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"voiture" (20)

Anonyme (33 ans)
Nationalité Belgique
14 janvier 2020

Mes début de fumeuse: J'ai commencé à fumer à l'âge de 15 ans. Je voulais faire partie d'un groupe alors j'ai commencé à fumer. Pensant d'abord pouvoir gérer ma consommation et arrêter quand je voulais, je me suis vite rendue compte que je n'avais pas gagné de groupe d'ami et qu'en plus, j'étais dépendante. J'ai reporté mon arrêt du tabac à plus tard pendant longtemps. Ma méthode: Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives sans succès, j'ai arrêté depuis un mois. J'ai 33 ans et 3 enfants. J'ai d'abord diminué ma consommation pendant 1 an, et j'ai lu le livre Allen Car qui m'a aidé à avoir envie d'arrêter puis arrivée à 2 cigarettes, j'ai arrêté. Pendant 3 jours j'y pensais tout le temps, c'était difficile mais je savais gérer mon mental en reportant l'envie qui ne me quittait pas. Je suçais des bonbons à la menthe et à l'anis pour faire passer l'envie de fumer. Après ces 3 jours, le 4ème jour a été un soulagement, je pensais toujours à la cigarette mais je gérais vraiment cette envie. Ça devenait vraiment gai, parce que je savais que j'avais passé le pire et je sentais que je gérais. C'est un peu comme quand on joue à un jeu vidéo et qu'on est bloqué à un niveau puis qu'après de l'acharnement on y arrive. Après 2 semaines, je n'avais plus d'envie du tout. Comment je me sens: Aujourd'hui, après un mois sans tabac, il m'arrive d'avoir des flashs mais je les balaye de ma tête. Parfois après le repas j'y pense un peu mais c'est différent d'une envie. C'est un peu comme si j'avais changé de voiture et que je devais m'habituer aux nouvelles commandes. Nombres de kilos pris: 0 kg, pas de fringale. Mes bénéfices: J'étais asthmatique enfant, les désagréments étaient passés d'eux-mêmes à l'adolescence. La maladie est revenue petit à petit à cause du tabac. Après un mois d'arrêt, je n'ai plus besoin de traitement, je respire à nouveau correctement. Je commence à sentir plus d'aisance dans les activités physiques et je peux embrasser mes enfants sans cette odeur de tabac. La clé de mon succès: Une bonne préparation psychologique. Pour moi, arrêter d'un coup et sur un coup de tête, par exemple parce que j'ai une bronchite à cause du tabac, ça ne marche pas. J'ai vraiment dû prendre conscience que je ne voulais pas arrêter de fumer mais être une non fumeuse, pour toute la vie. C'est une longue préparation.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Sandrine (31 ans)
Nationalité Française
07 juin 2018

Bonjour, je m'appelle Sandrine, j'ai 31 ans. Je fume depuis que j'ai 17 ans. Je fume des roulées, depuis quelques années avec filtres ( j'avais entendu dire que c'était peut-être un peu moins pires...) Je vous écris ce soir car j'ai pris la décision d'arrêter de fumer ce soir, je vous écris donc en savourant mes dernières cigarettes (car oui il faut bien le dire, j'adore ça...) en écoutant des musiques un peu tristes comme si j'étais en train de faire le deuil de quelque chose... J'y pense depuis longtemps mais toujours une bonne excuse, je suis en vacances, c'est la période des barbecues, je suis stressée...mais il n'y a jamais de bons moments...donc comme ce bon moment n'arrivera jamais, c'est à moi de le créer...demain...adieu cette douce sensation, adieu le café/clope, le verre de vin/clope, le trajet-voiture/clope, adieu le moment où je philosophe avec moi-même perdue dans les volutes...Bonjour la nouvelle Sandrine qui sent bon, qui est libre, qui n'a pas peur de la maladie, qui sait rester 10 mn à ne rien faire de ses 10 doigts... J'espère revenir vous dire que l'engagement a été honoré. Courage à tous
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patricia (51 ans)
Nationalité française
17 décembre 2017

J'ai commencé à fumer au collège comme beaucoup. j'ai adoré fumer c'était un vrai plaisir et je n'ai jamais essayé d'arrêter. Ma consommation était d'un paquet par jour. En février 2014, je propose à mon mari d'aller voir une nouvelle boutique de vapot installée dans notre ville. J'entendais beaucoup parler de la cigarette électronique mais sans aucune conviction. Dans la boutique elle ne explique comment cela fonctionne, les dosages, les parfums, etc...Nous décidons d'investir dans une petite cigarette pour tester. Je commence au dosage de 12 ml de nicotine et je prends goût tabac. Je vapote dès que je l'ai acheté et vu que c'était le soir je n'ai pas pris de cigarette; Le souvenir que j'ai, c'est que le lendemain, je vais au boulot et comme d'habitude je prends mon paquet de cigarette et ma vapote... Je commence par la cigarette., je prends une bouffée, une deuxième...je la jette et l'écrase ! le goût m'a totalement dégoûté ! c'est la dernière fois que j'ai touché une cigarette. Pendant 3 mois j'étais à 12 ml , ensuite j'ai pris 6 ml pendant 1 an et demi et ensuite 0 ml jusqu'à il y a 4 mois où j'ai arrêté la cigarette électronique aussi. Aujourd'hui je ne fume plus, je ne vapote plus et je suis fière de moi et mes enfants sont heureux car je ne me rendais pas compte qu'ils souffraient énormément d'être dans le tabac tous les jours car je fumais partout, à la maison, en voiture... Mon mari qui fumait 1 paquet par semaine avait arrêté en même temps que moi , mais hélas, il a repris la vrai cigarette de plus belle . Par contre il fume dehors car j'ai dû mal à supporter la fumée. Merci à la cigarette électronique ! je n'aurai jamais arrêté sans elle.
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PASCAL (57 ans)
Nationalité FRANCAISE
05 mai 2017

Putain de clop Le collègue est parti hier à la retraite, avec ses Gauloises blanches filtres. Haleine de chacal, à 59 ans, sa femme doit se boucher le nez. Mère courage. Et les 300 euros par mois , 3500 par an, 160000 après 45 ans. Ça fait un beau petit appart en bord de mer pour la retraite, non ? Un matin, temps humide, tousse et crache par la fenêtre ouverte de la voiture. J'arrive plus à respirer. J'en fume une dernière et j'arrête, promis. Mais j'y crois vraiment 10mn, ensuite j'en repioche une dans le paquet , avec le café. C'est inconscient. Pas grave, j'arrêterais plus tard, promis. Putain de réunion de deux heures, je m'assoie près de la porte pour pouvoir sortir en griller une, en fait deux d'affilée, discrètement. On me regarde avec condescendance au retour, sans rien dire. Certain, je sens la clop à trois mètres. L'autre nuit, mauvais rêves. Je me lève et j'en reprends une devant l'ordi. Puis deux ou trois avant de me recoucher une heure après. L'appart va sentir la merde au réveil. Là, ça fait quatre mois que j'en ai pas retouché une, la première fois depuis 45 ans d'enfumage continu à un paquet et demi par jour. Patchs et bonbons à la nicotine sont devenus mes nouveaux amis. En réalité, je ne suis même pas vraiment motivé d'arrêter, juste le choix de continuer à vivre, un peu. Pour ma compagne, qui ne disait pourtant rien quand je me recouchais en puant de la gueule.
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Patrick (53 ans)
Nationalité Française
31 octobre 2012

A l'époque nous étions très jeunes, pleins de vie et rien ne nous disposait à fumer si ce ne sont peut-être le contexte, la pub, la TV et les films. A cette époque, nous étions déjà soldats ou presque, des enfants de troupe. Univers exclusivement masculin, l'armée était sensée faire de nous des "hommes" mais beaucoup y ont découvert le tabagisme, l'alcoolisme et tous les excès liés à la vie cloitrée en collectivité. A cette époque, nos héros s'appelaient Joss, John, Garry and Co et tous, sans exception se déclinaient à l'écran cigarettes aux lèvres. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de regarder de vieux films comme "garde à vue", "les tontons fligueurs" ou des séries comme "le commissaire bourel", le nombre de cigarettes consommées à la minute par acteur est effarant ! A cette époque, la télévision n'avait pas encore envahit tous les foyers, le cinéma étant pour beaucoup l'occasion de voir des films, mais la publicité s'en donnait déjà à coeur joie. La cigarette était un mode de vie, un moyen de s'intégrer dans la société et même, un statut. Les non-fumeurs étaient quasi montrés du doigt, raillés par les potes et parfois même, par les proches. N'avoir pas fumé à l'adolescence, c'était comme être puceau à 15 ans, une aberration, un sacrilège, un outrage ! A cette époque, il nous arrivait de croiser les pensionnaires du lycée, les péquins comme on disait alors, et force était de constater que l'uniforme n'était pour rien dans l'usage du tabac. A cette époque, nous étions tous sportifs ou presque, ou bien on ne nous laissait pas le choix, et nul ne trouvait incohérent de pratiquer conjointement l'activité physique et le tabagisme, parfois juste avant une épreuve, parfois juste après, rarement pendant, quoique! De cette époque lointaine, je n'ai gardé outre de bons et mauvais souvenirs, que la pratique du sport et de la cigarette. 40 ans se sont ainsi déroulés et personne pour vous dire qu'il faut choisir. "Boire ou conduire" était juste le slogan qu'il fallait bien retenir, mais pour le reste... Je peux fort bien comprendre qu'aujourd'hui des jeunes se mettent encore et toujours à fumer, malgré les campagnes d'intoxication et de prévention, car le contexte n'a toujours pas changé... Outre le mal-être que l'on peut ressentir à un âge où tout se bouscule autour de nous, le mattraquage publicitaire n'a jamais cessé, remplaçant le Cow-boy et sa Marlboro, le flic et sa Gauloise, par un slogan conjugant à tous les temps le verbe "fumer", déclinant sous toutes ses formes le mot "tabac"... Hier la société se taisait et laissait faire, aujourd'hui elle ne cesse de hurler stop, arrêtez, prenez garre... car le tabac est en danger ! Depuis ces temps reculés, j'ai juste modifié ma façon de fumer. Enfant de troupe puis soldat et sous-off, la cigarette se devait d'être forte: alors elle était brune et le filtre était exclus. Il a suffit que l'armée remplace ses paquets dans les rations pour que la mode change et surtout, le regard de l'autre. Exit tous les sobriquets associés au fumeur de blondes, on n'avait désormais le choix de la couleur et de la forme. Du coup, l'irrascible fumeur de sans filtres brunes était retrogradé au rang d'antiquité, de hasbeen! En quittant cet univers machiste et rustique, je pensais tirer un trait sur ces pratiques d'un autre temps, mais il n'en fut rien. Je pensais que la présence de femmes au travail permettrait d'arrondir les angles, qu'il n'y aurait plus cette épée de Damoclès sur la tête "fume ou tu vas passer pour un extra terrestre"... La cigarette était à la vie ce que le gasoil était à la voiture. "Quoi tu roules en diesel ???" Tout s'est depuis démocratisé, le diesel a pris le dessus et la cigarette est montrée du doigt... mais pour combien de temps. Déjà, on entend poindre à l'horizon les méfaits de ce carburant sur la santé et la cigarette pourrait être réhabilitée ne serait-ce pour lutter contre un nouveau fléau, la drogue ! Aujourd'hui, j'ai 53 ans et je n'ai jamais cessé de fumer. Oh, c'est sans commune mesure avec les 2 ou 3 paquets de jadis: Je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je n'ai jamais pu ou su m'arrêter. J'ai bien essayé les patches, les gommes, les aiguilles and co mais c'était sans grande conviction. Certains ont fonctionné, 3 jours, 2 semaines voire 1 mois mais tôt ou tard, le contexte, la vie vous rattrapent et comme vous êtes encore indécis, elle n'a guère de mal à vous convaincre de revenir... Il y a 3 ans pourtant, j'ai décidé de recourir à nouveau au patch, non pas pour arrêter, juste pour réduire ma consommation et ça fonctionne. S'il m'arrive de l'oublier, la sanction est immédiate. Sauf que désormais, je suis devenu addict au patch et je n'ai toujours pas cessé de fumer. Lequel des deux aura ma peau, je l'ignore, car depuis 3 ans je souffre de migraines. Est-ce l'âge, le tabac, l'association avec le patch, un nouveau contexte ??? je l'ignore ! Mais je ne désespère pas un jour de trouver mon équilibre. Je gage juste que cela se fasse de gré et non, contraint et forcé par la maladie...
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Aline (29 ans)
Nationalité France
30 septembre 2009

Je suis dans un cycle infernal dont je n'arrive pas à me sortir: J'ai fumé pendant presque dix ans(déjà) un bon paquet par jour, sans avoir l'envie d'arrêter.J'ai alors rencontré mon actuel compagnon il y a un an et demi, qui m'a très vite fait comprendre qu'il ne supporterait pas indéfiniment cette satanée cigarette...celle du matin à peine réveillée, celle du soir juste avant de dormir, celles de la nuit quand je n'arrive pas à dormir, l'odeur de tabac froid sur mes vêtements, dans ma voiture...bref partout! Je n'ai pas tardé à réduire ma consommation: mon bonheur était un puissant facteur de motivation et ma volonté était très arrêtée. J'ai donc arrêté (le premier arrêt...) le 20 juillet 2008. J'ai fait le bilan: bronchites chroniques pendant des années, voix fragile souvent sujette à extinctions de voix ( or, je suis enseignante), rappels à l'ordre de l'ORL, capacité respiratoire altérée quand je fais du sport (en plus j'adore çà...), remarques répétées de mes proches inquiets de ne pas me voir décrocher, disputes avec mon homme anti-tabac à ce sujet.Ca pèse quand même lourd dans la balance... Et pourtant...J'ai repris en novembre 2008 et depuis, ce n'est qu'une succession d'arrêts(je ne les compte plus)et de reprises (où je m'impose un quota: 3 à 5 par jour). J'ai mis en oeuvre toutes les stratégies pour m'aider: patchs, puis gommes à la nicotine, lectures multiples sur le tabac et l'arrêt, sport 3 fois par semaine dans un club etc.Et je n'ai toujours pas rompu avec la clope. Comment trouver les ressources en soi pour arrêter pour de bon? Qu'a-t-il manqué pour que "ça marche"? J'ai une relation d'amour-haine à la cigarette qui est usante à la longue. Elle est celle qui va me donner l'illusion de mieux gérer mes angoisses, elle accompagne les moments de plaisir (en soirée) et de détente: j'ai l'impression que cette amie mortelle me colle à la peau. L'idée de m'en défaire m'est douloureux. Ce n'est pourtant pas une personne, elle ne m'apporte objectivement rien en termes de satisfaction et de bonheur, elle est source de calculs bas et mesquins de ma part, à cause d'elle je fais des arrangements avec ma conscience, encore à cause d'elle je culpabilise, je me déteste trop souvent. La clope gagne plus souvent que moi et ma faiblesse me navre. Le ras-le-bol est réellement là, la peur de faire "sans" est là aussi. à partir de ce samedi 3 octobre, il faudra que ce soit la bonne parce que je n'en peux plus de tout ça.
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Éric (37 ans)
Nationalité Française
22 juin 2004

J'ai fumé pendant 20 ans. Jai toujours adoré cela : avec un café, un apéritif, après un repas, après lamour, en ballade, en voiture, bref à tous moments de la vie L'arrivée de ma fille m'a fait prendre conscience que la vie avançait et que l'on ne restait pas éternellement jeune. J'avais 35 ans quand j'ai décidé d'arrêter. Maintenant j'en ai 37 et cela fait bientôt 1 an et demi que je ne fume plus. Je suis profondément heureux davoir arrêté. Jai rapidement retrouvé le goût, lodorat, le souffle (je peux faire énormément de sport de fond sans être essoufflé), lécoute (en réunion de travail ou en famille je ne sors plus pour men "griller" une) et largent (jai offert un voyage en amoureux à ma compagne, je me suis acheté un nouvel ordinateur). Finalement, je REVIS. Malheureusement, il y a un hic ! Non, non, je ne suis pas malade, mon cur, mes artères, mes poumons, ma gorge vont biens. Non, non, cest la tête qui cloche je suis conscient du bien que cela ma apporté mais cette saloperie de drogue est ancrée au plus profond de moi souvent, trop souvent, elle se rappelle à moi, insidieusement, elle mattaque par derrière toutes griffes dehors, elle me fait les yeux doux et malgré tout le bien que cela me fait davoir arrêté, je suis malheureux, déprimé. Cela ne dure que 2 minutes, les spécialistes appellent cela un flash. Ah, si je pouvais faire un retour en arrière, un "flash back" et ne jamais commencer à fumer Je serais libre, totalement libre. Je sais que cela va passer avec le temps et cela me console davoir arrêté et de ne pas avoir encore et encore attendu le BON MOMENT Cest un combat que jaurais pu méviter si javais écouté mon entourage à lépoque de mes 15 ans ! Je ne veux pas jouer au "vieux con", mais : les jeunes faites attention dans quoi vous vous embarquez en commençant à fumer. Mon expérience est purement psychologique et cest déjà difficile, alors pensez à ceux qui en plus tombent malades ! Les regrets quils doivent avoir ! Je sais que je nai pas pouvoir à éradiquer ce fléau mais si ce témoignage peux faire avancer le schmilblick un tant soit peu, alors je serais heureux ! À vous
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PIERRE (49 ans)
Nationalité FRANCE
08 juin 2004

J'ai commencé à 11 ans j'ai 49 ans... avec l'age et un bon stress on atteint vite les 2 paquets jours... La cigarette cette douce et fidèle compagne que j'ai cotoyé pendant de si nombreuses années comment j'ai fais pour la plaquer du jour au lendemain ?? C'est simple j'ai enfin compris qu'elle avait décidé de me tuer par mort lente en me faisant souffrir le martyr . Notre séparation a été très dure mais j'ai tenu le choc et j'en suis fier ... J'ai pas pris de zyban xanax ou autres produits qui sont censés aider au sevrage mais coute aussi cher que le tabac ... A l'ancienne comme mon père (lui aussi gros fumeur)avec une DOSE XXXXXLLLLLL DE VOLONTE ... Se dire tout les jours je suis plus fort que la cigarette ,encore une journée sans clop ,je me sens de mieux en mieux , une forte envie de cigarette ? ce serait trop bète celà fait 10 jours que j'ai arreté tout ce boulot sur moi meme anéantit en une fraction de seconde... Jamais de la vie tiens bon... P'tite envie dans la voiture vite je me mets à chanter... Je prèche la bonne parole quand je vois un minot la clope au bec cela me motive un max je suis devenu un repenti... Une chose est sure, bien que certain dise qu'il est facile de replonger ,moi je sais trop ce qui m'en a couté pour arreter . JE NE FUMERAIS PLUS JAMAIS DE MA VIE ...
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