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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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Catherine (54 ans)
Nationalité française
20 mai 2017

Un parcours chaotique parsemé d'arrêts et reprises du tabac dont 13 ans en abstinence totale., J'ai testé le Champix il y a 04 ans, stoppé en pensant être tirée d'affaires et bien sur j'ai repris (bêtement)à raison de moins de 10 cigarettes par jour.. Décidée enfin à en finir avec la cigarette, j'ai redemandé ce traitement à mon médecin. Et là, 05 semaines après la 1° prise, l'enfer...Hyper activité, Rêves morbides, sueurs nocturnes plusieurs fois dans la nuit . Puis au fil des semaines tout s'est accéléré , s est 'accentué : des pertes de mémoire incommensurables qui gênent dans la réalisation du travail et des loisirs, manque total de raisonnement,un énorme manque de discernement , la présence de conflits quotidiens avec les proches, donc un sentiment profonds d'abandon de tous, couplé avec la certitude ne rien maîtriser. Quelle souffrance... L'ordre du médecin est d'arrêter le traitement immédiatement; Ces effets secondaires n'étaient pas apparus il y a 04 ans le cerveau se souviendrait-il d'avoir été berné et montre-t-il une arrogance insoupçonnée ? Quel qu'en soit la réponse, non seulement je ne reprendrai jamais Champix mais aviserai les potentiels utilisateurs. Ce médicament est trop dangereux pour être prescrit et je n'ai aucune certitude sur le devenir de mon cerveau à la suite d'un tel chamboulement d'ici quelques années.. Qui saurait me dire si dans le temps je ne développerai pas une maladie insidieusement et où l'absorption de Champix passera sous silence.... Une seule alternative se présente à moi pour en finir avec le tabac, l'utilisation des pastilles à sucer puisque je suis allergique au patch et une énorme dose de volonté. On sait jamais ça pourrait marcher... .
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NINA (46 ans)
Nationalité Francaise
09 juin 2007

Hier soir, j'ai du affronter mon deuxième ennemi lorsque l'on arrete de fumer : L'ALCOOL. En effet, depuis 12 jours, je ne fume plus. J'ai tout essayé, les patchs, les gommes, l'acupuncture, rien n'y a fait, ... Et, moi qui redoutait tant ce grand moment de séparation avec ma grande COPINE, cela a presque été un jeu d'enfant. C'est pas évident, car beaucoup redoute ce moment, l'impression d'abandonner une personne qu'on aimait tant,une confidente puisque nos doigts venaient la chercher dès que l'on se sentait contrarié, qui nous accompagnait toujours, soit dans les bons et les mauvais moment. Une trahison en quelques sorte, presque face à face à une réaction que l'on pourrait avoir envers une personne humaine. Je n'ai pas d'effets secondaires, aucun, si ce n'est que de faire des rêves longs, bizarres, avec des histoires à dormir debout ! Bref, ce n'est pas le plus gênant, mais je n'ai plus vraiment d'envie, j'ai presque l'impression de n'avoir jamais fumé. On oublie ce geste, ces manies, ce rituel, surtout celle du matin et après mes repas. En sorte, je n'ai aucun regret de l'avoir quitté. Mais hier, l'incontournable est arrivé, j'avais des invités pour manger à la maison. Et la peur de boire un apéritif, de papoter, et de machinalement oublier que j'ai arreter de fumer m'a hanté tout au long de la journée. Quelle va être ma réaction ? Si je bois même un peu d'alcool, je perds mes facultés, surtout celle de ne plus fumer .... Une espèce d'envie vous dirai-je, m'a pris, un désir peut etre de se laisser aller et de se dire, allez demain çela sera ne se verra pas. Tu peux meme aller dans la cuisine te cacher, personne ne te verra, puisque la honte pourrait t'emporter car tu l'a dis à tout le monde que tu avais arreter. Tout le monde t'admire, meme ton docteur ta félicité, mais fume personne ne le saura c'est une histoire entre toi et moi. Moi et ma conscience. Et bien, je suis fière de moi, j'ai réussi à la combattre cette punaise, elle ne m'a pas eu commes les autres fois ou j'ai replongé, j'ai tenu bon, j'ai repensé au scanner que je dois faire dans 2 semaines, à mon pneumolgue qui m'a dit, vous avez fumé le quotat qu'il vous était alloué, et la stop ou je ne répond de rien pour la suite, des bronchites qui n'en finissent plus, même sous antibio, perdurent. Enfin, j'ai compris si je veux encore vivre. Faites attention à ces réunions de groupe. Un conseil, restez et conversez avec des non fumeurs, ils vous aideront meme indirectement. Changez d'attitude, parlez des gens qui vous entourent, oubliez que vous êtes un ou une ex- fumeuse, car ne penser qu'à soit, nous fait trop aussi s'apitoyer sur son sort, et cela devient une grosse corvée. Courage à tous qui êtes dans le même cas que moi.
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