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Anonyme (19 ans)
Nationalité Française
18 avril 2020

Bonjour, J'écris pour dissuader, je sais que moi-même avant de m'y essayer, j'ai consulté ce genre de site. A l'age de mes 15 ans, je suis tombé amoureux d'une fille, fumeuse de cigarettes, ça lui rajoutait un certain charme. Un proverbe connu dit que l'amour rend aveugle, c'est totalement vrai puisque j'ai commencé pour faire bonne impression. Mais cela en valait-il la peine ? Non, la relation a duré 3 mois et la clope, ça fait 4 ans qu'elle ne me quitte plus. Je suis actuellement à 10-15 clopes par jours voire un paquet et demi quand je sors le soir, à ce rythme là je sens mes poumons se dégrader. Monter les escaliers devient très physique alors que j'ai fait beaucoup de sport dans mon enfance. Puis étant entouré de fumeurs dans mon entourage, famille comme amis, il est impossible d'arrêter, la tentation est trop grande et sans cigarette, on devient stressé, anxieux, agressif. Sans compté du trou financier, j'y met environ 250€ par mois en tabac, à 19 ans alors que je suis en étude, c'est à dire qu'en bossant 25h au monoprix, je me paye mes paquets pour le mois, est-ce rentable ? Absolument pas. Au final, la cigarette apporte beaucoup plus de négatif dans la vie que de positif, et une fois que tu as commencé, il est très difficile de t'y retirer. J'espère en dissuader plus d'un.
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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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Jean-Luc (63 ans)
Nationalité Suisse
11 septembre 2018

J'ai fumé dès l'âge de 14 ans et cela jusqu'à 61 ans avec un arrêt de 5 ans, puis de nombreuses tentatives: Hypnose, accupuncture, Zyban, patch, etc... sans beaucoup de résultats. en été 2016, j'ai découvert l'e-cigarette et en 2 jours je n'ai plus touché une seule cigarette. Fin 2016, suite à 2 décès j'ai replongé. En juin 2017, suite à la pression "affectueuse" de mes filles, j'ai repris la vape. Depuis une année et deux mois plus de cigarettes. Je vape à 6 mg et j'ai un peu reporté mon addiction sur le matériel de vape. J'ai aussi entrepris un régime et repris le sport pour éviter d'augmenter un surpoids déjà présent. Voilà aujourd'hui, je ne m'essouffle plus, ma tension est tout à fait normale, et mon rythme cardiaque à baissere à 70 pulsations/minute au repos (82 à 85 lorsque je fumais.). Merci à la e-cigarette et même si l'idéal serait d'arrêter aussi de vapoter, je ne suis pas du tout prêt à le faire et à prendre le risque de retomber dans le tabagisme.,
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Anne (44 ans)
Nationalité Suisse
20 septembre 2016

Bonjour, cela fait désormais 3 ans que j'ai arrêté de fumer et j'en suis particulièrement fière. Je fumais un paquet par jour depuis 25 ans. Ce témoignage pour vous parler des "surprises" qui ont fait suite à mon arrêt du tabac : la mauvaise mais qui était prévisible, la prise de poids, 8kg que je n'ai pas encore perdus. Pour ce qui est du reste, que du positif : souffrant d'angoisses dont je n'arriverais pas à comprendre les causes (et à me débarrasser), celles-ci ont disparu à mon grand étonnement pratiquement du jour au lendemain suivant l'arrêt de la cigarette sans jamais réapparaitre ensuite... Un très grand bonheur auquel je ne m'attendais pas du tout... Ensuite j'ai retrouvé une énergie incroyable. La cigarette me donnait une sensation d'épuisement dès le réveil mais l'arrêt m'a redonné "la pêche" ! Je me suis mise à inviter plus de monde à la maison, à sortir plus souvent, à organiser des soirées entre amis, mes journées sont bien remplies avec beaucoup moins de fatigue... et cette énergie retrouvée m'a permis d'engager une lutte contre ma phobie de l'avion et de suivre un cours pour la vaincre... ce que j'ai réussi 6 mois après l'arrêt du tabac. Grâce à l'arrêt de la cigarette, j'ai trouvé très vite la force de me soigner (et les économies) et de prendre l'avion en direction de New-york, de la Norvège, du Sri-Lanka, de l' Ecosse...et j'en passe ! Je tiens aussi préciser que mon conjoint est fumeur et qu'il n'a jamais arrêté du fumer...J' 'encourage donc chacun à ne pas attendre sur son conjoint pour arrêter de fumer et à suivre son propre rythme et sa propre démarche...En tout cas, je vis avec un fumeur, j'ai toujours été confrontée à la cigarette et cela ne m'a pas empêché d'arrêter de fumer... Aujourd'hui, je pense parfois à la cigarette mais très rarement avec envie... et si l'envie apparait, elle dure entre 5 et 10 secondes c'est donc tout à fait gérable. Désormais, je peux être à côté de fumeurs sans me rendre compte qu'ils fument et c'est un sentiment absolument fabuleux ! Et finalement, j'en viens à mes deux premiers arrêts "ratés" qui ont été plutôt réussis car ils m'ont permis de mieux appréhender les difficultés et les pièges de la période de sevrage. J'ai donc abordé mon 3ème essai avec l'expérience de mes "ratages" qui m'ont apportés beaucoup et qui m'ont menés sur le chemin de la réussite. Je n'évoquerai pas ma méthode car à chacun celle qui lui convient ! Depuis que je ne fume plus, j'ai le sentiment de vivre ma vraie vie, de m'être "retrouvée" et quoiqu'il arrive, je suis fière et heureuse ! Mes encouragements à tous les futurs ex-fumeurs et à ceux qui ont commencés le sevrage ! we did it !!!
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cécile (30 ans)
Nationalité Française
19 février 2015

RE BONJOUR à tous et toutes me revoici pour un nouveau petit post apres 10 jours de sevrage. Je reviens parmis vous pour vous faire partager mon experience, ainsi que mes "montagnes Russe" (oui c'est un peu l'etat dans lequel je me trouve depuis MA decision) Donc sous patch, et gums à mastiquer, les premiers jours furent comme je l'imaginais rude, euphorique, triste, en colère bref, totalement en dent de scie! (mon compagnon est fumeur) et même s'il s'est aménagé un petit coin pour ne pas trop me faire envie, il n'en reste pas moins que c'est tentant! il y a deux jours j'ai eu un ENORME coup de blues, l'envie de m'en "griller une" était tellement insoutenable que j'ai frôlé la catastrophe... ce jour là j'etais dans un état second, deprimée, agressive, argneuse je me voyais etre comme ça alors que pourtant ce n'est absolument pas dans mes habitudes! moi qui suis d'ordinaire joyeuse et bout en train!ce jour là, une vraie sorcière accariatre! bien evidement c'est mon conjoint qui a eu l'immense honneur de recevoir toute ma frustation en pleine figure! et après une bonne grosse dispute bien épicée, je me suis refugiée dans la cuisine ou trainait son paquet de cigarettes. Là je peux dire qu'un Vrai duel s'est alors installé! je l'ai regardé, je l'ai meme dévisagé, tourné autour, pris en main... pour finalement le snober! je suis retourné auprès de mon amoureux et là nous avons énormement discutés... Il faut savoir que lorsque nous prenons ce genre de decision, la rechute est un element qu'il ne faut pas mette de coté! j'en sais quelque chose car j'ai fait deux tentatives auparavant.. Et si je l'avais fumé cette cigarette lors de cette fameuse soirée? serait-ce pour autant que je n'ai aucune volontée? que je suis faible? NON! il faut arreter de s'auto dénigrer, ou bien dénigrer ceux qui ont justement craqué! ce que je peux juste dire à l'heure ou je pianote mais quelques ressentis, et ça avec tout mon coeur et toute ma certitude c'est que l'on peut y arriver! même si cela est très très difficile et nous parait insurmontable, ou peut y arriver!! Garder en tête que si nous avons pu tenir jusquà maintenant, les jours d'après sont possible! Je me dit en me levant chaque matin que jour après jour est une victoire; Je ne veux plus me projetter en me disant "je ne serai jamais plus fumeuse" NON mais bien, "aujourd'hui je ne vais pas fumer" jai bien réussi hier... à petit pas... et à mon rythme surtout! Je sais bien que chaque méthode est differente, j'apporte juste là juste mon humble temoignage, s'il peut aider quelqun, quelque part... moi je continue activement à venir lire les votres. Merci à ce forum qui m'aide enormement et qui est une vraie béquille au quotidien pour moi, et merci à vous de vous livrer comme vous le faites, car je sais que ce n'est pas evident de se raconter comme ça sur notre combat, nos rechutes, nos difficultés... à très vite j'espère. Bien à vous tous, toutes, Cécile
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ramponi (36 ans)
Nationalité CH
27 octobre 2006

J'ai commencé à fumer par erreur et j'ai arrêté par chance. Par erreur, parce que fumer ne peut être entendu que comme une erreur. Nous faisons tous et toutes, tous les jours, des erreurs plus ou moins graves: ainsi va la vie! Toutefois, fumer est une erreur tout à fais à part, en ceci qu'elle ne nous apprend rien, sinon au moment où c'est trop tard. Au contraire même, fumer est une erreur qui s'autoalimente. La nicotine nous rend rapidement fertile en rationalisations diverses, et bientôt nous prétendons que nous fumons parce que nous aimons ça, parce que ça nous calme, ou comble de l'ironie parce que ça nous rend heureux. Que la cigarette est fine de nous faire oublier que nous ne fumons pas pour être heureux, mais parce que ne pas fumer est devenu une douleur. Qu'elle est astucieuse de nous faire croire que passer d'un état de manque à un état de non-manque est un gain significatif de bien-être! En fait, nous sommes comme dans cette histoire du type qui se tape la tête contre les murs en disant: ça me fait tellement de bien quand j'arrête!. Par chance, parce qu'arrêter de fumer est très difficile. Il faut une conjonction de beaucoup d'éléments qui tous ensemble créent une synergie assez puissante pour nous arracher à l'attraction du trou noir qu'est la cigarette. Chaque cas est différent. Les recettes n'existent pas. L'avantage de cet état des choses, c'est que quitter la cigarette est une chance de réel progrès existentiel. Pour ma part, l'élément déclencheur, celui qui a catalysé tous les autres et m'a permis de me libérer, c'est de réaliser au plus profond de moi, que la cigarette jamais ne m'avait rendu plus heureux. Elle n'avait fait que créer un manque (qui n'existait pas auparavant) et offrir ensuite le moyen de le combler, tout en s'assurant que ce comblement soit éphémère. Je vous souhaite à tous ceux qui désirent se défaire de cette amie fine et astucieuse d'y parvenir. Chacun à sa façon, chacun à son rythme. Bien à vous.
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