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Anonyme (43 ans)
Nationalité Suisse
20 juillet 2020

Bonjour, Après environ 15 ans de cigarette, j'ai arrêté de fumer il y a 2 mois avec le livre de Allen Carr. Il s'est passé un truc fou en moi avec ce livre! Un jour j'ai décidé de lire le livre qui dormait dans ma table de nuit en attendant le bon moment. Quelques jours après, comme indiqué dans le livre, j'ai décidé que c'était la dernière. Et voilà. Fini. Aucune frustration, aucune prise de poids, aucune tentation. La sensation que je n'ai jamais fumé, que c'est une vie antérieure, je regarde les fumeurs comme des extra-terrestres. Je continue à faire les pauses cigarettes avec mes collègues mais zéro envie. Rien. Je vous le conseille!! Au pire c'est le prix du livre et qq heures de perdues à le lire! Belle vie à tous sans tabac!
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Anonyme (51 ans ans)
Nationalité Française
06 février 2020

Il y a 6 ans je décide d’arrêter de fumer en prenant du champix. Oui j'ai stoppé la cigarette au bout de trois Mois. Mais a quel prix !!!!. Perte d'équilibre, perte de mémoire immédiate, libido à zéro. depuis seul la mémoire immédiate n'est pas revenue et j'en souffre tout les jours. Ce médicament est un poison, un pure poison. Il devrait être interdit tout simplement.
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Anonyme (46 ans)
Nationalité Francaise
03 janvier 2020

Bonjour, Je vous livre la méthode qui m'a permis d'arrêter totalement depuis 8 ans la nicotine après 20 ans de tabac intensif (>20 cigarettes/j). Lors de mes précédents essais, j'avais toujours repris, car je suis fumeur de cannabis occasionnel. Je ne souhaitais pas stopper cette substance que je gère très bien de façon très occasionnelle. La nicotine contenue dans les "pétards" me raccrochait au tabac... je multipliais les prises... au risque de trop prendre de THC... bref à chaque fois je recommençais finalement à fumer du tabac. Fort de ce constat, j'ai acheté du substitut de tabac. J'ai essayé différents mélanges, aujourd'hui j'utilise la Damania. Ma règle était (et est toujours) : "fume autant que tu veux de substitut, mais jamais de nicotine". Ce n’est pas simple, car il faut refuser les pétards qui tournent... mais cela rend possible de s'en rouler et de le partager. ET SURTOUT cela empêche de retoucher à la nicotine. Je m'autorise à fumer autant que je veux de substitut pur... L'envie passe très très vite, car on n'a que les inconvénients : goudron, gorge sèche, mauvaise odeur, prix... sans l'effet addictif. C'est génial, car cela aide à passer le cap de mettre fin au "geste". J'avais aussi lu le best-seller "comment j'ai arrêté de fumer" pour avoir une vision positive de cette libération. Aujourd'hui je ne fume plus du tout de tabac, et plus non plus de Damania seul, je n'en éprouve absolument pas l'envie. Si la tentation de fumer me prend, je m'imagine rouler ce "clope", l'odeur, etc., et l'envie est partie avant que j'aille chercher la pochette. Seules de très rares fois je continue de faire mon adolescent et je fume un pet... pour l'effet amusant... et surtout: sans reprendre le tabac. Si cela peut inspirer et aider d'autres...
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jean-Jacques (72 ans)
Nationalité Française
01 mai 2016

Pour ma part, j'ai fumé pendant 58 ans et essayé d'arrêter pendant 40 ! C'est seulement avec l'e-cigarette que j'ai trouvé le moyen de diminuer ma consommation quotidienne pour passer de 44 à 4 cigarettes par jour. C'est une façon de le dire car, en fait, il y en avait plus de 44 par jour. Rien n'est gagné car cela dure depuis 7 mois et ma dépendance, mon désir, ne sont pas taris, au contraire. Ce qui m'aide à tenir, c'est le fait d'avoir fixé des heures pour chacune des 4 cigarettes qui restent. Le 39.89 m'a aidé aussi. Il ne faut pas hésiter à faire appel à eux. En fait, je veux surtout dire ma colère. Colère de constater que les pouvoirs publiques n'ont aucune véritable prise sur l'action des cigarettiers. Comment se fait-il qu'ils n'obtiennent pas la liste des additifs et ne les interdisent pas ? Comment comprendre cette politique stupide de prix et d'étiquetage qui ne résolvent rien ? Comment admettre que les fonds ainsi récoltés ne servent pas à une véritable recherche pour aider ceux qui veulent arrêter ? Comment ne pas se poser la question de l'honnêteté et de la bonne foi des gens sensés détenir le pouvoir et/ou la connaissance et qui émettent des réserves de "principe" sur l'utilisation de la cigarette électronique ? Tout cela semble une vaste escroquerie et une mascarade orchestrée par ceux qui y ont intérêt. J'irai jusqu'à écrire qu'il s'agit d'un déni de bon sens, de logique. Ne faut-il pas avoir peur de l'avenir quand on constate ce dont l'argent est capable ? Pour ma part, ce que je sais, c'est que trois jours après avoir adopté la e-cigarette, j'ai cessé de tousser et que ma consommation de cigarettes a pu se réduire. Bien entendu, cette solution doit encore faire ses preuves quant à son innocuité et son efficacité et il existe d'autres méthodes mais il serait stupide de ne pas y recourir si on en a envie. La e- cigarette est peut-être nocive, l'avenir et une meilleur connaissance, avec le recul, nous le diront mais ce qui est sur, c'est que la cigarette, elle, tue. A choisir... Je souhaite fraternellement beaucoup de courage aux futurs abstinents. JJG
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Éric (48 ans)
Nationalité Française
17 février 2016

Bonsoir, Cela fait 12 années que je ne suis pas venu faire un tour sur stoptabac, mais je suis toujours resté abonné afin de rester en veille sur ce sujet ô combien important ! Au moment où j'écris ce courriel, cela fait 13 ans 1 mois 6 jours 20 heures 21 minutes et 40 secondes que j'ai arrêté de fumer. J'ai économisé (au prix de 2003) 23331 et 1 cent (lors de l'arrêt, j'ai écrit un petit bout de code sur ma page perso qui tourne et calcule le temps et l'économie...). Je n'ai pas pris de poids. Je nage 4km par semaine et fait un footing d'environ 10km par semaine. Je suis capable de marcher 40km ou de faire 90km de VTT en une journée. Je ne peux remonter dans le passé, mais je suis convaincu que si j'avais continué,..., je ne pourrais pas faire toutes ces activités (même si ce n'est pas exceptionnel :-) ). Comme je l'ai écrit en 2004, j'ai eu du mal. Au niveau physiologique c'est allé très très vite (quelques semaines). C'est au niveau psychologique que cela a duré longtemps. Des flashs de plus en plus espacés et puis un jour (un soir pour être très précis) j'ai senti (au figuré) que je n'aimais plus la cigarette et c'est toujours le cas. Une chose qui est aussi très importante est que nos enfants ont grandi dans un environnement sans tabac. Cela ne veut pas dire qu'ils ne vont pas fumer mais au moins ils n'auront pas subit le tabac dès leur plus jeune age ! Voilà, je tenais à faire une petite rétrospective sur ma "carrière" d'ancien fumeur et montrer (comme beaucoup d'autres) que c'est tout à fait possible. Courage à ceux qui tentent (et réussiront) l'aventure de retrouver une vie plus saine. Une dernière petite phrase avant de finir : J'ai fumé pendant plusieurs années 3 paquets par jour. Quand j'ai arrété, je fumais encore entre 30 et 40 cigarettes par jour...
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Aïda (48 ans)
Nationalité FRANCO-SENEGALAISE
31 mai 2013

Bonjour, Dans mon pays le Sénégal, vous pouvez fumer n'importe où, dans tous les lieux publiques....Les paquets de cigarettes, Malboro, Dunhill sont à 80 centimes d'euros. Aucune publicité ne vous informe des méfaits du tabac. J'ai arrêté de fumer depuis 10 jours. Je fumais depuis trente ans, un demi paquet voir un paquet par jour. J'avais essayé deux ou trois fois, mais j'échouais au bout de trois, quatre jours.Si aujourd'hui, je sais que je ne fumerai plus c'est que je me suis rendue compte que ce n'était qu'une addiction et qu'il n'y avait donc aucune notion de plaisir. A partir de cette prise de conscience, la peur commence à vous ronger. Le sevrage physique, fatigue et cie s'estompe au bout de cinq jours...Le mental, dés que j'ai un coup de stress, je me focalise sur une phrase, "non pas de cigarette cela ne me sert à rien" et ça passe. La cigarette m'a empêchée de faire plein de choses. Il est impensable que l'arrête m'empêche de profiter de la vie pleinement. Je n'ai parlé de mon arrêt qu'à très peu de personnes. Ce site me suffit et je veux lire la joie dans les yeux de mes proches qui découvriront bientôt que je ne fume plus. Moi qui suis très dépensière, je sais que je viens de me faire un cadeau qui n'a pas de prix.
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