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"peau" (23)

Anonyme (67 ans)
Nationalité France
13 novembre 2020

Bonjour Mon sevrage remonte à 1999 mais il peut ( peut-être) en inspirer d'autres .A l'époque, il n'existait pas grand-chose comme aides, et si j'ajoute que je viens d'une famille de gros fumeurs ( mes parents et mon frère aîné en sont morts...), que chez moi, mon mari et mes deux filles fumaient, que dans mon travail ( aide- soignante en psychiatrie) c'était une tabagie permanente, que tous nos copains fumaient et que j'avais commencé à 16 ans, on peut voir que ce n'était pas gagné ...En plus, j'était très dépendante !Et pourtant , j'ai réussi du premier coup . Après avoir passé 5 ans à essayer toutes les méthodes , j'ai opté pour la plus radicale : suppression TOTALE du jour au lendemain . Et pour tordre le coup à un cliché ultra répandu : ce n'est pas une histoire de volonté ...mais de MOTIVATION ! et du bon moment pour le faire! Les premiers jours, c'était l'euphorie , et dès le départ, je n'ai pas cherché à éviter les fumeurs, j'ai simplement considéré que c'était LEUR problème et plus le mien, je m'en suis affranchie .Littéralement ! Les difficultés sont apparues progressivement au bout d'une quinzaine de jours , je ne ressentais aucune envie de fumer ( même en présence de fumeurs..)mais dès le réveil, les larmes ont commencé à couler ...et pour des bricoles, je ne pouvais pas les arrêter ....c'est ce qui m'a été le plus dur à gérer , ça a quand même duré 6 mois..!! J'ai aussi pris 10 Kgs ( je suis petite , en plus...) mais c'était secondaire , seule importait le fait de tenir et de durer ! Je n'ai jamais voulu essayer de " tirer une taffe pour voir ", je trouve ça infantile et dangereux! je révais souvent que je refumais( le cerveau n'oublie rien..), très vite on voit les réactions physiques : peau plus belle, cheveux brillants, voix plus claire, respiration/souffle plus profonde, meilleure estime de soi ..Oui, il y a une vie après le tabac ! Tous les ans, à la date anniversaire du sevrage , je me félicite personnellement , et je ne considère jamais que c'est acquit : comme un ancien alcoolique, on reste TOUJOURS vulnérable , même des années après ... Ne pas oublier :" Plus le corps est fort, plus il obéit, plus il est faible , plus il commande "( JJ Rousseau).Je souhaite à ceux qui " choisissent une autre vie" de réussir et de tenir . On vaut bien ça !!! Cordialement Calico
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Anonyme (58 ans)
Nationalité France
04 octobre 2020

Le tabac c'est un gros business de l'état. Votre dealer s'il était sincère obligerait les fabricants à réduire chaque année le taux de nicotine et ainsi sevrer TOUT le monde...Mais les taxes sont plus importantes que votre vie, la vérité de la bien pensante c'est rien d'autre que ça...! et puis se développe à vos dépends un autre business celui de l'arrêt du tabac, on vous vend toutes sortes de choses, du patch à l'hypnose au pack arrêt etc etc, et puis...on vous ment en vous disant qu'arrêter de fumer n'est pas si difficile...le but étant que vous soyez le moins armé possible, le moins prêt possible pour favoriser votre échec...imaginez un sportif a qui l'on ferait croire que c'est gagner d'avance et qui ne se préparerait donc pas mentalement en fonction de la réalité. Arrêter de fumer est difficile, long, vous souffrirez longtemps, moins durant certaines périodes, mais...rien n'est gagné ça reviendra... voilà vous savez vous allez pouvoir vous préparer à la hauteur du défi... un moins sans tabac... une goutte d'eau dans la mer, d'autant que le premier mois est le plus facile...Laisser tomber tous vos remèdes miracles...qui encore enrichissent les autres...allez vous encore longtemps vous laisser plumer par l'état et tout son réseaux... Prenez une calculatrice et chaque jour faite tourner le compteur sous vos yeux plusieurs fois par jour à chaque journée sans tabac comptez le nombre d'heure que cela fait, puis en jour, puis en mois puis en années faites ce calcul autant de fois par jour que votre esprit est torturé, faites aussi sur un calendrier une croix chaque jour celui de l'argent que vous économisez ainsi x fois 10 euros par jour...au départ fait le traitement des patchs mais là encore ne soyez pas aussi optimistes que votre pharmacien, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué... ne faite pas 21 mg 3 mois mais 5 moins...puis 14 mg 4 moins puis 4 mois aussi en 7 mg...Faites aussi le ménage autour de vous, famille amis, et toutes les occasions qui amènent à fumer / fêtes/ sorties etc il faut décider faire un choix et si tenir sinon ne faites rien et continuez de vous consumer jusqu'au bout. La semaine dernière un type de 40 ans marié avec deux petites filles, et avec qui je travaillais m'a dit j'aurais du faire comme toi...il croyait que ça n'arrivait qu'aux autres......... le cancer de la gorge, on lui a fait un trou pour qu'il puisse encore un peu respirer, mais il ne peut plus parler et...pour combien de temps encore, et sa femme? et ses enfants dans tout ça ? bien sur il ne travaille plus et il ne voit plus personne...les amis, qui en signe de détente vous tendent une...bonne clope. J'ai comme vous tentez des dizaines de fois j'ai TOUT essayé, alors pourquoi j'ai réussi la dernière fois c'est quoi la différence ! et bien je vous l'ai dit la différence c'est que cette fois j'étais prêt mentalement je savais que ce serait dur très dur et long...qu'il y avait un cap..à passer pour être en fin LIBRE. / cela fait 782 jours, je continue de tenir mes comptes chaque jour mais aujourd'hui je le fais juste pour le plaisir, 18768 heures et 7820 euros mis de côté en plus...Mais il y a tout le reste aussi le confort de vie, la santé...et quand l'état annonce une énième augmentation du tabac à présent ça me fait RIRE, car l'état...Le premier mois c'est de la rigolade ça on le sait avec les autres mois...ne vous faites pas avoir les 8e 9e 10e ça va mieux, bonne période...ne relachez pas votre vigilence vous n'ête pas sortie d'affaire, je me souviens encore du 15e 16e et 19e mois... mais depuis 6 mois je ne souffre plus du tout, plus RIEN et je me dis que si c'était à refaire je le referais bien plus tôt ! quand je pense que certains ose vouloir la légalisation du cannabis...et son cortège funeste. Ne lâchez rien.
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Nathalie (48 ans)
Nationalité Francaise
17 février 2016

J'ai 48 ans et j'ai commencé de fumer à 13 ans. C'était les parents, la famille qui me proposaient lors des fêtes en me disant "une petite clope" c'est rien, sauf que cela est devenu pour moi ma "béquille". A 20 ans je fumais un paquet et demi par jour. J'ai arrêté de fumer il y a maintenant 8 ans. J'avais déjà essayé plusieurs fois d'arrêter, plusieurs méthodes aussi et après plusieurs rechutes je ne fume plus. Cela a été un long travail sur moi-même. En fait j'ai mis deux bonnes années pour arrêter de fumer complètement avec arrêt et rechutes. Alors j'ai recherché des témoignages et une amie m'a parlé de ce site et j'ai lu et relu plusieurs témoignage et cela m'a permis de mûrir et tester ma motivation et de me sentir comprise. Au début cela a été l'horreur, j'étais triste, c'est bête à dire mais je savais qu'il fallait faire mon deuil du tabac et rien que le fait de savoir que cela était irréversible de me dire tu ne pourras plus jamais fumer me terrorisait Ce site m'a aidé car pendant l'arrêt j'ai eu beaucoup de période de doutes avec des envies très fortes de fumer à nouveau. Quand le moral était au plus bas je lisais les témoignages du site et cela me redonnais espoir de savoir que d'autres étaient passés par là. J'ai même fumé en lisant les témoignages et puis un matin j'ai vraiment décidé d'arrêter. J'ai également lu un livre "la méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allen Carr. Aujourd'hui dans une soirée, il y a toujours une personne pour me proposer une cigarette, j'hésite toujours un petit moment et je revois le travail, la force qu'il m'a fallu pour y arriver et je repense à mes moments de grande solitude et tristesse à l'arrêt et cela me suffit pour dire non. Côté santé, au début j'étais souvent enrhumée, triste, irritable. Maintenant je peux mesurer les bénéfices de mon arrêt : - j'ai retrouvé mon souffle, plus jolie peau, sommeil amélioré, alimentation plus saine, diminution de ma consommation d'alcool, diminution de maux de tête, meilleure haleine. Financièrement je m'y retrouve et surtout je suis libre, je n'ai plus à me dire as tu pensé a acheté des clopes pour le weekend ? etc... L'année dernière lors du réveillon de l'an j'ai fumé une cigarette, j'ai eu peur je me suis dit ça y est je vais replonger et puis non j'ai pensé à nouveau à ce long parcours du combattant et je me suis dit non je ne veux plus le revivre. Je pense qu'il faut l'avoir décider et surtout prendre cette décision pour soi. Petite astuce qui marchait pour moi, à chaque fois que j'avais envie de fumer je comptais jusqu'à dix car je savais que l'envie durer que quelques secondes et ensuite je sentais l'envie qui s'estompais. Je vous souhaite de réussir dans votre décision d'arrêter et surtout de ne pas culpabiliser, si vous reprenez une cigarette et de vous rappeler avec fierté toutes celles que vous n'avez pas fumés juste avant et que vous recommencerez à arrêter jusqu'à ce que votre pensée se dirige vers autre chose et qu'arrive enfin la délivrance et la liberté. Nathalie
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Dylan (22 ans)
Nationalité Suisse
21 octobre 2015

Bonjour, j'ai arrêté de fumer depuis 1 mois et je dois dire que je ne pensais pas pouvoir récupérer autant vite. J'ai l'impression de revivre!! Je voulais faire part de mon expérience pour pouvoir aider d'autre personnes. Points positifs: Les matins je me levais et fumais une cigarette au réveil et ensuite je déjeunais. C'est quand même grave de se dire que je dois d'abord fumer plutôt que de manger. Maintenant je me lève tranquille et non stressé. Le fait de ne plus être fatigué constamment les soirs après 20 cigarettes dans le corps. Le fait de ne plus tousser les matins des glaires, ne plus puer à longueur de journée. Je porte des lentilles et javais souvent les yeux secs à cause de ces cigarettes et maintenant c'est fini. Je suis bien mieux en général et j'ai retrouvé la pèche la journée. Je me marre bien quand je vois tous ces "suiveurs" se geler les pieds dehors le matin à la pause. J'ai retrouvé l'odorat. Je n'ai plus besoin de stresser pour acheter des cigarettes, ou retrouver le briquet pour pouvoir en fumer une et me sentir justement moins stressé. C'est cette cigarette qui vous fais stresser exprès pour que vous voulez fumer. C'est quand même grave d'être un esclave de cette daube en tube. J'ai un cardio et oui j'ai 22 ans et je cours de temps en temps, et depuis une mois j'ai triplé mon endurance et ce juste en arrêtant. Le teint du visage est aussi hallucinant, en 1 mois ma peau a retrouvé toute sa couleur et sa fraîcheur et à 22 ans se voir dans le miroir et se dire qu'on fait plus que son age c'est quand même le combe. Ne soyez pas un "suiveurs" et gardez votre argent pour vous et pour vous faire de jolies vacances.. Bon maintenant les points négatifs: Je précise qu'à l'instant je peux dire que ces symptômes ont totalement disparu. Ils ont duré 2 semaines et la 3ème semaines ils ont diminués. J'étais irritable et chiant au possible sans compter que je me sentais mal et à moitié dans les vapes. J'avais la tête qui tourne pendant les premiers jours. On a arrêté ensemble avec la copine et elle est aussi super contente du résultat malgré toutes les disputes dues à cet arrêt. J'ai pris un kg et je m'en fou complètement, c'est pas grave du tout et ça ne se voit pas mon plus. Comment j'ai fais pour arrêter, il n'y a pas de remède miracle néanmoins quelques conseils: Faire un pacte avec sa copine et ses proches du genre si je m'énerve ce n'est pas grave et c'est normal. Partir sur le principe qu'on le fait pour sois-même et que si je m'engueule avec qqun à cause du manque, on s'en fou, la personne comprendra et si elle ne comprend pas tant pis pour elle! Faire des bonnes nuits de sommeil, ça m'a aider! Ne pas boire d'alcool, j'adore sortir et je me suis dit que si je sortais et que je voulais fumais je rentrais directement à la maison et tant pis si je loupe 2-3 soirées. La première soirée j'ai tenu 1 heures et ça m'a gâché toute la soirée et je m'en fou. Ce n'est pas grave!! Un conseil de ma copine qui me le dit souvent: prendre la vie cool et profiter, mais profiter sans se démonter la santé c'est possible en arrêtant cette m.. Se sortir les pouces du cul une bonne fois pour toute et se donner les moyens d'arrêter facilement. Pour les gars qui sont stressé comme moi à cause de l'arrêt, faites 20 pompes à chaque fois que vous voulez fumer et vous verrez après 200 pompes pendant la journée, ça va vite diminuer. On dit souvent que les drogues c'est mal mais il faut ouvrir les yeux et se dire que la drogue la plus puissante reste les cigarettes mais la seule différence c'est que ça a été légaliser et du coup ils se font tellement de tune avec cette m.. que ça restera légal et les gens continueront à penser que ça n'est rien et pas grave mais c'est faux! La vérité c'est que ça tue alors posez vous la question: Vous voulez vivre ou vous voulez mourir à cause d'une m.. pareil!! Bref voilà mon expérience. J'espère que ça va aider des gens qui se demandent s'ils veulent arrêter ou non! N'hésitez pas une seule seconde et foncez!! ++
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Laure (23 ans)

09 septembre 2013

J'écris ce témoignage pour célébrer mon année sans tabac. Je fumais un paquet par jour voir plus selon les occasions depuis bientôt 10 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain sans aucun substitut et aujourd'hui je pense être sur la bonne voie. Ce n'était pas mon premier essai mais cette fois, ce qui a changé et m'a permis de réussir cet arrêt est que j'ai réussi à m'imaginer non fumeuse pour le reste de ma vie ce qui n'était pas chose facile. Lors de mes autres arrêts, je m'étais toujours dit que je pourrai refumer quelques cigarettes en soirées quand je serai moins accro et donc je m'interdisais de fumer seulement pour mieux le faire plus tard. Proposeriez-vous un verre à un ancien alcoolique? Certainement pas et pourtant la cigarette est une addiction au même plan que peut le devenir l'alcool alors pourquoi ne nous comportons-nous pas de la même manière face à ces deux substances? Aujourd'hui, je suis prête à ne plus jamais, ho grand jamais, toucher à une seule cigarette jusqu'à la fin de ma vie et c'est ce qui me permet aujourd'hui de fêter ma première année sans tabac. Ça a été dure au début. Ni mon psychisme ni mon corps n'ont accepté cet arrêt. Les premiers mois, j'ai eu sinusites, bronchites, fatigue, boutons, énormément de tristesse et de désespoir et deux kilos en trop. Autant dire que les bienfaits promis se sont fait attendre pour pointer le bout de leur nez. Il faut du temps pour réapprendre à vivre sans cigarette et à changer ses habitudes. Pour moi, c'est seulement au bout de 6-8 mois que les choses ont été plus faciles et aujourd'hui je ne pense presque plus à la cigarette. J'ai plusieurs fois faillit reprendre non parce que l'envie était trop forte mais simplement parce que les sacrifices étaient trop éprouvants. Tout ceci pour dire à ceux qui ont arrêté il n'y a pas longtemps ou justement il y a un petit moment déjà mais sans voir le bout du tunnel qu'on finit par aller mieux et que le combat devient plus facile de jour en jour. Pour finir, une petite liste personnel de pourquoi arrêter de fumer pour ceux qui l'auraient peut être déjà oublié : plus (beaucoup plus) d'argent, vaincre la dépendance, éradiquer l'odeur de la cigarette et la mauvaise haleine, améliorer la respiration, diminuer le risque de cancer, améliorer l'aspect de la peau, augmenter la confiance en soi, être libre simplement de ses gestes (n'avoir pas besoin de sortir en permanence pour fumer, ne plus prévoir en avance le nombre de paquets à acheter, ne pas être stressé quand il n'y a plus de cigarettes), et tout bonnement arrêter une habitude qui n'apporte rien. Bon courage à vous, et si vous me lisez aujourd'hui c'est que vous êtes déjà sur la bonne voie car chaque petit pas compte.
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Philippe (43 ans)
Nationalité Suisse
08 janvier 2013

Après 25 ans de tabagisme à raison d'un paquet par jour (FRS 75'000.- dépensés pour du poison) j'ai arrêté net du jour au lendemain, ceci après plusieurs chocs dans ma vie liés aux méfaits du tabac (décès d'un copain, ma mère ayant des problèmes de coeur, ma fille qui a refusé que je l'embrasse car je puais trop et crachats noirs lors d'un footing). Là, j'ai dis STOP ça fait trop... Je dois dire que j'avais fais plusieures tentatives sans succès jusqu'à ce jour, mais cette fois, j'ai opté pour une approche psychologique différente, il est en fait très difficile d'arrêter quand on est persuadé d'arrêter quelque chose de bon, qui nous détent et de considérer la cigarette comme un soutient, comme une amie, ces convictions nous font peur d'arrêter et nous plongent dans une sorte de deuil et de petite déprime à l'arrêt . En fait c'est tout le contraire, c'est l'addiction qui nous fait réfléchir contrairement au bon sens, les non-fumeurs ont du bon sens eux (ils disent pourquoi dépenser pour quch qui tue et qui pue et ils ont raison) maintenant je sais que j'ai arrêté le mal sûprême et je me suis débarassé de mon démon qui m'a ruiné, mis à l'écart socialement, m'a empêché de me sentir bien, de sentir bon, d'avoir une belle peau, de belles dents, d'avoir une vie sexuelle vigoureuse, d'être mois stressé au travail et avec des amis (toujours penser d'avoir des clopes sur soi) etc etc...Croyez-moi arrêter de fumer en vaut vraiment la peine, un verre de vin a dix fois plus de saveur, même croquer une pomme vous fait plaisir (le goût est triplé par rapport à avant) et encore une chose de terrible, je sens les fumeurs qui passent à côté de moi et je me dis : c'est pas vrai tu puais pas comme ça pendant 25 ans c'est franchement dégueulasse !!! ALORS ALLEZ-Y ! Vivre sans cigarettes c'est génial et le sevrage sera plus facile si vous optez mon approche psychologique que j'ai mentionné ci-dessus, bonne chance !
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Patrick (53 ans)
Nationalité Française
31 octobre 2012

A l'époque nous étions très jeunes, pleins de vie et rien ne nous disposait à fumer si ce ne sont peut-être le contexte, la pub, la TV et les films. A cette époque, nous étions déjà soldats ou presque, des enfants de troupe. Univers exclusivement masculin, l'armée était sensée faire de nous des "hommes" mais beaucoup y ont découvert le tabagisme, l'alcoolisme et tous les excès liés à la vie cloitrée en collectivité. A cette époque, nos héros s'appelaient Joss, John, Garry and Co et tous, sans exception se déclinaient à l'écran cigarettes aux lèvres. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de regarder de vieux films comme "garde à vue", "les tontons fligueurs" ou des séries comme "le commissaire bourel", le nombre de cigarettes consommées à la minute par acteur est effarant ! A cette époque, la télévision n'avait pas encore envahit tous les foyers, le cinéma étant pour beaucoup l'occasion de voir des films, mais la publicité s'en donnait déjà à coeur joie. La cigarette était un mode de vie, un moyen de s'intégrer dans la société et même, un statut. Les non-fumeurs étaient quasi montrés du doigt, raillés par les potes et parfois même, par les proches. N'avoir pas fumé à l'adolescence, c'était comme être puceau à 15 ans, une aberration, un sacrilège, un outrage ! A cette époque, il nous arrivait de croiser les pensionnaires du lycée, les péquins comme on disait alors, et force était de constater que l'uniforme n'était pour rien dans l'usage du tabac. A cette époque, nous étions tous sportifs ou presque, ou bien on ne nous laissait pas le choix, et nul ne trouvait incohérent de pratiquer conjointement l'activité physique et le tabagisme, parfois juste avant une épreuve, parfois juste après, rarement pendant, quoique! De cette époque lointaine, je n'ai gardé outre de bons et mauvais souvenirs, que la pratique du sport et de la cigarette. 40 ans se sont ainsi déroulés et personne pour vous dire qu'il faut choisir. "Boire ou conduire" était juste le slogan qu'il fallait bien retenir, mais pour le reste... Je peux fort bien comprendre qu'aujourd'hui des jeunes se mettent encore et toujours à fumer, malgré les campagnes d'intoxication et de prévention, car le contexte n'a toujours pas changé... Outre le mal-être que l'on peut ressentir à un âge où tout se bouscule autour de nous, le mattraquage publicitaire n'a jamais cessé, remplaçant le Cow-boy et sa Marlboro, le flic et sa Gauloise, par un slogan conjugant à tous les temps le verbe "fumer", déclinant sous toutes ses formes le mot "tabac"... Hier la société se taisait et laissait faire, aujourd'hui elle ne cesse de hurler stop, arrêtez, prenez garre... car le tabac est en danger ! Depuis ces temps reculés, j'ai juste modifié ma façon de fumer. Enfant de troupe puis soldat et sous-off, la cigarette se devait d'être forte: alors elle était brune et le filtre était exclus. Il a suffit que l'armée remplace ses paquets dans les rations pour que la mode change et surtout, le regard de l'autre. Exit tous les sobriquets associés au fumeur de blondes, on n'avait désormais le choix de la couleur et de la forme. Du coup, l'irrascible fumeur de sans filtres brunes était retrogradé au rang d'antiquité, de hasbeen! En quittant cet univers machiste et rustique, je pensais tirer un trait sur ces pratiques d'un autre temps, mais il n'en fut rien. Je pensais que la présence de femmes au travail permettrait d'arrondir les angles, qu'il n'y aurait plus cette épée de Damoclès sur la tête "fume ou tu vas passer pour un extra terrestre"... La cigarette était à la vie ce que le gasoil était à la voiture. "Quoi tu roules en diesel ???" Tout s'est depuis démocratisé, le diesel a pris le dessus et la cigarette est montrée du doigt... mais pour combien de temps. Déjà, on entend poindre à l'horizon les méfaits de ce carburant sur la santé et la cigarette pourrait être réhabilitée ne serait-ce pour lutter contre un nouveau fléau, la drogue ! Aujourd'hui, j'ai 53 ans et je n'ai jamais cessé de fumer. Oh, c'est sans commune mesure avec les 2 ou 3 paquets de jadis: Je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je n'ai jamais pu ou su m'arrêter. J'ai bien essayé les patches, les gommes, les aiguilles and co mais c'était sans grande conviction. Certains ont fonctionné, 3 jours, 2 semaines voire 1 mois mais tôt ou tard, le contexte, la vie vous rattrapent et comme vous êtes encore indécis, elle n'a guère de mal à vous convaincre de revenir... Il y a 3 ans pourtant, j'ai décidé de recourir à nouveau au patch, non pas pour arrêter, juste pour réduire ma consommation et ça fonctionne. S'il m'arrive de l'oublier, la sanction est immédiate. Sauf que désormais, je suis devenu addict au patch et je n'ai toujours pas cessé de fumer. Lequel des deux aura ma peau, je l'ignore, car depuis 3 ans je souffre de migraines. Est-ce l'âge, le tabac, l'association avec le patch, un nouveau contexte ??? je l'ignore ! Mais je ne désespère pas un jour de trouver mon équilibre. Je gage juste que cela se fasse de gré et non, contraint et forcé par la maladie...
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Aline (29 ans)
Nationalité France
30 septembre 2009

Je suis dans un cycle infernal dont je n'arrive pas à me sortir: J'ai fumé pendant presque dix ans(déjà) un bon paquet par jour, sans avoir l'envie d'arrêter.J'ai alors rencontré mon actuel compagnon il y a un an et demi, qui m'a très vite fait comprendre qu'il ne supporterait pas indéfiniment cette satanée cigarette...celle du matin à peine réveillée, celle du soir juste avant de dormir, celles de la nuit quand je n'arrive pas à dormir, l'odeur de tabac froid sur mes vêtements, dans ma voiture...bref partout! Je n'ai pas tardé à réduire ma consommation: mon bonheur était un puissant facteur de motivation et ma volonté était très arrêtée. J'ai donc arrêté (le premier arrêt...) le 20 juillet 2008. J'ai fait le bilan: bronchites chroniques pendant des années, voix fragile souvent sujette à extinctions de voix ( or, je suis enseignante), rappels à l'ordre de l'ORL, capacité respiratoire altérée quand je fais du sport (en plus j'adore çà...), remarques répétées de mes proches inquiets de ne pas me voir décrocher, disputes avec mon homme anti-tabac à ce sujet.Ca pèse quand même lourd dans la balance... Et pourtant...J'ai repris en novembre 2008 et depuis, ce n'est qu'une succession d'arrêts(je ne les compte plus)et de reprises (où je m'impose un quota: 3 à 5 par jour). J'ai mis en oeuvre toutes les stratégies pour m'aider: patchs, puis gommes à la nicotine, lectures multiples sur le tabac et l'arrêt, sport 3 fois par semaine dans un club etc.Et je n'ai toujours pas rompu avec la clope. Comment trouver les ressources en soi pour arrêter pour de bon? Qu'a-t-il manqué pour que "ça marche"? J'ai une relation d'amour-haine à la cigarette qui est usante à la longue. Elle est celle qui va me donner l'illusion de mieux gérer mes angoisses, elle accompagne les moments de plaisir (en soirée) et de détente: j'ai l'impression que cette amie mortelle me colle à la peau. L'idée de m'en défaire m'est douloureux. Ce n'est pourtant pas une personne, elle ne m'apporte objectivement rien en termes de satisfaction et de bonheur, elle est source de calculs bas et mesquins de ma part, à cause d'elle je fais des arrangements avec ma conscience, encore à cause d'elle je culpabilise, je me déteste trop souvent. La clope gagne plus souvent que moi et ma faiblesse me navre. Le ras-le-bol est réellement là, la peur de faire "sans" est là aussi. à partir de ce samedi 3 octobre, il faudra que ce soit la bonne parce que je n'en peux plus de tout ça.
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Mélanie (35 ans)
Nationalité Suisse
23 juin 2009

Bonjour à tous (témoignage dans le but de motiver les fumeurs qui n'arrivent pas ou ne se décident pas à arrêter), J'ai fumé de l'âge de 16 ans à 35 ans env. 1/2 paquet par jour (sauf durant les soirées arrosées, alors là les 2 paquets y passaient !!) et j'ai arrêté le 2 juin dernier grâce notamment au livre d'Allen Carr, "la méthode simple pour arrêter de fumer" qui ouvre les yeux sur d'autres horizons que les fameux "fumer est mauvais pour votre santé" etc. Je tiens également un journal de bord où je note différents états d'âme et surtout ce qui m'aide beaucoup c'est que je vais sur des sites (comme celui-ci par ex.) où il est expliqué en détails exactement les dégâts que provoque la cigarette sur l'intérieur et l'extérieur du corps. A contrario, se renseigner sur ce que l'arrêt de la cigarette contribue à améliorer au jour le jour dans le corps est également très motivant, à savoir que l'on retrouve très vite du souffle, de l'odorat, une peau plus nette et des dents plus blanches, cela se voit très vite (je témoigne) ! Au bout de quelques heures seulement le taux de nicotine diminue dans le sang jusqu'à disparaître complètement, bref il y a des tas de choses positives qui se produisent quand on arrête de fumer ! Il n'est jamais trop tard et pour l'instant (je touche du bois) j'y arrive sans substituts ni médicaments car tous les jours je me dis que c'est la meilleure chose et la plus censée que j'aie faite dans toute ma (pas encore très longue) vie !! Ah oui, j'oubliais, super important : L'ARGENT ! Qu'est-ce que c'est agréable d'ouvrir son porte-monnaie et se dire qu'on a toujours plein de monnaie sur soi ! En plus je n'ai pas pris de poids, le fait d'arrêter provoque aussi l'envie de manger plus sainement et il est tout à fait possible de ne pas prendre de poids, ou très très peu, n'ayez pas peur de ça. J'ai deux enfants (2 et 10 ans) qui ont encore énormément besoin de moi, je n'ai pas envie de dépérir devant eux, en espérant que cette cochonnerie n'ait pas provoqué trop de dégâts en moi et qu'ils soient réparables ! BONNE CHANCE A TOUS LES FUTURS EX-FUMEURS ça en vaut vraiment la peine.
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Brigitte (38 ans)
Nationalité belge
01 février 2008

bonjour à tous, j'ai arrêté ce 14 janvier 2008, c'est ma troisième tentative....cela fait 17 jours que je n'ai plus fumée 1 seule bouffée mais là franchement, je n'en peut plus, je me bats tous les jours pour ne pas craquer...c'est dingue comme cela m'obsède par moment...la journée se passe bien, mais une fois le soir venu, là j'ai vraiment du mal....en plus tous ces gens qui me demande si je tiens le coup, on dit que ça aide, mais moi,ça m'aide pas, j'ai l'impression qu'on attend de voir quand je vais craquer et je me sens prête à replonger et j'ai peur...enfin voilà, j'avais un gros besoin de pousser ce "coup de gueule"...j'ai l'impression que cela paraît facile pour les autres d'arrêter, mais pour moi cela n'est pas facile du tout!!! je ne sais même plus ou est ma place, fumeuse ou non fumeuse? je ne comprends pas ressentir toujours aussi fortement l'envie après 17 jours d'arrêt, bref,la cigarette m'obsède, je ne veux pas la laisser reprendre le contrôle de ma vie, mais le combat est dure!!!! et pas gagner d'avance, de plus, elle est partout...je travaille dans une station service et je vends des dizaines de paquets par jour, mes amis sont quasi tous fumeurs....j'ai l'impression d'être plus mal dans ma peau en tant que fumeuse abstinente qu'en tant que fumeuse tout court, et ça n'a aucun sens....
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