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"paquets" (58)

Patrick (52 ans)
Nationalité Française
12 novembre 2012

Il est des chiffres qui ne causent pas ou qui sont trop éloignés de notre réalité pour nous atteindre. On a beau entendre que des dizaines de milliers de personnes en France décèdent chaque année de maladies cardio-vasculaires ou de cancer, nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Après tout, des millions d'autres dans le monde sont victimes de la route, d'accidents domestiques, d'épidémies ou encore des guerres, alors pourquoi culpabiliser les fumeurs ? Si encore tous les cancers et les maladies cardio-vasculaires étaient liés au tabagisme ! Toutefois, dans un contexte de crise économique tel que celui dans lequel nous évoluons, l'on se demande encore pourquoi des millions de personnes acceptent de voir partir leurs économies en fumée ? 78 la cartouche de 8 paquets de 30 cigarettes: c'était la dernière addition particulièrement salée dont j'ai dû m'acquitter. Heureusement, me suis-je dit, que je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour ! Pourtant, j'accepte de jeter chaque jour 2 par la fenêtre alors que je peste lorsque le carburant augmente de 0,05 !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque mois 60 par la fenêtre alors que je rage de devoir payer 10 centimes de plus la baguette, autrement dit, 3 / mois !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque année 720 par la fenêtre alors que je fulmine de devoir payer moitié moins d'impôts locaux !? Et que dire de tous ceux qui avouent sur ce site fumer ou avoir fumé jusqu'à 3 paquets jour : C comme s'ils brulaient chaque matin un billet de 20, comme si leur employeur les privait chaque mois de 600 sur leur salaire, comme si l'état les taxaient chaque année de 7200 en plus !!! Et qu'en serait-il si nous fumions en parfaite harmonie avec notre conjoint ? avec nos enfants ? A croire que les fumeurs sont tous des nantis ! Pourtant, c loin d'être le cas. Il suffit pour cela de regarder autour de nous : les SDF dans la rue, les élèves au sortir des lycées, les chômeurs devant pôle emploi, les files d'attente devant les restos du coeur... sont-ce des nantis ? Non ! Mais alors, comment arrivent-ils à bruler autant d'argent ? L'uro nous aurait-il déculpabilisé : qu'est-ce donc que 2/jour, 600/mois et même 7200/an ? Mais accepterions-nous de gaspiller autant si nous comptions encore en Francs: 13Frs., 4.000Frs. ou encore près de 50.000Frs chaque année !? ...
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Patrick (53 ans)
Nationalité Française
31 octobre 2012

A l'époque nous étions très jeunes, pleins de vie et rien ne nous disposait à fumer si ce ne sont peut-être le contexte, la pub, la TV et les films. A cette époque, nous étions déjà soldats ou presque, des enfants de troupe. Univers exclusivement masculin, l'armée était sensée faire de nous des "hommes" mais beaucoup y ont découvert le tabagisme, l'alcoolisme et tous les excès liés à la vie cloitrée en collectivité. A cette époque, nos héros s'appelaient Joss, John, Garry and Co et tous, sans exception se déclinaient à l'écran cigarettes aux lèvres. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de regarder de vieux films comme "garde à vue", "les tontons fligueurs" ou des séries comme "le commissaire bourel", le nombre de cigarettes consommées à la minute par acteur est effarant ! A cette époque, la télévision n'avait pas encore envahit tous les foyers, le cinéma étant pour beaucoup l'occasion de voir des films, mais la publicité s'en donnait déjà à coeur joie. La cigarette était un mode de vie, un moyen de s'intégrer dans la société et même, un statut. Les non-fumeurs étaient quasi montrés du doigt, raillés par les potes et parfois même, par les proches. N'avoir pas fumé à l'adolescence, c'était comme être puceau à 15 ans, une aberration, un sacrilège, un outrage ! A cette époque, il nous arrivait de croiser les pensionnaires du lycée, les péquins comme on disait alors, et force était de constater que l'uniforme n'était pour rien dans l'usage du tabac. A cette époque, nous étions tous sportifs ou presque, ou bien on ne nous laissait pas le choix, et nul ne trouvait incohérent de pratiquer conjointement l'activité physique et le tabagisme, parfois juste avant une épreuve, parfois juste après, rarement pendant, quoique! De cette époque lointaine, je n'ai gardé outre de bons et mauvais souvenirs, que la pratique du sport et de la cigarette. 40 ans se sont ainsi déroulés et personne pour vous dire qu'il faut choisir. "Boire ou conduire" était juste le slogan qu'il fallait bien retenir, mais pour le reste... Je peux fort bien comprendre qu'aujourd'hui des jeunes se mettent encore et toujours à fumer, malgré les campagnes d'intoxication et de prévention, car le contexte n'a toujours pas changé... Outre le mal-être que l'on peut ressentir à un âge où tout se bouscule autour de nous, le mattraquage publicitaire n'a jamais cessé, remplaçant le Cow-boy et sa Marlboro, le flic et sa Gauloise, par un slogan conjugant à tous les temps le verbe "fumer", déclinant sous toutes ses formes le mot "tabac"... Hier la société se taisait et laissait faire, aujourd'hui elle ne cesse de hurler stop, arrêtez, prenez garre... car le tabac est en danger ! Depuis ces temps reculés, j'ai juste modifié ma façon de fumer. Enfant de troupe puis soldat et sous-off, la cigarette se devait d'être forte: alors elle était brune et le filtre était exclus. Il a suffit que l'armée remplace ses paquets dans les rations pour que la mode change et surtout, le regard de l'autre. Exit tous les sobriquets associés au fumeur de blondes, on n'avait désormais le choix de la couleur et de la forme. Du coup, l'irrascible fumeur de sans filtres brunes était retrogradé au rang d'antiquité, de hasbeen! En quittant cet univers machiste et rustique, je pensais tirer un trait sur ces pratiques d'un autre temps, mais il n'en fut rien. Je pensais que la présence de femmes au travail permettrait d'arrondir les angles, qu'il n'y aurait plus cette épée de Damoclès sur la tête "fume ou tu vas passer pour un extra terrestre"... La cigarette était à la vie ce que le gasoil était à la voiture. "Quoi tu roules en diesel ???" Tout s'est depuis démocratisé, le diesel a pris le dessus et la cigarette est montrée du doigt... mais pour combien de temps. Déjà, on entend poindre à l'horizon les méfaits de ce carburant sur la santé et la cigarette pourrait être réhabilitée ne serait-ce pour lutter contre un nouveau fléau, la drogue ! Aujourd'hui, j'ai 53 ans et je n'ai jamais cessé de fumer. Oh, c'est sans commune mesure avec les 2 ou 3 paquets de jadis: Je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je n'ai jamais pu ou su m'arrêter. J'ai bien essayé les patches, les gommes, les aiguilles and co mais c'était sans grande conviction. Certains ont fonctionné, 3 jours, 2 semaines voire 1 mois mais tôt ou tard, le contexte, la vie vous rattrapent et comme vous êtes encore indécis, elle n'a guère de mal à vous convaincre de revenir... Il y a 3 ans pourtant, j'ai décidé de recourir à nouveau au patch, non pas pour arrêter, juste pour réduire ma consommation et ça fonctionne. S'il m'arrive de l'oublier, la sanction est immédiate. Sauf que désormais, je suis devenu addict au patch et je n'ai toujours pas cessé de fumer. Lequel des deux aura ma peau, je l'ignore, car depuis 3 ans je souffre de migraines. Est-ce l'âge, le tabac, l'association avec le patch, un nouveau contexte ??? je l'ignore ! Mais je ne désespère pas un jour de trouver mon équilibre. Je gage juste que cela se fasse de gré et non, contraint et forcé par la maladie...
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Isabelle (30 ans)
Nationalité FRANCAISE
22 juin 2004

J'ai eu beaucoup de mal à prendre la décision d'arrêter, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. Je manquais de motivation réelle. Je n'étais pas malade, financièrement je m'en sortais... Par contre je détestais fumer depuis un moment : l'odeur, le goût, la fumée... je supportais de moins en moins. D'après différents tests, je n'étais pas dépendante à la nicotine mais j'avais une forte dépendance psychologique, la cigarette réconfort en période de stress, la cigarette contre l'ennuie etc J'ai donc décidé que la date limite serait celle de l'anniversaire de mes 30 ans (qui n'a pas entendu 50 fois qu'il fallait arrêter de préférence avant 30 ans ?). Entre-temps, j'ai appris que je devais me faire opérer (rien de grave) et qu'il serait appréciable que j'arrête de fumer ensuite, ce qui m'a motivée un peu plus encore. Quelques difficultés financières au mois de mai ont fait que je n'avais ni l'envie ni les moyens de racheter une cartouche de plus pour finir le mois (je fumais + d'un paquet par jour parfois). J'ai donc acheté le nombre de paquets nécessaire pour pouvoir fumer ma dernière cigarette le dimanche 23/05 au soir, me disant qu'il serait plus facile d'arrêter en début de semaine (mon lieu de travail est non fumeur). Et voilà... dimanche 23/05/04, à 21h45, dernière cigarette du condamné... à vivre, lol ! Elle n'était pas super bonne en plus ! Bref... La première journée a été la plus difficile pour moi, j'ai cru que j'allais exploser, pleurer, tuer, devenir folle !!! Le soir même j'ai acheté un pack homéopathique, quelques dizaine de paquets de chewing-gum et de bonbons sans sucre, j'ai jeté tous les gâteaux et chocolats qui traînaient dans mon placard et me suis préparée une monstrueuse assiette de haricots verts. Le lendemain après-midi ça a commencé à aller mieux, et ça n'a fait qu'aller mieux tout au long de la semaine. Après il y a toutes les premières fois à passer : premier café le matin, premier café après le travail avec les copains fumeurs, 1ère soirée en boîte et apéro avant avec copains fumeurs etc... J'ai craqué 2 fois, le premier week-end en boîte de nuit j'aurais tué pour une cigarette, un copain m'a laissé aspirer une bouffée sur la sienne et je me suis rendue compte que c'était comme si je n'avais jamais arrêté, ça m'a fait peur !! Le deuxième week-end, j'étais super stressée, mal dans ma peau, pleins de problèmes m'étaient tombés dessus, apéro enfumé, j'ai aspiré un autre bouffée. Nous sommes aujourd'hui le 22/06/04, demain je fête mon premier mois avec deux écarts (2 bouffées) dans les 15 premiers jours. Je m'y attendais et ils ne m'ont pas fait culpabiliser. Depuis j'ai résisté à chaque envie de fumer en prenant sur moi. Je me suis faite opérée depuis et ça ne s'est pas trop bien passé... J'ai ressenti d'horribles douleurs (j'ai encore mal aujourd'hui après + de 2 semaines). Sachant que je ne supporte pas la douleur, j'ai traversé la pire période de stress que l'on puisse imaginer, j'ai ressenti un besoin de compenser en tenant une cigarette, même pas envie de fumer, juste de tenir la cigarette pour m'occuper les mains et l'esprit ! Et bien j'ai résisté ! (mais qu'est-ce que j'ai mangé comme chocolat !) Aujourd'hui je me sens optimiste, j'ai passé le plus difficile ! Alors allez-y vous aussi ! Croyez en vous et n'ayez pas peur de rechuter, vous êtes encore plus forts après !! Le plus difficile c'est de prendre une décision, pas de s'y tenir...
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Jihan (46 ans)
Nationalité Tunisienne
03 mars 2024

J'ai 46 ans, j'ai commencé les cigarettes a 15ans, je fume régulièrement depuis cet âge la valeur de 2 paquets par jour . Bien que je vie dans un mode de sportive . En 2016 j'ai réussi à arrêter grâce à l'e-cigarette , Donc c'était super pendant 4 mois, La vape était nickel avec l'arrêt définitif des cigarettes classique en parallèle . Je me suis remise, mais à la fin du 4ème mois j'ai eu une crise d'angoisse aigüe. Les causes sont une sorte de mélange entre des soucis personnels et le vapotage. Bref, j'ai repris le tabac de nouveau. Le mois dernier j'ai eu quelques soucis de respiration (je suis toujours dans le mode sport ) je suis passée chez mon docteur qui m'a imposé l'arrêt immédiat du tabac car je commence sérieusement les probémes pulmonaires sérieux. Mais puisque dans ma tête c'était impossible, j'ai donc décidé de le faire autrement, le retour a la vape, Donc j'ai passée 2 semaine a baisser petit à petit ma consommation de cigarette, de 20 à 15 à 10 et 9. Et la je suis passée à la e-cig en coupant totalement avec la classique. Maintenant, cela fait une semaine sans cigarette juste je vape avec 3mg de nicotine pour des premiers résultats excellents, je dors et je me lève bien, je respire mieux sans les douleurs que j'avais dans mes poumons. C'est vrai que je suis au début , mais d'après tout ce que j'ai vécu , je conseille fortement le passage à la vape et d'abandonner les cigarettes. J'espère un jour pouvoir me libérer définitivement .
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Anonyme
Nationalité francaise
28 décembre 2023

Pour ma part j'ai commencé à fumer régulièrement et sérieusement à partir de 14 ans , Autant que je me souvienne, avant d'arrêter je tournais entre 12 à 15 clopes par jour. J'ai arrêter en janvier 2020, après presque 15 ans, sans le vouloir, de la façon la + naturelle qui soit, grâce à la cig électronique. En fait 15 cigarettes par jour ne me suffisait pas, et à la base, je n'ai pas acheté la cigarette électronique dans le projet d'arrêter, mais simplement pour venir combler le besoin de cigarettes supplémentaires dont j'avais envie mais que je ne m'autorisais pas à fumer. C'est l'arrêt que je vous souhaite à tous et à toutes car au début je cumulais les 2, et pas si longtemps après, je me suis rendu compte que j'étais passée de 15 à 12 ; de 12 à 10 ; de 10 à 5 et que ces 5 cigarettes ne m'apportaient rien de + que la vapoteuse. Vous l'aurez comprit, j'ai arrêté de fumer sans le vouloir. Je m'autorisais à fumer une cigarette ou 2 en soirée par plaisir, mais je savais que je ne ferais plus parti de ceux qui rechuteront dans la cigarette avec tout ce que ça implique (odeur, goudron etc). Voila 3 ans que je vapote (beaucoup), et la respiration sifflante + la toux chronique m'inquiètent. Aujourd'hui j'ai acheté ma première boite de patch nicotinique, un peu à contre volonté car j'adore vapoter. La démarche d'acheter la boite de patch, m'a vraiment laissé une impression bizarre, difficile à expliquer, je me sentais presque honteuse d'en être arrivé au stade de trouver un substitut, de ce qui est déjà considéré comme étant un substitut. Mais ce sentiment est vite passé : en fait c'est la démarche la + bienveillante qu'on puisse se faire. N'oubliez pas que seulement une cigarette de moins par jour, fait 365 cigarettes de moins en fin d'année, soit une petite vingtaine de paquets, et presque 200 euros d'économisés. Alors imaginez 2 cigarettes de moins :') Commencez par quelque chose et prenez soin de vous tous
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Maria
Nationalité Suisse
10 avril 2023

Bonjour à tous! Je voulais faire part de mon témoignage que j’espère pourra vous aider. J’étais une grosse fumeuse depuis plus de 20 ans environ 1-2 paquets par jour… (20-40 cigarettes). C’est ma deuxième tentative d’arrêt. L’année passée j’ai tenu 6 semaines et suite au décès de mon père et problèmes professionnels j’ai trouvé réconfort au près de mon amie toxique: la cigarette. .. inutile de dire que j’ai très vite repris mes mauvaises habitudes… Il y a 18 jours j’ai décidé d’arrêter de fumer, parce que avec mon mari nous essayons d’avoir un bébé et ça prends du temps car j’étais une grosse fumeuse… et aussi j’en ai marre de fumer… Je me suis bien sûre faite aidée par qq séances d’acupuncture de psy et les Patchs un peu sous dosé au début pour ma consommation de cigarettes. Il y a 12 jours soit j6 d’arrêt avec mes béquilles (Patch acupuncture séances psy) le manque est insupportable alors je viens sur ce site pour me motiver… je lis les différents témoignages et au lieu de m’encourager je me sens nulle, pas assez motivée. Plus je lis les témoignages plus j’ai l’impression que ca a été facile pour les autres et moi j’y arrive pas. J’ai l’impression de manquer de volonté…je me dis même la dernière fois c’était plus simple j’avais plus de volonté.., Alors se passa ce qui devait se passer J7 j’ai fait une rechute et j’ai acheté un paquet et je l’ai fumé en entier ….. j8 je décide de ne pas me laisser abattre par cela…je me suis dit je continue peut être ma volonté reviendra…. Alors j’ai continué mon arrêt… La rechute m’a permise de mieux comprendre ma dépendance et de mieux contrer les moments de fortes envies! J’ai aussi réalisé que ce n’était pas un manque de volonté mais seulement une dépendance tellement forte… J’avais associé la cigarette à un support pour surmonter le décès de mon père…. Bref je me perds… Hier j’ai de nouveau eu une grosse crise alors j’ai lu les composants de la cigarette et toutes les saloperies que l’industrie de tabac y met pour nous rendre complètement accro… la dépendance n’est pas seulement au nicotine mais tout ce qui compose la cigarette….a la fin de ma lecture je me suis dit si je veux fumer je devrais avant boire de l’acétone(1 des composants).., ça marche pour le moment … je ne sais pas combien de temps…j’espère pour toujours parce que je veux me libérer de cette prison! Aujourd’hui J18/11 sans une cigarette (oui je compte ma rechute comme faisant partie de l’arrêt ) j’ai envi de dire à celui /celle qui est en difficulté, celui/celle dont le Craving ne passe pas après 3 minutes…, celui/celle qui a l’impression que c’est impossible qu’il /elle n’est pas seul/e. On n’est pas tous armé de la même manière face aux dépendances… la nicotine n’est pas le seul composant de la cigarette qui rend dépendant il y en a d’autre c’est pourquoi les Patch apaisent mais n’enlève pas totalement l’envie. La volonté seule n’est parfois pas suffisante et finalement il/elle gagnera la bataille finale! Force et courage à tous!
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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gato (64 ans)
Nationalité francais
17 octobre 2021

Bonjour. J ai arrêté de fumer le 3 janvier 2012 et depuis je n'ai plus touché une cigarette. Je fumais 2 paquets de Marlboro par jour et parfois plus. Ce matin la, 5 hrs du matin, partant travailler j allume ma cigarette. Apres 2 bouffées j'ai jeté la cigarette en disant plus jamais. j ai gardé un paquet et le briquet dans la poche pendant 15 jours. J ai fait cadeau de mon paquet et de mon briquet . je n'ai plus touché une cigarette depuis ce jour la. J ai oublie de dire que j'ai profité d avoir une bonne crève pour arrêter de fumer.
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Fiona (28 ans)
Nationalité Belge
22 septembre 2021

Bonjour, je voulais inscrire ça quelque part et cet endroit me semble tout désigné pour le faire. Voilà maintenant 1mois que j'ai arrêté de fumer. Une première cigarette à seize ans, un premier paquet à 18, suivi d'un autre, et un autre " Exceptionnellement. Pour les vacances. Pour se faire des amis en soirée. Parce que c'est rock'n'roll" Les paquets durent d'abord un mois, puis une semaine, puis une journée, puis quelques heures en soirée... A vingt ans, j'étais une vraie fumeuse bien accrochée. L'idée de décrocher ne m'est pas venue tout de suite. J'avais vécu un décès, j'étais déprimée. La cigarette accompagnait mes insomnies et je me fichais des risques bien connus qu'en tant que fumeur, on repousse dans un coin de sa tête en se disant que ça n'arrive qu'aux autres. Je pouvais arrêter plus tard, ce serait facile. Mais voilà ! Arrivée à mes 26ans, je commençais à faire les frais de ce que les réalisateurs de films qui nous vendent des fumeurs glamours oublient de nous montrer : je me réveillais le matin avec la migraine, le teint gris, les cheveux et la peau ternes... Et que dire de la toux grasse, les glaires, l'haleine atroce. Charmant. Mais ce n'est pas le pire. Je chante depuis toute petite, j'adore ça. Et je commençais à manquer de souffle, à perdre ma voix, à tousser au milieu de la chanson, à ne plus savoir monter dans les aigus... Ça me déprimait de ne plus arriver à chanter correctement. Mais plutôt que d'arrêter de fumer, je me bourrais de miel en me persuadant que ça arrangerait tout puis progressivement, j'ai espacé mes moments musicaux car j'avais honte de ne plus être à la hauteur. La situation ne s'arrangeait pas à tous les niveaux. Paradoxalement, plus je déprimais de mon bilan physique piteux, plus j'augmentais ma consommation de cigarettes. J'ai essayé d'arrêter plusieurs fois ces deux dernières années, sans tenir plus d'une semaine. Et évidemment, chaque rechute me faisait reprendre de plus belle mais chaque essai me montrait aussi que c'était possible. Le plus dur à l'arrêt, c'était les sautes d'humeur et les soirées. Une dispute ou une soirée sympa et je craquais direct. Est ensuite arrivé le covid, le confinement et j'ai pris 6kg par dessus le marché. C'est en sortant faire des footings que j'ai réalisé à quel point la cigarette avait tout détraqué. Je n'avais plus aucune condition physique. J'ai encore essayé d'arrêter, j'ai encore craqué... jusqu'au mois dernier où, au comptoir de la pharmacie, au moment de payer mon shampoing anti pelliculaire (oui parce que la cigarette provoque ça aussi, si c'est pas la classe...) j'ai décidé d'acheter des patchs. Et me voilà un mois plus tard, un mois sans clope. Le bilan d'un non fumeur est quand-même beaucoup plus sympa : mes cheveux brillent et sont en bonne santé, ne sentent pas la fumée, ma peau est mille fois plus nette, je retrouve ma voix, mon souffle, ma forme. Je cours maintenant sans paraître à l'agonie et quel plaisir de retrouver les odeurs, le goût, de l'énergie... Bref, je me sens confiante cette fois-ci, je me sèvre sans me brusquer grâce aux patchs. Il m'arrive même d'oublier d'en mettre un et de tenir toute seule sans ressentir de frustration. Je ne veux pas craquer. La vie est bien plus agréable quand on n'inhale pas du goudron par paquet de 20 ! Je ne me sens pas encore non fumeuse et toujours en danger par rapport à la cigarette. Je sais que c'est quand je me sens trop sûre de moi que je peux craquer. Je n'accepte aucune cigarette "Exceptionnellement" parce qu'elle aurait un goût de déjà vu. Il faut être réaliste, quand tu te colles des patchs de nicotine sur les cuisses, c'est bien que t'es une droguée. J'espère pouvoir y penser en rigolant bientôt. Bon courage à tous et à toutes !
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Georges (67 ans)
Nationalité Allemagne
09 août 2021

Je fus un fumeur invétéré, et au moment de ma prise de décision d'en finir avec le tabagisme je consommais deux paquets de cigarettes par jour...Et de ces cigarettes de tabac brun qui empestent, sans filtre, celles-là qui étaient distribuées dans l'armée dans les années"60". Conscient des désagréments que générait mon comportement auprès de mon entourage, du mauvais exemple que je donnais à mes enfants, des effets néfastes sur ma santé (et nous n'évoquions pas à l'époque la notion de tabagisme "passif"!) et surtout la stupidité de mon geste, j'ai pris la décision de mettre fin " à la cigarette"; Il a fallu franchir la pas. En complément de mon analyse j'ai estimé que je n'appréciais en fait que quatre à cinq cigarettes par jour sur la quarantaine consommées, et que dans la mesure où j'arriverais à résister à celles-ci le combat serait gagné. Par ailleurs j'acceptais de moins en moins l'ineptie de ce geste dans lequel par amour propre je refusais de me reconnaître en lui... Fort de ces arguments, et étant conscient que le principe du "tout ou rien" était le seule valable, profitant d'une période de congé, j'ai mis fin, du jour au lendemain, à ma pratique. Clés de la réussite après la prise de décision: * savoir résister aux quatre ou cinq cigarettes qui nous semblent impératives ( le matin, après les repas..). Il faut savoir alors endurer l'envie durant une à deux minutes par cigarette, et se divertir pendant ce moment là. Au bout de quatre à cinq semaines l'intensité du besoin s'estompe pour disparaître complètement au bout de deux à trois mois. * avoir une volonté sans faille, ne plus accepter de porter une cigarette aux lèvres * faire de l'exercise physique * refuser de penser que nous sommes des victimes de la société et que le tabac (pour ne parler que de lui) nous permet de combattre le spleen. Après mon expérience, j'ai la conviction que seule la volonté et le bon sens permettent de mettre un terme à l'habitude de fumer. Je ne peux que laisser aux lecteurs de mon témoignage, le soin d'imaginer quels peuvent être mes sentiments envers les "patchs" et autres méthodes d'hypnose proposés par ci par là, et qui couvert d'apporter une solution aux inconditionnels du tabac recèlent une action commerciale très lucrative. Cependant, si l'une d'elles peut permettre d'aboutir, pourquoi pas! mais je reste convaincu que seuls la volonté et le bon sens constituent la clef de la réussite. Et que dire des belles sensations que le tabac nous a occulté durant toute la période où nous en sommes les victimes et que nous découvrons à nouveau dés qu'il a fini de sévir!
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