petit fils et crois moi je la tiendrais …. Envie d'en griller une? attrape un stylo ou un crayon, ecris, dessines, prends un marteau et plantes un clou, l'envie ne dure pas longtemps, de plus chaque jour qui passe te rendras plus fort et plus fiers de toi …. si tu craques c'est que t'as pas de c...…. C'est TOI qui decide, fais le, si moi j'y arrive, tu le peux aussi!!!!
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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ella (58 ans)
Nationalité italienne
28 juin 2019

Bonjour, Je fume depuis l'âge de 19 ans 2 paquets par jour.A part de la toux très gênante par moment je n'ai pas de problème de santé pour l'instant. Depuis deux ans je me dis que je vais arrêter mais sans grande motivation et puis le 1 mai 2019 a 9 h du matin je décide que c'est la dernière. Les deux première semaines sont affreuse j'y pense jour et nuit, j'en rêve même. Je me plonge dans le livre de Allan Carr pour trouver la force.Je suis très motivée et ma pensée permanente est: Quoi qu'il arrive je ne fumerai plus jamais. Ça fait deux mois maintenant et une routine commence à s'installer sans cigarette ce qui est vraiment très heureux. je dois CONTINUER à FAIRE LE DEUIL de cette amie qui me veut du MAL. Mais je suis déterminée à en finir avec elle pour la vie.
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Hélène (47 ans)
Nationalité Belge
01 août 2018

Addict aux Nicorettes 2mg pendant 13 ans... Bonjour à toutes et tous, J'ai 47 ans. J'ai commencé à fumer à 15 ans et ai fait un premier arrêt à 25 ans (arrêt brutal sans aucune aide) - j'ai repris une cigarette à 31 ans et du jour au lendemain j'étais redevenue fumeuse complète. A 35 ans, le pneumologue m'a signalé que j'étais une parfaite candidate à l'emphysème si je n'arrêtais pas rapidement. J'ai donc arrêté la cigarette (1 paquet/jour) avec des patchs il y a presque 13 ans. Puis, pour cesser les patchs, la pharmacienne m'a conseillé les chewing gums. 13 ans plus tard, je les mâchais toujours... A raison de 15 ou 20 chewing gums 2mg par jour, je prenais l'équivalent de 2 paquets/jour ! Le matin, c'était mon premier geste et la nuit il m'arrivait de me relever pour en mâcher. Il m'arrivait aussi régulièrement de courir à la pharmacie de garde pour en acheter et jamais personne (médecins, pharmaciens) ne m'a proposé d'arrêter, ils tenaient tous le même discours: au moins c'est mieux que la cigarette et ce n'est pas dangereux... Pourtant, j'ai développé un problème de glandes salivaires, probablement lié à ce pesticide que je mâchais à longueur de journée depuis tant d'années et ai décidé de tout mettre à la poubelle, sans m'inquiéter puisque selon les fabricants IL N'Y A PAS DE DÉPENDANCE A LA NICOTINE SEULE... et mon il avec ! Jour 1 - le jeudi 6 juillet 2018 - tout roule et je me dis que c'est super facile et que j'aurais pu arrêter plus tôt, il suffit de mâcher des chewing gums sans nicotine, je ne ressens aucun manque et me dis que c'est normal puisque les Nicorettes ne sont pas addictives selon le fabriquant. Jour 2: réveil en sueur le matin, chocs électriques dans le corps, crises de panique, système digestif en pagaille, palpitations, crises de larmes ... la totale; je me dis que j'ai attrapé un virus et je reste au lit Jour 3, 4 : je les ai passés au fond de mon lit à boire des litres d'eau, à suer, à pleurer, à dormir, à aller aux toilettes. Je n'avais toujours pas compris que c'étaient les symptômes de sevrage, je croyais au virus... normal puisque aucune littérature n'est disponible sur le sevrage des substituts nicotiniques. Du jour 5 au jour 28: - des crises de larmes sans savoir pourquoi, - l'impression d'avoir un nuage gris sur la tête, - humeur dépressive, - estomac noué, - anxiété surtout matinale avec sueurs intense au réveil - fatigue intense - cauchemars - réveils nocturnes fréquents - l'impression de "manquer" violemment de quelque chose, de tourner comme un lion en cage en moi-même - irritabilité, agacement sans savoir pourquoi, comme le petit caillou dans la chaussure qui un moment devient insupportable - mal-être avec l'impression d'être complètement à côté de mes pompes ... le package complet quoi. Le souvenir de mon arrêt de cigarette à 25 ans me revient en mémoire avec ce mal-être, cette anxiété etc. Malgré que je ne suis pas supposée subir de sevrage avec les substituts, je me dis que c'est quand même très semblable... 28è jour d'arrêt: depuis ce matin, je vois l'éclaircie dans le nuage gris. Suite à une discussion avec le stomatologue hier qui m'a dit que selon lui, j'étais en plein sevrage de nicotine, j'ai appelé aujourd'hui Stop tabac Belgique qui me confirme que ce que je vis est un sevrage sec - c'est comme si j'avais arrêté de fumer 2 paquets/jour du jour au lendemain. Les symptômes sont les mêmes que ceux du sevrage de la cigarette car la drogue est la même quoiqu'en disent les firmes pharmaceutiques... la nicotine est la nicotine. Ce qui m'a bien aidée: - beaucoup boire (2 à 3 litres d'eau/jour) - faire de la méditation de pleine conscience (youtube Christophe André) - de la respiration cohérence cardiaque (petite application gratuite Iphone) - me promener (quand je n'étais pas explosée de fatigue) - beaucoup me reposer - prendre des suppléments de magnésium, de vitamine C - attendre avec patience, en essayant de ne pas focaliser sur le mal-être violent que je ressentais Stop Tabac Belgique m'a conseillé de prendre des Oméga3, ce que je vais m'empresser de faire. Le plus dur est passé même si je sais que les prochaines semaines, les symptômes seront encore présents mais vont aller en diminuant. Cela dit, au bout de 13 ans, j'ai perdu la dépendance comportementale et n'envisage même plus de prendre une cigarette donc c'est plutôt positif :) Voilà mon parcours, si j'avais su que la dépendance à la nicotine des substituts était identique à celle présente dans la cigarette, j'aurais appelé Tabac Stop pour effectuer un sevrage un peu moins violent ou tout au moins, pour avoir un interlocuteur averti qui puisse m'informer au fur et à mesure des étapes. Le fait de savoir que ce que nous vivons est "normal", permet déjà de prendre du recul et d'éviter que l'anxiété tourne à la panique. Merci à l'équipe de Tabac Stop !
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
20 septembre 2017

Hello, Cela fait 3 semaines que j'ai arrêté cette satanée clope qui me suit depuis 37 ans, Il y a plusieurs mois que mes poumons sifflent la nuit, je me suis dit qu'il fallait que j'arrête ou finir comme une amie qui se promène avec sa bonbonne à oxygène. Un dimanche matin, au lit, il y a 3 semaine, entendant mes poumons me supplier de cesser je me suis dit il fallait faire quelque chose. Après le copieux repas du dimanche, j'ai fumé ma dernière clope, je l'ai écrasée et je me suis dit que cette fois c'était fini ! Et depuis c'est OK. J'ai craqué une fois après une petite dispute familiale 10 jours après l'arrêt, mais cela ne m'a rien apporté, seulement une baisse nerveuse momentanée et un flux pulmonaire à nouveau diminué que j'ai ressenti de suite. Les chewing-gum nicotiniques ont été utiles pendant 3 jours (chez moi). J'ai néanmoins anticipé les problèmes liés au intestins. Je prends des compléments de bacilles pour les intestins style lactibiane pour mettre à jour mon métabolisme et après 4 jours d'arrêt, le principal problème du stop tabac étant la constipation, cela à disparu au bout de 5 jours. Voilà, essayez et arrêtez, la vie vous sourit à nouveau. Signé: un ex-grand fumeur
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Quentin (23 ans)
Nationalité Suisse
05 juin 2017

Cela fait une semaine que je ne fume plus. Et je sais, au fond de moi, que jamais je n'y retoucherai. J'ai auparavant plusieurs fois tenté de me sevrer, sans succès: horrible état dépressif, douleurs multiples, un état proche de la folie. J'ai les dents jaunes, le souffle rauque, l'haleine puante, je récupère les mégots de cendriers qui jonchent le parterre de la rue tard dans la nuit quand je suis à court. Je me sentais enfermé à vie, pris au piège. Mais cette fois-ci, c'est différent. Je parviens à me défaire de mon addiction sans douleur et sans manque aucun, avec joie même! Mon secret? La cigarette électronique. Ce produit, conçu par les fumeurs pour les fumeurs, est une véritable petite révolution. Informez-vous, regardez Vape Wave de Jan Kounen, lisez la presse scientifique, parcourez le web. Puis, comme-moi, faites le pas, entrez dans un magasin spécialisé réputé et laissez-vous conseiller. Avec la vape, il n'y a aucun sentiment d'abandon, de sacrifice. La raison est simple. Vapoter est tout simplement meilleur que fumer! En terme de goût et de sensation, la vape offre un panel d'une variété inouïe, supérieure en tout points à la monotonie des cigarettes. Paradoxalement, c'est en arrêtant de fumer que j'ai enfin trouvé le plaisir que la cigarette était censée m'apporter. Alors, vous êtes prêts à troquer vos clopes archaïques tueuses et au goût de cendre pour la cigarette du futur?
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