Témoignages

Les 5 derniers témoignages
Les témoignages les plus marquants
Déposer votre propre témoignage

Ex-Fumeurs
Ex-Fumeurs (292)
Motivations/Bénéfices de l'arrêt (39)

Fumeurs
Fumeurs (49)
Tentative d'arrêt (60)
Fumeurs Malade (20)

Entourage
Famille/Ami (17)
Non fumeurs (2)
Fumée passive (2)

Age
20 ans ou moins (3)
20 à 40 ans (124)
40 à 60 ans (203)
Plus de 60 ans (66)

Dépendance / manque
Dépendance/Manque (20)
Rechute/Echec (12)
Symptômes de sevrage (13)
Dépression/Anxiété (3)
Insomnies (2)

Méthodes d’arrêt
Méthodes diverses (83)
Substituts nicotiniques (32)
Livre Allen Carr (18)
Aide psychologique/soutien/solidarité (10)
appli Stop-Tabac (4)
E-cigarette / vapotage (24)

Maladies
Risques et maladie diverses (12)
Cancers (9)
Maladies cardio-vasculaires/infarctus (8)
Problèmes respiratoires (11)
Impuissance sexuelle (2)

Santé / bien-être
Problème de poids (3)
Pillule contraceptive
Beauté/Grossesse/Enfants (9)
Sport (14)

Industrie du tabac / société
Tabac chauffé
Politique et industrie du tabac (4)
Additifs
Joint et Tabac (1)
Autres drogues (1)
site Stop-Tabac (44)

Accéder par mots clés

Accéder par mots clés

"paquet" (92)

Roger (39 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

slm (24 ans ans)
Nationalité France
01 février 2021

Voila mon histoire commence a l'âge de 15 ans , je découvre le lycée je me confronte à un nouveau monde extra-scolaire et je ne connaissais pas encore la vie j'étais encore qu'un gamin face aux autres, ma mère me disait si on te tend une clope refuse-la illico presto ce que je faisais sans hésiter je la refusais, des mois passaient et la situation s'envenima et ma mère douta que je fumais alors que je ne fumais pas et elle était vraiment très dure avec moi alors que je n'y étais pour rien elle me terrorisait tous les jours, jusqu’à un jour tout à basculer , je prends ma première taf qui m'avais fait crasher mes poumons par terre " expression" bref , pour moi j'avais fait se choix donner raison a ma mère pour qu'elle me laisse tranquille mais sa n'a servie a rien sa n'a servie qu'à envenimer la situation ,bref tout les jours je crapoté une cigarette ... aujourd'hui j'ai 24 ans j'ai peut-être une angine de la poitrine j'ai eu plusieurs symptôme par rapport a mon thorax mais je n'avais pas le courage pour arrêter jusqu'à que j'en ai ça fait 5 jours que je me bats les jours... les plus dures étaient les 3 a 4 jours plus les idées noirs d'avoir peur d'aller au tabac pour m'acheter des chewing-gum et au final ressortirai avec un paquet... ce qui ma encouragé ( j'aime beaucoup l'argent comment tout le monde je pose un dilemme à mon père je lui dis si je continus à ne pas fumer tu me donnes les 10 euros chaque paquet de cigarette que je ne fume pas, il était d'accord en revanche lui il ma dit si je te donne l'argent des cigarettes pas fumer et que si je touche ne serait-ce qu'à une cigarette je se serais dans le regret de redonner l'argent que j'aurais économisé sans fumer ) c'est un très bon dilemme voila ça fait aujourd'hui 5 jours et 50 euros que j'ai économisé et je suis très fièr de moi et compte pas en rester la je vais me battre jusqu'à exterminer la dernière goutte de nicotine dans mon organisme de plus en plus que le temps avance et de plus en plus que le manque de cigarette deviens supportable j'ai arrêté d'un coup mais mais j’espère que les jours qui suivent ne vont pas me réserver des surprise ( et puis j'ai une phrase imparable si quelqu'un me propose une clope je lui dit " je n'ai pas besoin de fumer merci et si il me venait l'envie de fumer j'irai me servir à la source en gros je n'ai pas besoin de toi pour que tu me donnes des cigarette va te tuer tout seul moi je veux vivre )
Partager sur:     
Catégories associées:
• 20 à 40 ans
• Hommes
• Ex-Fumeurs

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Anonyme (48 ans)
Nationalité française
14 avril 2020

Bonjour, 29 jours sans tabac... J'en suis fière car j'ai déjà arrêter de 1999 à 2008 mais après ma reprise, malgré une cinquantaine de tentative d’arrêt je n'arrivais pas à dépasser les 21 jours (mon record!)J'ai commencé à fumer à 13 ans et à 14 je fumais déjà un paquet par jour... mon paquet de tabac à roulé durait 3 jours en moyennes.. Depuis quelques mois je respirais de plus en plus difficilement et ça me mettait la pression de devoir impérativement arrêter et vite... J'avais décider que ce serait durant mes 15 jours de vacances (qui ont coïncidé aux 15 premiers jours de confinements...) Bon, en bonne accro j'ai finis mes miettes de tabacs le lundi 16 et j'ai arrêté le mardi 17 mars. Je me suis motivée pour aller marcher tous les jours et je courrais même par moment, malgré ma bronchite asthmatiforme... Alors que j'ai horreur du footing!ça à durer le temps de mes vacances et je retrouvais du dynamisme. Dans un sens, le confinement m'a aidé, du moins au départ, car moins de sollicitation... L’arrêt est beaucoup moins facile depuis ma reprise du travail( 3h par jour en vente en boulangerie, avec un masque et un essoufflement du à ma bronchite) et le stress soit d'avoir le coronavirus et de le refiler aux clients âgés, soit de le choper vu l'état déjà lamentable de mes poumon... Ma reprise du travail à concordé avec un arrêté préfectoral d'interdiction des sentiers côtiers, chemin sur lequel je faisais mon heure de marche intensive.. J'ai arrêté de faire du sport à ce moment là, par contre je n'ai pas arrêter de compenser avec la nourriture, et ce ne sont pas les pommes qui remplace le mieux l'envie de cigarette chez moi! J'ai tenu une semaine au travail et là je suis en arrêt jusqu'au 21, avec pas mal d'angoisse et crise "d'immobilisme" pour ne pas être tentée... Du coup, vu que je mange beaucoup trop j'ai vraiment grossi et je me vois mal faire un régime en ce moment... Je ne suis plus motivée pour le sport non plus alors je désespère un peu car si je continu comme ça je ne vais plus rentrer dans mes jeans quand je reprendrais le travail..J'avais déjà un vingtaine de kilo en trop avant l’arrêt (cadeaux de mes diverses tentative d’arrêt...) C'est comme si une addiction à la bouffe avait remplacée celle à la cigarette et je n'ai aucunes clefs pour y faire face... Je me sens assez dépassée même si je reste déterminée pour restée non fumeuse... Bon, malgré tout je reste fière d'avoir réussi à tenir jusqu'à là et j'espère pouvoir trouver un truc pour mes crises de boulimie.... Si vous avez des tuyaux... Que la force soit avec nous ;-)...
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Frédérique (61 ans)
Nationalité Française
16 octobre 2019

Je voudrais vous soutenir dans votre démarche d'arrêt du tabac et vous donner la méthode qui m'a permis d'y arriver.. Dans 15 jours ça fera un an sans aucune cigarette alors que je fumais depuis l'âge de 18 ans un paquet /jour. et j'en ai 61. Quelques tentatives de diminution et un seul arrêt de 4 mois 15 ans en arrière. Je vous assure qu'aujourd'hui, je dis autour de moi "tout compte fait je croyais que c'était insurmontable et qu'en définitive c'était pas si dur que ça" 1- ma motivation l'an dernier, départ à la retraite, donc plus aucune contrainte de lieu pour fumer et du temps libre en plus..; Résultat: ma consommation a augmenté, elle est passée à 30 cigarettes/jour pension de retraite de 25% en moins que mon salaire, à 200 e/mois de budget Tabac, plus beaucoup de loisirs possibles 2-ma méthode J'avais essayé de diminuer avec des patchs mais ça ne marchait jamais, je mettais le patch le plus dosé à 21mg - je croyais qu'on ne pouvait pas en mettre plus- et j'avais toujours envie de fumer. Pourtant à 1 paquet/jour et des Superlight je ne comprenais pas. Puis j'ai lu un article qui disait que le dosage du patch n'était pas forcément en rapport avec le nbre de cigarettes, ça dépendait de la façon de tirer sur une cigarette et de l'imprégnation de l'organisme et qu'on pouvait mettre jusqu'à 4X21mg/24H Alors je me suis établi un programme, j'ai acheté les 3 dosages de patch J'ai commencé avec un 21mg et la moitié d'un 21, ce qui faisait 31.5 mg, pas d'envie de fumer et pas de nausée, cela pendant 14 jours, puis tout doux, j'ai diminué à chaque fois pendant 14 jours d'environ 4 mg par des combinaisons: 21 + la moitié d'un 14 (28) ; 14+ la moitié d'un 21 (25); un ( 21); 14 +la moitié d'un 7 (17.5); un (14) ; 7 +la moitié d'un 7 (10.5); un (7); et enfin et c'est important : la moitié d'un 7 (3.5). J'ai mis 4 mois et demi. Il suffit de trouver le bon dosage au départ. Voilà, j'y suis arrivée, je suis super bien, beaucoup moins essoufflée, je faisais de la gym, je me suis mise aussi au Golf, et je peux me l'offrir financièrement. J'avais développé un asthme il y a 6 ans,certainement dû à la cigarette, mon traitement contre l'asthme a été diminué par deux. Je me sens vraiment libre, mais il y a une chose aussi que je sais et sur laquelle je dois être intransigeante: JE NE DOIS JAMAIS REPRENDRE UNE SEULE CIGARETTE. Une personne tabagique l'est à vie. Une seule cigarette me ferait re-plonger. Vous verrez aussi, quand vous aurez arrêté, que la tentation est moindre qu'il y a quelques années, les gens fument de moins en moins. Allez-y Courage
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

gigi (45 ans)
Nationalité ch
01 avril 2018

Bonsoir Fumeuse depuis 31 ans Win rouge donc bien fort 30 à 40 cigarettes , étant très nerveuse cela m aidais pas , j ai pris la décision à 2 reprise d arrêter , la première fois j y suis arrivée en mangeant des caramel dur à chaque envie ou verre d eau , malheureusement suite à un décès d une personne très cher dans des circonstance dur j ai replongé et la d un paquet je suis passé à 2 c est comme si je devait récupérer un retard . Il y à 2 mois j ai à nouveau décider d arrêter , je voulais utilisé l E-cigarette , malheureusement elle était pas fonctionnel , mais mon envie d arrêter était toujours la . Dès mon salaire arrivé , direction un vap shop , la j ai regarder ce qui me convenait le mieux . puis je suis repartie avec ma vap , j ai donné mon paquet de cigarette à mon époux dans le magasin , il fût un peu septique . J ai commencer à baissé la nicotine , mes premières 6 mgr , puis 3mg , puis plus rien . cela en à peine deux semaine ,Aucun ressenti de manque si ce n est la recherche de briquet ou de cendrier le matin avec mon café lol . la cela fait un mois , et toujours au top malgré une catastrophe arrivée entre deux ou beaucoup on pensé que je retomberai , et bien non , Le fait de prendre des liquides sucré ,m a aidé à ne pas attaqué le frigo . Mon souffle va mieux , mon goût et plus développé , je dors mieux , C est juste super . Donc je conseil vivement à ceux qui veulent arrêter la cigarette de passé à la vape . il y en à de discrète et parfaite , enfin il y en à pour tous les goûts . Alors lancez vous
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Maryvonne (70 ans)
Nationalité Française
01 novembre 2017

Bonjour je fumais depuis... 50 ANNNEES... et en avril 2013, j'ai arrêté de fumer. J'avais utillisé des gommes, mais cela n'avait pas fonctionné (sur moi) j'ai essayé la cigarette électronique : j'ai fumé cette cigarette durant 1 mois, mais je tirai de moins en moins sur cette cigarette (j'avais commandé une cigarette électronique : sans goût, et surtout pas de tabac)... pour une raison personnelle, j'ai été hospitalisé 15 jours, je n'ai donc pas fumé du tout durant cette quinzaine, et en rentrant chez moi, je n'ai pas éprouvé le besoin de fumer... je ne crois pas au miracle, mais j'avoue qu'aujourd'hui, lorsque je pense à tout l'argent que j'ai jeté par les fenêtres, je suis bien contente d'avoir arrêter. Je pense qu'il ne faut pas faire une fixette sur l'arrêt, il faut essayer de décider d'un jour et jeter le matériel : paquet et cacher le briquet... J'ai vu des ami(e)s fumeurs replonger, mais il faut toujours persévèrer... penser aux 10 euros que vont coûter les paquet dans peu de temps... et surtout à tout ce que vous pourriez vous offrir en mettant cet argent de côté. Et on se sent mieux : au niveau respiratoire, et on ne sent plus ce tabac... pour les jeunes : vous ne sentirez plus le tabac froid lorsque aurez des copains et copines. Je vous souhaite à tous et à toutes beaucoup de courage/ J'avoue que pour moi, cela n'a pas été difficile du tout, mais, par contre, j'ai vu mon mari : il a souffert au moment de l'arrêt du tabac, cela a duré au moins 3 mois, il avait des tics nerveux, il a pris du poids, mais il a tout de même gagné : il ne fumait plus du tout. Il me disait : j'en ai marre d'être considèré comme un pestifèré...
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

PASCAL (57 ans)
Nationalité FRANCAISE
05 mai 2017

Putain de clop Le collègue est parti hier à la retraite, avec ses Gauloises blanches filtres. Haleine de chacal, à 59 ans, sa femme doit se boucher le nez. Mère courage. Et les 300 euros par mois , 3500 par an, 160000 après 45 ans. Ça fait un beau petit appart en bord de mer pour la retraite, non ? Un matin, temps humide, tousse et crache par la fenêtre ouverte de la voiture. J'arrive plus à respirer. J'en fume une dernière et j'arrête, promis. Mais j'y crois vraiment 10mn, ensuite j'en repioche une dans le paquet , avec le café. C'est inconscient. Pas grave, j'arrêterais plus tard, promis. Putain de réunion de deux heures, je m'assoie près de la porte pour pouvoir sortir en griller une, en fait deux d'affilée, discrètement. On me regarde avec condescendance au retour, sans rien dire. Certain, je sens la clop à trois mètres. L'autre nuit, mauvais rêves. Je me lève et j'en reprends une devant l'ordi. Puis deux ou trois avant de me recoucher une heure après. L'appart va sentir la merde au réveil. Là, ça fait quatre mois que j'en ai pas retouché une, la première fois depuis 45 ans d'enfumage continu à un paquet et demi par jour. Patchs et bonbons à la nicotine sont devenus mes nouveaux amis. En réalité, je ne suis même pas vraiment motivé d'arrêter, juste le choix de continuer à vivre, un peu. Pour ma compagne, qui ne disait pourtant rien quand je me recouchais en puant de la gueule.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

laurence (59 ans)
Nationalité francaise
15 janvier 2017

Bonjour à tous, Je vais avoir 59 ans dans quelques jours et j'ai arrêté de fumer le 14 novembre 2016. Je me souviens avoir commencé à fumer lorsque j'étais en classe de seconde. Au début, je n'étais pas une grande fumeuse, je n'avais pas les moyens et je me contentais des cigarettes infâmes fournies gracieusement par mon frère qui était militaire. A partir de ce moment, je suis devenue fumeuse "sporadique", le genre de fumeuse chanceuse qui peut fumer à l'envie, c'est à dire que je pouvais rester sans fumer, pendant des jours voir des semaines et puis je pouvais fumer un paquet entier en compagnie d'un fumeur ou selon certaines situations comme un concert, un week end entre amis, une sortie. j'étais devenue fumeuse accompagnatrice, celle qui ne fume qu'avec les autres. et là, je pouvais fumer à l'excès pendant deux jours et puis plus rien pendant des semaines. En gros, j'avais deux facettes, la non fumeuse qui ne pensait jamais à la cigarette ou la grosse fumeuse qui vidait un paquet dans la journée ou la soirée ! du coup, cette particularité m'a beaucoup servie lorsque j'ai attendu mes enfants car je n'ai eu aucun mal à stopper la cigarette durant ma grossesse et même plusieurs mois après l'accouchement et naturellement en aucun cas en présence de mes enfants. Ce comportement de fumeuse à deux faces a duré des années, pratiquement jusqu'à 45 ans. et puis, j'ai été hospitalisée en maison de repos pour une grosse fatigue et état dépressif. et c'est là que j'ai commencé à fumer selon l'expression que je n'ai jamais comprise, "comme un pompier". hospitalisée 10 jours, je fumais toute la journée, on nous ravitaillait en cigarettes le jeudi et on arrivait rarement jusqu'au jeudi suivant, la jonction était très dure. c'est donc tout simplement à l'hôpital que je suis devenue fumeuse accroc. a partir de là, je me suis mise à acheter mes cigarettes par deux paquets. Il me fallait en gros 2 jours et demi pour les fumer. Étant une très petite dormeuse, levée régulièrement entre 2h30 et 4h du matin au plus tard, je fumais surtout la nuit, une cigarette derrière l'autre. parfois je me faisais avoir et là je paniquais, je fouillais partout pour trouver une clope oubliée dans un coin. et ces jours là, à 6h30 le matin, j'attendais l'ouverture du tabac. et le cumul incohérent ne me faisait pas peur, on dit que les sportifs ne fument pas, et pourtant pendant 10 ans, j'ai pratiqué le sport à grosse dose, entre 8h et 10 h par semaine, et après chaque cours, je sortais fumer une cigarette. je tiens à ajouter que je n'ai jamais ressenti d'essoufflement particulier ou d'obstruction à une activité physique, j'étais infatigable et pouvais enchainer plusieurs cours de cardio à la suite. j'ai finalement arrêté le sport à cause d'une fibromyalgie. cependant je suis restée grande fumeuse et il ne se passait pas une semaine sans qu'on me dise d'arrêter de fumer car cela allait me rendre malade, me faire mourir. mes amis et ma mère naturellement, enfin tout le monde me conseillait d'arrêter car pour eux je fumais beaucoup trop. et là, j'affirme que je n'ai jamais décidé d'arrêter de fumer, c'était un plaisir immense dans ma vie, j'aimais ça et je ne ressentais aucun besoin de réduire ma consommation. la maladie, les photos, ça ne me faisaient rien, aucune réaction négative, aucun remord, je me sentais bien en fumant et les conséquences ne m'importaient aucunement. et puis voilà, au mois de novembre dernier, j'ai eu quelques soucis familiaux, j'ai replongé dans la dépression et le médecin m'a ordonné un arrêt de travail de 15 jours. Pendant cette période, je suis tombée en panne de cigarettes, c'était un vendredi vers 17 h. n'étant pas particulièrement en forme, j'ai décidé de m'en passer et d'attendre le lendemain pour aller en acheter et je m'en suis très bien passé, à tel point que le lendemain matin, j'ai repoussé le ravitaillement (par deux paquets comme je disais) à l'après midi et puis le soir est venu et je me sentais fatiguée pour sortir, j'ai décidé de repousser au lendemain matin, sachant que le dimanche, tout est fermé l'après midi pourtant, je n'ai pas ressenti un besoin extrême, j'ai encore repoussé au lendemain et au final et à mon grand étonnement, je n'ai jamais repris. ce qui est bizarre en fait, c'est que je n'étais pas dans l'optique de l'arrêt, même pas dans l'optique de la réduction, fumer était un plaisir auquel je tenais et du jour au lendemain, sans même m'en apercevoir, je suis devenue non fumeuse. L'envie s'est arrêtée comme par magie. On m'avait dit que pour arrêter de fumer, il fallait en avoir envie, un peu comme pour maigrir. mais moi, je n'en avais pas du tout envie, ça s'est imposé à moi et ce qui est extra, c'est que voir les autres fumer ne m'incite pas à reprendre. j'ai tenté une cigarette à Noël mais je n'ai pas pu la finir, et j'ai perdu totalement les gestes et la routine qui vont avec la cigarette. Jamais au téléphone sans une clope, la cigarette dès que je me lève, la cigarette à la sortie du train sur le trajet pour aller au boulot. Plus rien. Alors tout ça, c'est le rêve de tous fumeurs, j'imagine mais le rêve ne serait pas cauchemardesque si je ne grossissais pas à vue d'oeil. je ne me suis pas pesée cela m'épouvante, mais je pense avoir pris entre 3 et 5 kg depuis le 14 novembre. Je tiens à préciser que je ne suis pas une grosse mangeuse et que je n'ai pas changé mon alimentation depuis que je ne fume plus. et comme je ne suis pas une grosse mangeuse, je suis un peu paniquée car il m'est assez difficile de réduire mon alimentation pour perdre du poids. Je me donne quelques temps mais si je continues à grossir je pense que je vais finir par reprendre volontairement et ça m'ennuie beaucoup. J'ajoute que j'ai acheté une cigarette électronique et que je ne m'en sers pas. c'est même assez curieux car je ne déteste pas, j'ai juste pas envie. Si on m'avait dit que j'arrêterai de fumer du jour au lendemain sans aucun souci, mise à part la perte de poids, je n'y aurais jamais cru car ce n'était pas du tout dans mes projets. j'ai toujours dit que j'aimais fumer et que je prenais tous les risques qui vont avec. Mon gros souci en ce moment, c'est la prise de poids, je suis une ancienne anorexique et je vais avoir du mal à assumer une prise de poids, c'est certain.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Aïda (48 ans)
Nationalité FRANCO-SENEGALAISE
31 mai 2013

Bonjour, Dans mon pays le Sénégal, vous pouvez fumer n'importe où, dans tous les lieux publiques....Les paquets de cigarettes, Malboro, Dunhill sont à 80 centimes d'euros. Aucune publicité ne vous informe des méfaits du tabac. J'ai arrêté de fumer depuis 10 jours. Je fumais depuis trente ans, un demi paquet voir un paquet par jour. J'avais essayé deux ou trois fois, mais j'échouais au bout de trois, quatre jours.Si aujourd'hui, je sais que je ne fumerai plus c'est que je me suis rendue compte que ce n'était qu'une addiction et qu'il n'y avait donc aucune notion de plaisir. A partir de cette prise de conscience, la peur commence à vous ronger. Le sevrage physique, fatigue et cie s'estompe au bout de cinq jours...Le mental, dés que j'ai un coup de stress, je me focalise sur une phrase, "non pas de cigarette cela ne me sert à rien" et ça passe. La cigarette m'a empêchée de faire plein de choses. Il est impensable que l'arrête m'empêche de profiter de la vie pleinement. Je n'ai parlé de mon arrêt qu'à très peu de personnes. Ce site me suffit et je veux lire la joie dans les yeux de mes proches qui découvriront bientôt que je ne fume plus. Moi qui suis très dépensière, je sais que je viens de me faire un cadeau qui n'a pas de prix.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Christine
Nationalité France
02 février 2011

Depuis le 11 septembre 2009, je suis à la cigarette électronique et n'ai pas retouché de cigarette normale depuis. Je suis très satisfaite et fière de moi. J'étais grosse fumeuse, 1 paquet, un paquet et demi par jour. J'ai essuyé des échecs à chaque arrêt et tiens le coup avec la cigarette électronique. J'ai essayé plusieurs cigarettes avec des taux différents de nicotine et de saveurs. Avantages : Des résultats sur le souffle, la sinusite et autres se sont rapidement faits ressentir. Je n'ai pas grossi puisque je ne compense pas un manque, j'ai la gestuelle, ma sensation d'inhaler, une contenance. Je ne suis plus obligée de sortir dehors en soirée, je n'empeste plus le tabac et ai toujours une agréable haleine mentholée ou autre. Inconvénients : Pas de recule sur la composition et les effets sur l'organisme. Les saveurs sont excellents et du coup, je l'ai toujours à la bouche. Je n'ai pas envie d'arrêter, la cigarette électronique me suffit, je suis tout simplement passée à autre chose en me rassurant que ça ne pouvait pas être pire que le tabac, mais je souhaiterai en être certaine.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile