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Catherine (54 ans)
Nationalité française
20 mai 2017

Un parcours chaotique parsemé d'arrêts et reprises du tabac dont 13 ans en abstinence totale., J'ai testé le Champix il y a 04 ans, stoppé en pensant être tirée d'affaires et bien sur j'ai repris (bêtement)à raison de moins de 10 cigarettes par jour.. Décidée enfin à en finir avec la cigarette, j'ai redemandé ce traitement à mon médecin. Et là, 05 semaines après la 1° prise, l'enfer...Hyper activité, Rêves morbides, sueurs nocturnes plusieurs fois dans la nuit . Puis au fil des semaines tout s'est accéléré , s est 'accentué : des pertes de mémoire incommensurables qui gênent dans la réalisation du travail et des loisirs, manque total de raisonnement,un énorme manque de discernement , la présence de conflits quotidiens avec les proches, donc un sentiment profonds d'abandon de tous, couplé avec la certitude ne rien maîtriser. Quelle souffrance... L'ordre du médecin est d'arrêter le traitement immédiatement; Ces effets secondaires n'étaient pas apparus il y a 04 ans le cerveau se souviendrait-il d'avoir été berné et montre-t-il une arrogance insoupçonnée ? Quel qu'en soit la réponse, non seulement je ne reprendrai jamais Champix mais aviserai les potentiels utilisateurs. Ce médicament est trop dangereux pour être prescrit et je n'ai aucune certitude sur le devenir de mon cerveau à la suite d'un tel chamboulement d'ici quelques années.. Qui saurait me dire si dans le temps je ne développerai pas une maladie insidieusement et où l'absorption de Champix passera sous silence.... Une seule alternative se présente à moi pour en finir avec le tabac, l'utilisation des pastilles à sucer puisque je suis allergique au patch et une énorme dose de volonté. On sait jamais ça pourrait marcher... .
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PASCAL (57 ans)
Nationalité FRANCAISE
05 mai 2017

Putain de clop Le collègue est parti hier à la retraite, avec ses Gauloises blanches filtres. Haleine de chacal, à 59 ans, sa femme doit se boucher le nez. Mère courage. Et les 300 euros par mois , 3500 par an, 160000 après 45 ans. Ça fait un beau petit appart en bord de mer pour la retraite, non ? Un matin, temps humide, tousse et crache par la fenêtre ouverte de la voiture. J'arrive plus à respirer. J'en fume une dernière et j'arrête, promis. Mais j'y crois vraiment 10mn, ensuite j'en repioche une dans le paquet , avec le café. C'est inconscient. Pas grave, j'arrêterais plus tard, promis. Putain de réunion de deux heures, je m'assoie près de la porte pour pouvoir sortir en griller une, en fait deux d'affilée, discrètement. On me regarde avec condescendance au retour, sans rien dire. Certain, je sens la clop à trois mètres. L'autre nuit, mauvais rêves. Je me lève et j'en reprends une devant l'ordi. Puis deux ou trois avant de me recoucher une heure après. L'appart va sentir la merde au réveil. Là, ça fait quatre mois que j'en ai pas retouché une, la première fois depuis 45 ans d'enfumage continu à un paquet et demi par jour. Patchs et bonbons à la nicotine sont devenus mes nouveaux amis. En réalité, je ne suis même pas vraiment motivé d'arrêter, juste le choix de continuer à vivre, un peu. Pour ma compagne, qui ne disait pourtant rien quand je me recouchais en puant de la gueule.
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laurence (59 ans)
Nationalité francaise
15 janvier 2017

Bonjour à tous, Je vais avoir 59 ans dans quelques jours et j'ai arrêté de fumer le 14 novembre 2016. Je me souviens avoir commencé à fumer lorsque j'étais en classe de seconde. Au début, je n'étais pas une grande fumeuse, je n'avais pas les moyens et je me contentais des cigarettes infâmes fournies gracieusement par mon frère qui était militaire. A partir de ce moment, je suis devenue fumeuse "sporadique", le genre de fumeuse chanceuse qui peut fumer à l'envie, c'est à dire que je pouvais rester sans fumer, pendant des jours voir des semaines et puis je pouvais fumer un paquet entier en compagnie d'un fumeur ou selon certaines situations comme un concert, un week end entre amis, une sortie. j'étais devenue fumeuse accompagnatrice, celle qui ne fume qu'avec les autres. et là, je pouvais fumer à l'excès pendant deux jours et puis plus rien pendant des semaines. En gros, j'avais deux facettes, la non fumeuse qui ne pensait jamais à la cigarette ou la grosse fumeuse qui vidait un paquet dans la journée ou la soirée ! du coup, cette particularité m'a beaucoup servie lorsque j'ai attendu mes enfants car je n'ai eu aucun mal à stopper la cigarette durant ma grossesse et même plusieurs mois après l'accouchement et naturellement en aucun cas en présence de mes enfants. Ce comportement de fumeuse à deux faces a duré des années, pratiquement jusqu'à 45 ans. et puis, j'ai été hospitalisée en maison de repos pour une grosse fatigue et état dépressif. et c'est là que j'ai commencé à fumer selon l'expression que je n'ai jamais comprise, "comme un pompier". hospitalisée 10 jours, je fumais toute la journée, on nous ravitaillait en cigarettes le jeudi et on arrivait rarement jusqu'au jeudi suivant, la jonction était très dure. c'est donc tout simplement à l'hôpital que je suis devenue fumeuse accroc. a partir de là, je me suis mise à acheter mes cigarettes par deux paquets. Il me fallait en gros 2 jours et demi pour les fumer. Étant une très petite dormeuse, levée régulièrement entre 2h30 et 4h du matin au plus tard, je fumais surtout la nuit, une cigarette derrière l'autre. parfois je me faisais avoir et là je paniquais, je fouillais partout pour trouver une clope oubliée dans un coin. et ces jours là, à 6h30 le matin, j'attendais l'ouverture du tabac. et le cumul incohérent ne me faisait pas peur, on dit que les sportifs ne fument pas, et pourtant pendant 10 ans, j'ai pratiqué le sport à grosse dose, entre 8h et 10 h par semaine, et après chaque cours, je sortais fumer une cigarette. je tiens à ajouter que je n'ai jamais ressenti d'essoufflement particulier ou d'obstruction à une activité physique, j'étais infatigable et pouvais enchainer plusieurs cours de cardio à la suite. j'ai finalement arrêté le sport à cause d'une fibromyalgie. cependant je suis restée grande fumeuse et il ne se passait pas une semaine sans qu'on me dise d'arrêter de fumer car cela allait me rendre malade, me faire mourir. mes amis et ma mère naturellement, enfin tout le monde me conseillait d'arrêter car pour eux je fumais beaucoup trop. et là, j'affirme que je n'ai jamais décidé d'arrêter de fumer, c'était un plaisir immense dans ma vie, j'aimais ça et je ne ressentais aucun besoin de réduire ma consommation. la maladie, les photos, ça ne me faisaient rien, aucune réaction négative, aucun remord, je me sentais bien en fumant et les conséquences ne m'importaient aucunement. et puis voilà, au mois de novembre dernier, j'ai eu quelques soucis familiaux, j'ai replongé dans la dépression et le médecin m'a ordonné un arrêt de travail de 15 jours. Pendant cette période, je suis tombée en panne de cigarettes, c'était un vendredi vers 17 h. n'étant pas particulièrement en forme, j'ai décidé de m'en passer et d'attendre le lendemain pour aller en acheter et je m'en suis très bien passé, à tel point que le lendemain matin, j'ai repoussé le ravitaillement (par deux paquets comme je disais) à l'après midi et puis le soir est venu et je me sentais fatiguée pour sortir, j'ai décidé de repousser au lendemain matin, sachant que le dimanche, tout est fermé l'après midi pourtant, je n'ai pas ressenti un besoin extrême, j'ai encore repoussé au lendemain et au final et à mon grand étonnement, je n'ai jamais repris. ce qui est bizarre en fait, c'est que je n'étais pas dans l'optique de l'arrêt, même pas dans l'optique de la réduction, fumer était un plaisir auquel je tenais et du jour au lendemain, sans même m'en apercevoir, je suis devenue non fumeuse. L'envie s'est arrêtée comme par magie. On m'avait dit que pour arrêter de fumer, il fallait en avoir envie, un peu comme pour maigrir. mais moi, je n'en avais pas du tout envie, ça s'est imposé à moi et ce qui est extra, c'est que voir les autres fumer ne m'incite pas à reprendre. j'ai tenté une cigarette à Noël mais je n'ai pas pu la finir, et j'ai perdu totalement les gestes et la routine qui vont avec la cigarette. Jamais au téléphone sans une clope, la cigarette dès que je me lève, la cigarette à la sortie du train sur le trajet pour aller au boulot. Plus rien. Alors tout ça, c'est le rêve de tous fumeurs, j'imagine mais le rêve ne serait pas cauchemardesque si je ne grossissais pas à vue d'oeil. je ne me suis pas pesée cela m'épouvante, mais je pense avoir pris entre 3 et 5 kg depuis le 14 novembre. Je tiens à préciser que je ne suis pas une grosse mangeuse et que je n'ai pas changé mon alimentation depuis que je ne fume plus. et comme je ne suis pas une grosse mangeuse, je suis un peu paniquée car il m'est assez difficile de réduire mon alimentation pour perdre du poids. Je me donne quelques temps mais si je continues à grossir je pense que je vais finir par reprendre volontairement et ça m'ennuie beaucoup. J'ajoute que j'ai acheté une cigarette électronique et que je ne m'en sers pas. c'est même assez curieux car je ne déteste pas, j'ai juste pas envie. Si on m'avait dit que j'arrêterai de fumer du jour au lendemain sans aucun souci, mise à part la perte de poids, je n'y aurais jamais cru car ce n'était pas du tout dans mes projets. j'ai toujours dit que j'aimais fumer et que je prenais tous les risques qui vont avec. Mon gros souci en ce moment, c'est la prise de poids, je suis une ancienne anorexique et je vais avoir du mal à assumer une prise de poids, c'est certain.
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Frédéric (50 ans)
Nationalité Française
17 février 2016

Je viens de relire mon témoignage de juin 2005. Quel bonheur, de ne plus être esclave 11 ans après ! Et puis, cela a été bénéfique pour mes enfants, c'est pourtant dur de leur faire comprendre ... la dépendance, ça n'arrive qu'aux autres ... surtout à tout le monde oui ! Je pense que c'est bon pour 2 de mes enfants sur trois sachant que personne ne fume dans la maison ni dans le jardin ; ça aide ... Des fois, durant la nuit, je me vois en train de fumer ... je réveil se fait en sursaut ... c'est pas possible t'as pas replongé quand même ! ... ce n'était qu'un cauchemar.
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liliane (61 ans)
Nationalité belge
14 octobre 2015

Bonjour, Je reviens sur ce site après une dizaine d'années d'absence car j'envisage de le conseiller à un ami. ....oui! dix ans, cela fait dix ans que j'ai arrêté de fumer. J'ai commencé à fumer à 16 ans, et au seuil de la cinquantaine, je me suis inquiétée pour ma santé et j'ai décidé d'arrêter de fumer. J'ai essayé les patch, l'hypnose l'arrêt progressif, l'arrêt groupé avec des amis...j'ai toujours recommencé. La dernière fois que j'ai essayé, la bonne, j'ai découvert de site. Les conseils, les forums, les réponses du doc à mes questions, et surtout le chat. A n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, on y rencontre des personnes forment un véritable groupe d'entraide. Anecdote: j'ai "clavardé" avec une québécoise et lors de mon séjour à Montréal, nous nous sommes rencontrées! Je suis vraiment heureuse d'avoir arrêté, d'avoir rencontré ce site. Merci !
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nicolas (37 ans)
Nationalité francais
24 avril 2014

bonjour a tous gros fumeur depuis l'age de 18 ans et a raison de 1 paquet par jour .J'ai voulu arrêter très souvent mais la volonté n'était pas la .Le jour de mes 37 ans j'ai décidé d'arrêter définitivement cela fait dix jours que je n'ai pas toucher une clope .Je suis fier et dit a toutes personnes souhaitant arrêter ses possibles ayant 3 enfants il est de mon devoir de leur montré l'exemple que fumer nuit gravement a la santé eux sont au courant car dans les collèges on leur explique que la cigarette est nocif se que nous a l'époque nous n'avions pas ils ont cette avantage avant de commencer .alors soyez fort je sais ses dur mais ses possibles.
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Anonyme (33 ans)

28 février 2011

Lorsque j'ai fumé mes premières cigarettes je devais avoir 12 ans. J'avais une loupe qui me permettait grâce à la puissance du soleil de pouvoir allumer mes bouts de cigarettes ramassées avec mes amis. Ce n'était donc pas une histoire de faire comme les autres mais on était plus fasciné par le fait de pouvoir utiliser cette loupe pour allumer tout ce qui nous tombait dans les mains. La preuve lorsque j'ai perdu cette loupe quelques mois après je n'ai plus jamais refumé jusqu'à l'âge de 20 ans même si beaucoup de mes amis fumaient déjà . D'abord j'ai trouvé ça infecte et puis à force de ressayer j'en suis venu à acheter mon premier paquet tout en me disant que de toute façon je suis resté clean tout le temps puisque je ne bois jamais, je peux bien m'autoriser quelques cigarettes de temps en temps en ayant la ferme certitude que je pouvais arrêter quand je le voulais. Hélas 2 ,5 ,7 11 ans après je fumais toujours. J'ai essayé plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par un échec, chaque grand événement dans ma vie était l'occasion pour moi d'arrêter sans jamais tenir longtemps car je pensais à chaque fois qu'une cigarette de temps en temps ne maintenait pas la dépendance. Après une rupture, après un licenciement, après mon master, après mon mariage, après la naissance de mon fils, Anniversaire etc. Mais à chaque fois je me faisais avoir par cette drogue, la colère et l'euphorie étant les moments qui me faisaient plonger systématiquement. Je me rappelle qu'en pleine nuit alors que tout était fermé, j'errais à côté des bureaux de tabac à la recherche de mégots jouflus que je tirais avec amour, sans même me rendre compte des risques que je prenais, sans même me rendre compte que je devenais fou. EH oui c'est bien de la folie et je m'en suis rendu compte que longtemps après... Une autre fois après une énième tentative solennelle faite à ma femme, j'ai recommencé avec une terrible déception si profonde que je ne pouvais pas le dire à ma femme. Je fumais secrètement tout en continuant à éprouver de la fierté lorsque je recevais des félicitations venant d'elle . C'est dingue !! Pourtant aujourd'hui dans ma profession je suis cadre, c'est vous dire que j'ai toujours maîtrisé assez facilement tous les aspects de ma vie sauf la clope !! Donc lorsque je descendais la poubelle ma femme trouvait toujours que j'avais trop duré, je la descendais même lorsqu'elle était remplie à à peine 10% !! J'étais pressé d'aller vérifier le courrier à 10h (avec la certitude que le facteur dormait encore) pour y retourner à 11h et ainsi de suite Je sais que c'est ridicule mais je ne m'en rendais même pas compte de tout le poids de ma dépendance malgré le fais que je fumais en moyenne 8 cg/J. Je me mentais inconsciemment et je profitais de la moindre dispute (dispute que je causais) avec ma femme pour aller prendre de l'air !! Mais de toute façon elle n'est pas dupe elle m'a grillé depuis longtemps mais elle ne savait pas non plus quoi faire !! J'ai arrêté de fumer le 20 janvier 2011 à 17h après avoir lu 2 fois Allen carr en 2 jours (soit 480 pages en 2 jours) et consulté un tabacologue au téléphone... Ensuite j'ai écrasé ma dernière cigarette après avoir fait la synthèse de tous mes échecs. Aujourd'hui Ça se passe tellement bien et je suis presque sûr que je ne retomberai plus jamais dans cet engrenage mortel, débile et sournois !! Je pense que mon erreur est d'avoir cru que je pouvais m'en sortir seul sans aucune aide comme c'est le cas pour les autres aspects de ma vie. Faites vous aider si vous accumulez les échecs... Il suffit de peu pour s'en sortir définitivement. Ne jamais succomber à la plus petite TAFFE !!!!!
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Aline (29 ans)
Nationalité France
30 septembre 2009

Je suis dans un cycle infernal dont je n'arrive pas à me sortir: J'ai fumé pendant presque dix ans(déjà) un bon paquet par jour, sans avoir l'envie d'arrêter.J'ai alors rencontré mon actuel compagnon il y a un an et demi, qui m'a très vite fait comprendre qu'il ne supporterait pas indéfiniment cette satanée cigarette...celle du matin à peine réveillée, celle du soir juste avant de dormir, celles de la nuit quand je n'arrive pas à dormir, l'odeur de tabac froid sur mes vêtements, dans ma voiture...bref partout! Je n'ai pas tardé à réduire ma consommation: mon bonheur était un puissant facteur de motivation et ma volonté était très arrêtée. J'ai donc arrêté (le premier arrêt...) le 20 juillet 2008. J'ai fait le bilan: bronchites chroniques pendant des années, voix fragile souvent sujette à extinctions de voix ( or, je suis enseignante), rappels à l'ordre de l'ORL, capacité respiratoire altérée quand je fais du sport (en plus j'adore çà...), remarques répétées de mes proches inquiets de ne pas me voir décrocher, disputes avec mon homme anti-tabac à ce sujet.Ca pèse quand même lourd dans la balance... Et pourtant...J'ai repris en novembre 2008 et depuis, ce n'est qu'une succession d'arrêts(je ne les compte plus)et de reprises (où je m'impose un quota: 3 à 5 par jour). J'ai mis en oeuvre toutes les stratégies pour m'aider: patchs, puis gommes à la nicotine, lectures multiples sur le tabac et l'arrêt, sport 3 fois par semaine dans un club etc.Et je n'ai toujours pas rompu avec la clope. Comment trouver les ressources en soi pour arrêter pour de bon? Qu'a-t-il manqué pour que "ça marche"? J'ai une relation d'amour-haine à la cigarette qui est usante à la longue. Elle est celle qui va me donner l'illusion de mieux gérer mes angoisses, elle accompagne les moments de plaisir (en soirée) et de détente: j'ai l'impression que cette amie mortelle me colle à la peau. L'idée de m'en défaire m'est douloureux. Ce n'est pourtant pas une personne, elle ne m'apporte objectivement rien en termes de satisfaction et de bonheur, elle est source de calculs bas et mesquins de ma part, à cause d'elle je fais des arrangements avec ma conscience, encore à cause d'elle je culpabilise, je me déteste trop souvent. La clope gagne plus souvent que moi et ma faiblesse me navre. Le ras-le-bol est réellement là, la peur de faire "sans" est là aussi. à partir de ce samedi 3 octobre, il faudra que ce soit la bonne parce que je n'en peux plus de tout ça.
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Katell (32 ans)
Nationalité Francaise
19 octobre 2007

Arrêter de fumer c'est comme déménager dans sa propre vie. Il faut s'y prendre un moment à l'avance pour prendre le temps d'imaginer le genre d'endroit où on va aller vivre: plus propre, plus grand , plus lumineux, plus frais... Puis il faut décider de la date. Elle ne doit pas être trop proche pour avoir le temps de préparer les cartons (s'informer, préparer le "kit du jeune ex-fumeur" à savoir chewings gums, pommes, balle anti stress, LA bouteille d'eau fétiche que l'on emmène partout avec soi etc.), revisiter chaque pause en imaginant comment on fera "dans le nouveau logement". Ca permet aussi de ne pas se traumatiser par un changement trop brusque. Pour se faciliter la vie, un peu avant l'échéance, contacter un déménageur compétent (en l'occurrence un médecin) qui est souvent de bon conseil sur l'organisation de la manoeuvre (patch de nicotine? Zyban? Champix?) et on rameute les amis les plus barraqués (les plus encourageants). Les premiers jours sont difficiles: on ne retrouve plus rien, on a l'impression que c'est le bazar partout, on est fatigué, on s'énerve pour un rien... Là il faut juste respirer un grand coup et laisser le temps passer car il travaille pour nous (s'autoriser la "cure" de cinéma, de TV ou de sieste la première semaine). Petit à petit, les choses se mettent en place. Un par un, les cartons sont déballés: les gestes quotidiens sont réinventés: le café devient vaisselle ou fruit, l'arrêt de bus devient salon de lecture et les potes sont ravis de recevoir de nombreux sms... Le nouvel appartement semble immense et pour cause: on s'est débarrassé de quelques 250 gestes quotidiens, 140 minutes chaque jour, 16 heures et presque 50 CHF chaque semaine... Ca fait beaucoup de place! Au départ on est perdu dans tout cet espace et on ne vit que dans la pièce principale, timidement, "comme avant". Puis petit à petit on explore... Hummm... Les goûts reviennent... Tiens, si j'apprenais à cuisiner... les kilos arrivent, bof, bof... Bon, ben je vais prendre les escaliers, et puis...je pourrais rentrer du travail à pied le vendredi soir... Et puis tiens, si je me mettais au sport? Hé mais finalement je ne suis pas aussi nulle que je le croyais... Tiens, les kilos sont repartis... Il y a des expériences étonnantes où l'on s'étonne soi-même: Apéro chez des amis? Hum... Pas envie d'alcool mais d'un jus de fruits bien frais (Moi qui ne crachais pas dans mon verre). Deux autres personnes disent "moi aussi" (ultra tendance donc...) Le réveil ? Me voilà en train de le regarder s'allumer... (Wow! J'avais pas vu ça depuis des années!) J'ai même réussi à intervenir dans une conversation sur aussi abstraite pour moi que l'actualité politique! (Normalement je n'y connais rien mais depuis que je lis les journaux en attendant les gens, je suis mieux informée). Parfois il y a des vieux réflexes qui reviennent, comme si on cherchait la table de nuit à l'endroit où elle se trouvait dans l'ancien appartement: on se demande si on a assez de monnaie... pour quoi faire au juste? On se retourne pour "ne pas oublier" le fameux paquet doré sur la table... Ah ben non, c'est pas le mien. On trouve son sac à main étrangement vide (ben non, il est juste trop grand maintenant) Ca fait deux mois que j'ai déménagé et pour le moment je suis ravie. Tout n'est pas encore bien en place, les luminaires ne sont pas tout à fait fixés, il manque quelques meubles... Ca vient. J'ai bien plus de projets de déco que de regrets concernant mon ancien appartement. J'y pense plus trop d'ailleurs. Si vous êtes dans le même appart' depuis votre adolescence, c'est bon maintenant, vous méritez bien mieux: plus grand, moins cher... Mieux.
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LAURENCE (42 ans)
Nationalité FRANCAISE
08 juillet 2005

j'ai commencé à fumer vers l'age de 15 ans environ très bêtement comme tous les jeunes de cet âge. J'ai trois filles magnifiques et je n'ai pas arreter de fumer pendant mes grossesses simplement j'avais considérablement diminué. Ce n'est pas ma première tentative d'arret c'est la cinquième mais là je suis vraiment déterminée du moins je l'espère car je ne veux pas mourir et laisser ma famille... Depuis vendredi dernier je ne fume plus je suis allée dans une soirée samedi et ca a ete l horreur en plus j'étais en face d'une amie (très grosse fumeuse....) J'ai tiré une taffe histoire de voir mais j'avais mon patch; mon mari me surveillait donc j'ai stoppé net depuis je n'ai pas refume C'est très dur on dirait qu'il faut réapprendre à vivre chaque moment de ma vie etait rythmée de telle ou telle facon la je dois trouver un substitut à la cigarette et la c'est dur. en plus au boulot mon chef fume comme un pompier et je sens cette odeur mais je crois bien que c'est à cause de l'odeur que j'ai souhaité arreter; je ne supportais plus cette odeur sur moi mes cheveux mes mains mon teint fracassé. Points positifs : un meilleur sommeil (je garde le patch la nuit ) et je suis à 14mg je suis moins fracassée quand je me réveille je sens toujours bon c'est divin par contre j'ai des moments d'angoisse après le repas et je ne supporte pas de rester chez moi. j'aimerai avoir des témoignages d'autres personnes pour connaitre leurs angoisses et leurs craintes le poids pour l'instant ne me tracasse pas trop car j'ai vraiment envie d'être libre de cette tueuse --------------------------------------------- ----------------------------------- Informations à son sujet: j'aime beaucoup le ski, je ne suis pas très sportive mais très active flaner faire les boutiques sortir danser et profiter de la vie avec mes filles
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