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Fabienne (41 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Je suis là Face à moi même Face à la réalité Face à ma stupidité. Je suis là, et je ne me comprends pas. Le pire composant contenu dans la cigarette est la DEPENDANCE... celle là même qui enlève la volonté, la détermination et une partie de la personnalité, incinérée sournoisement par ses soi-disant bouffées de plaisir ! La cigarette est une soeur de tout les instants, toujours présente, bien encrée dans nos poumons quand la vie nous déprime, quand le stress nous gagne, quand l'ennui nous prend, quand les sens s'ennivrent, quand la peur nous envahit, quand le manque est intolérable, quand l'habitude est insurmontable... Cette soeur fidèle pourrai être là jusqu'à nos derniers instants, le souffle court sur notre lit de MORT. Ce membre de la famille, cette compagne enfume notre esprit critique au point de ne pouvoir plus rien faire sans elle, d'avoir PEUR de vivre SANS elle et non AVEC elle, d'intoxiquer notre intimité d'une écœurante odeur d'esclavagisme. Je suis là, Face à moi même Face à la réalité angoissée mais pleine d'espoir et je dis NON à cette maudite fraternité.
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Pierre (56 ans)
Nationalité Française
10 juin 2021

Re bonjour a toutes et tous..voilà il y a 3mois je commençais une nouvelle vie suite à un infarctus qui je le reconnais a failli me coûter la vie. Qu en est-il 3 mois après ??un petit rappel j ai eu un artère complètement bouchée et une 2ème presque bouchée mais elles ont été débouchées avec les stents et une 3ème qui était en lambeaux mais qui a été reconstruite. Donc qu en est il 3 mois après, c est simple j en suis après visite médicale chez mon cardio a avoir une très bonne tension artérielle, et un cœur en pleine forme !! Mon hygiène de vie est celle ci et aux antipodes de celle que j avais avant beaucoup de poissons ♓ saumons ,sardines et maquereaux ,de viandes blanches telles que du blanc de poulet, de dinde et du veau,des fruits frais et des fruits secs, beaucoup de marche ,un peu de vélo 🚲 elliptique et banc de musculation et la récompense de tout ça , mieux dans ma tête , dans mon corps, des saveurs retrouvées, le goût et l odeur aussi.... un regret ?? Oui le jour ou j ai voulu " faire le beau " " faire le grand " et me mettre à fumer comme les autres !! Et la cerise sur le gâteau 🎂 c est 17 kgs en moins le plaisir de cuisiner a la vapeur de remplacer le sel par des epices et de revenir à des choses simples des légumes a volonté et sous toutes ses formes !! Je l avoue sans honte si j ai réussi a stopper net cette merde sans en ressentir le manque c est UNIQUEMENT grâce et a cause de la peur de mourir !!!! Alors réfléchissez bien avant d allumer votre 1ere ou prochaine cigarette 🚬..la vie vaut le coup d être vécue !! Il y a d autres vrais plaisirs !!
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Titi (24 ans)
Nationalité Francaise
29 avril 2021

Hier, je recevais une notification de Stop-Tabac : « vous avez arrêté de fumer depuis un an déjà ! ». Je ne m’y attendais pas ; cela fait déjà plusieurs mois que je pense très rarement à mon passé de fumeur. J’ai commencé à fumer à l’université, d’abord une cigarette de temps en temps, puis 3-4 par jour, jusqu’à atteindre un paquet par jour à l’âge de 22 ans. Au début, je pensais pouvoir me contenir à un faible nombre de cigarettes, mais l’addiction est forte et incontrôlable. Mon « déclic » a été de me rendre compte que je ne pouvais pas, et que je n’arriverais pas à contrôler ma consommation. Personne n’ignore les méfaits de la cigarette, mais ses effets négatifs paraissent lointains et n’étaient pas une motivation assez forte arrêter ma consommation. En revanche, me rendre compte que j’avais perdu le contrôle et que mes choix étaient souvent conditionnés par la cigarette ont été déterminant : manger en terrasse en hiver ; faire plusieurs aller-retours balcon-salon pour ne pas importuner avec cette odeur nauséabonde ; sortir du bureau pour la « pause clope », etc. Le site Stop-Tabac m’a beaucoup aidé, et je vais lister quelques petits conseils qui m’ont aidé et pourraient vous aider. 1. Trouver une raison pour arrêter autre que votre santé et dont vous voyez les conséquences sur vous de manière quotidienne ou du moins fréquente : influence sur vos décisions et vos activités (se forcer à prendre des pauses cigarettes en pleine conversation, par exemple). Personnellement, je trouve que la raison économique n’est pas non plus suffisante pour se convaincre d’arrêté, car l’argent économisé sera dépensé ailleurs. 2. Renseignez-vous sur l’addiction à la cigarette. Mieux la comprendre a été d’une grande aide au début. On se dit souvent « je fume cette cigarette car j’aime ça » (avec le café pour moi), mais en réalité ce n’est pas notre choix. Les articles sur stop-tabac sont très utiles pour mieux comprendre notre relation et attachement à la cigarette. 3. Boire beaucoup d’eau. Si vous avez envie de fumer, buvez un grand verre d’eau et attendez cinq secondes. Vous pouvez aller plus loin en vous lavant les dents, ce qui réduira nettement votre envie de fumer vu le goût cigarette-dentifrice. 4. Entourez-vous de personnes qui ne fument pas. Si vous laissiez auparavant fumer vos amis ou proches chez vous, demandez-leur de fumer dehors. C’est l’un des points qui m’a le plus aidé à arrêter de fumer, et vos amis comprendront facilement que vous ne souhaitez pas être tenté. N’accompagnez pas vos amis fumer dehors quand vous êtes à l’intérieur d’un bar, café ou restaurant. 5. Faites du sport. Peu-importe le sport, mais un sport que vous aimez. Pour moi, c’est la musculation et le badminton qui m’aident. Je ne peux pas reprendre la cigarette car je sais que cela me ferait souffrir pendant mes séances de sport, et je n’ai pas envie d’arrêter de les pratiquer. Bonne chance à tous. Même si vous reprenez une cigarette, ce n’est pas peine perdue. N’arrêtez jamais d’essayer jusqu’à réussir.
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Lila (34 ans)

17 mars 2021

Bonjour cela fait trois semaines q j’ai arrêté de fumer.. c’était le mercredi des cendres parce q j suis tombée sur ce « terme » parce qu’il était temps. 20ans de dépendance, d la peine à faire d randonnées en montée, le souffle coupé le cœur battant la chamade.. à 35ans seulement. J’ai arrêté trois jours puis j’ai craqué fumant une latte .. la latte qui anesthésie le cerveau qui lui fout un coup et qui arrache les poumons. Pis j’ai arrêté le lundi suivant. Dur très dur quelle drogue d merde! L’état devrait interdire cette substance bien plus addictive et dont il m’a ete plus difficile d me séparer q d la Coke et du joint. Envies obsessionnelles d clope, envie d sucré (normal cette salope est composée d 20% d sucre!!!!), déprime angoisse désespoir. Arrêt sans substituts si c n’est du millepertuis en tisane pour l’humeur et du cynorhodon en tisane pour « arrêter l’envie d la bouche »... quand l’envie est forte un thé « lap sang » (thé noir au goût/odeur fumé) très efficace ... du sport pour libérer les hormones d bonheur! pis l’envie passe à chaque fois au bout d quelques minutes elle s’en va faut tenir bon. Au bout d quelques jours l’odorat revient... quel plaisir en c printemps. Et le goût (tiens j pensais savoir mieux cuisiner, tiens ils sont immondes c sandwich industriels q j mangeais à midi), j ressens d odeurs d’enfance... la pluie dans l’air , le gazon... j grimpe une montagne avec plus d souffle, j cours sans aucune gêne pulmonaire. J respire enfin! Et petit à petit j’oublie l’envie d cette salope. Ne surtout pas craquer quand la faim te ronge « avant l’heure » et quand l’envie d sucre te prend (le sucre étant également une drogue). Ne pas abandonner.. regarder d documentaires sur la mafia d cigarettiers/meurtriers pour savoir le meurtre parfait qu’ils ont inventé. Les premiers jours étaient très dur, j ne me considère pas encore comme non fumeuse ayant encore envie d cette salope d temps en temps... n’abandonne pas, ne désespère pas, les angoisses et déprimes sont aussi là pour boucler qqchose qui nous ronge depuis longtemps laisser passer avoir d la patience et confiance. La satisfaction mais surtout les bienfaits sont o combien délicieux. Un élément toxique important d moins dans ma vie. Dieu merci sans toi j n’y serais pas parvenue. Ayez confiance en vous et en dieu si vous croyez en lui. Vous arrivez à vous défaire du manque... il ne faut pas craquer même pour une latte une taffe la taffe d trop qui te ramène à l’état desclave.
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
07 décembre 2020

Bonjour, à mon tour de laisser mon témoignage car cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté de fumer. J'ai eu envie de laisser mon expérience pour les personnes qui ne se sentent pas capables d'arrêter, qui pensent que la cigarette est plus forte qu'elles-mêmes; En effet, j'ai arrêté de fumer sans réelle envie, sans volonté, sans conviction, bref, sans être prête du tout. Je fumais depuis l'âge de 14 ans, au début j'avais mes petits paquets de 10 qui me faisaient 2/3 jours, et je suis très vite passé à un paquet de 20 cigarettes par jour. environ 1 paquet par jour, pendant presque 20 ans, sans jamais ne serait-ce qu'avoir l'envie d'essayer d'arrêter. Je me suis construite avec la cigarette, elle faisait partie de ma personnalité. Me retrouvant sans travail il y a quelques mois, et mon conjoint fumeur (mais beaucoup moins que moi) souhaitant arrêter, je me suis dit que c'était pour moi le moment ou jamais de faire une tentative puisque je n'avais plus le stress du travail, ni la tentation (collègues fumeurs). Alors un peu comme ça, je me suis dit: "fini ton paquet, et puis tu arrêtes, au moins ce laps de temps sans travail sera utile pour ta vie". Je n'avais pas du tout confiance en moi, je pensais bien sûr ne pas être capable de tenir plus de 2h. J'ai donc filé à la pharmacie acheter des patchs, des bonbons à la nicotine; sur internet acheter le livre d'Allen Carr, et au bureau de tabac acheter une petite cigarette électronique à cartouche! Malgré tout cet attirail, le soir même je pleurais toutes les larmes de mon corps en rêvant de redevenir une fumeuse qui s'assume (pfff, quelle bêtise, c'est comme si on disais "oui oui je sais que je vais mourir et je vous emm****!). ça a été vraiment très dur, mais je voyais chaque jour comme une victoire, comme un pas de plus vers une guérison. Je ne me suis presque pas servi des bonbons, les patchs pendant environ 1 mois et demi mais ensuite j'ai dû arrêter car je ne sais pour quelle raison, ils se sont mis à me faire des allergies insupportables, alors qu'au début je n'avais pas de problème. aujourd'hui je me sers encore de ma cigarette électronique, mais peu (une cartouche de 1.5mL me fait une semaine); elle est nulle cette e-cig et c'est volontaire! :-) je ne risque pas de trouver le vapotage aussi voire plus cool que la cigarette, car mon but est de me séparer aussi de la e-cig. Clairement pour moi, la partie n'est pas encore gagnée, car ma tête n'arrive pas à faire le travail de me détacher de cette cigarette, je me vois encore comme une fumeuse, je suis encore une septique des maladies causées par le tabac alors que j'ai les preuves sous le nez, je trouve toujours l'odeur agréable quand je croise un fumeur... Le chemin sera encore long et je suis restée dubitative concernant le livre d'Allen Carr, peut-être qu'il me faudra une relecture. Mais n'empêche "Je l'ai fait! , j'ai arrêté de fumer!" A moi la liberté de ne plus me préoccuper de mon stock de cigarettes, des horaires d'ouverture du bureau de tabac, d'être suffisamment en avance à un rendez vous pour avoir de le temps de "fumer ma clope", de laisser ma fille toute seule dans le salon pendant que je sors fumer dans le jardin, et j'en passe. Beaucoup de grands changements pour moi, j'ai un peu l'impression de m'être menti à moi-même depuis toujours et d'être aujourd'hui en train de construire une autre vie, que cette fois j'aurai choisi...
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Anonyme (36 ans)
Nationalité France
20 novembre 2020

36 ans et 1ère cigarette à 11 ans Mais quel regret ! Je ne suis pas du genre à regretter quoi que ce soit dans ma vie mais la clope, ooh que si! J'en suis à 19 jours d'arrêt et je gère plutôt bien, il faut dire que je ne sors presque pas et que personne ne fume chez moi donc pas tentée Les fois où je sens une odeur de fumée je suis en extase je l'avoue, l'envie est présente... Par contre, bizarrement j'ai peur d'y retoucher Peur d'avoir mal à l'œsophage et aux poumons Et puis je n'ai pas envie de me décevoir et de culpabiliser Ce n'est pas la 1ère fois que j'arrête de fumer mais j'espère que c'est la dernière et que je n'y retoucherai plus Je vous souhaite d'y arriver aussi Jahya
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Anonyme (28 ans)
Nationalité Française
09 septembre 2020

Bonjour, J'ai besoin d'aide. J'espère trouver quelqu'un qui va pouvoir nous aider. J'ai mon papa qui a 62 ans. Pour revenir en arrière et vous expliquer son passé avec sa grande copine, la cigarette. Il a commencé à l'âge de 14 ans et il n'a jamais arrêté de fumer ou alors sur une petite période. Elle l 'a toujours accompagné dans la vie dans les bons, comme les mauvais moments. Il est passé par des périodes pas du tout facile de la vie mais comme chacun. À l'âge de 50 ans premier signe de la vie, il a fait un infractus dans son camion car avant d'être à la retraite il était routier. Lui même s'est sauvé en appelant les pompiers. Il a pu s'en sortir avec l'aide de la médecine générale. Il était décidé à arrêter cette cigarette et a pris peur. Mais cela n'a pas duré longtemps aussi tôt l'arrêt maladie finit il reprend le rythme du travail et reprend sa grande copine. Et refume de nouveau 1 paquet par jour. Et voilà, au mois de juillet 2020 il me dit j'ai du sang dans les urines, et il me dit ce n'est pas la première fois cela m'a pris depuis l'âge de 60 ans mais avant ça ne durait pas longtemps. Là ça a duré trois jours et j'ai perdu du sang en grande quantité. Il va voir son médecin qui lui fait faire une échographie de la vessie , et là le verdict tombe il a deux polypes dans la vessie. Opération sous anesthésie locale avec ablation de ces deux polypes avec biopsie faites. Le résultat tombe samedi de la semaine dernière, ces deux polypes sont cancéreux. Il va avoir des rendez- vous médicaux qui vont compléter ce diagnostic. Aujourd'hui je l'ai eu au téléphone, je lui explique que je ne veux pas le perdre que je l'aime trop pour le voir partir maitenant. Je viens tout juste d'être maman et je veux que mon fils puisse partager du temps avec son grand père. La conversation est très silencieuse. Je lui demande d'arrêter de fumer. Il me dit mais j'ai déjà diminué je suis plus cas 7 par jours, mais je lui dis cette fois ci ce n'est pas diminuer mais arrêter complètement. La vie te fait de gros appels de phares, reçoient les. Pas de réponse silence dans la conversation. Je lui dis papa il n y a que toi qui peut choisir ce que tu veux pour ta vie. Je peux l'aider je suis hypnothérapeute je peux l'aider à arrêter de fumer mais il refuse. Il me dit je veux me débrouiller seul, et je peux le faire seul. Petit parenthèse il est seul dans sa vie n'a pas refait sa vie et il vit dans un appartement qui est imprégné de l'odeur de cigarette. Il ne sort pas beaucoup et n'a pas d'ami. C'est un homme très solitaire. Et lorsque je lui parle de la mort qu'il y a une personne sur deux qui meurt du tabac il me dit arrête avec ça. Comme un déni de la situation. Et aujourd'hui je vous demande de l'aide. J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse l'intercepter, et qui puisse témoigner auprès de mon père de sa vie, de ce qu'il a pu vivre avec la maladie, avec un cancer, ou bien même les étapes pour l'arrêt du tabac enfin j'ai besoin d'une personne qui puisse lui faire ouvrir les yeux s'il vous plaît. Je le vois le 25 septembre pour qu'on discute ensemble. Merci à vous d'avoir lu mon témoignage. Et merci pour ceux qui vont y répondre. Merci du fond du cœur. C'est mon dernier espoir pour qu'il puisse arrêter.
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement dû au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai dû sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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Anonyme (33 ans)
Nationalité Belgique
14 janvier 2020

Mes début de fumeuse: J'ai commencé à fumer à l'âge de 15 ans. Je voulais faire partie d'un groupe alors j'ai commencé à fumer. Pensant d'abord pouvoir gérer ma consommation et arrêter quand je voulais, je me suis vite rendue compte que je n'avais pas gagné de groupe d'ami et qu'en plus, j'étais dépendante. J'ai reporté mon arrêt du tabac à plus tard pendant longtemps. Ma méthode: Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives sans succès, j'ai arrêté depuis un mois. J'ai 33 ans et 3 enfants. J'ai d'abord diminué ma consommation pendant 1 an, et j'ai lu le livre Allen Car qui m'a aidé à avoir envie d'arrêter puis arrivée à 2 cigarettes, j'ai arrêté. Pendant 3 jours j'y pensais tout le temps, c'était difficile mais je savais gérer mon mental en reportant l'envie qui ne me quittait pas. Je suçais des bonbons à la menthe et à l'anis pour faire passer l'envie de fumer. Après ces 3 jours, le 4ème jour a été un soulagement, je pensais toujours à la cigarette mais je gérais vraiment cette envie. Ça devenait vraiment gai, parce que je savais que j'avais passé le pire et je sentais que je gérais. C'est un peu comme quand on joue à un jeu vidéo et qu'on est bloqué à un niveau puis qu'après de l'acharnement on y arrive. Après 2 semaines, je n'avais plus d'envie du tout. Comment je me sens: Aujourd'hui, après un mois sans tabac, il m'arrive d'avoir des flashs mais je les balaye de ma tête. Parfois après le repas j'y pense un peu mais c'est différent d'une envie. C'est un peu comme si j'avais changé de voiture et que je devais m'habituer aux nouvelles commandes. Nombres de kilos pris: 0 kg, pas de fringale. Mes bénéfices: J'étais asthmatique enfant, les désagréments étaient passés d'eux-mêmes à l'adolescence. La maladie est revenue petit à petit à cause du tabac. Après un mois d'arrêt, je n'ai plus besoin de traitement, je respire à nouveau correctement. Je commence à sentir plus d'aisance dans les activités physiques et je peux embrasser mes enfants sans cette odeur de tabac. La clé de mon succès: Une bonne préparation psychologique. Pour moi, arrêter d'un coup et sur un coup de tête, par exemple parce que j'ai une bronchite à cause du tabac, ça ne marche pas. J'ai vraiment dû prendre conscience que je ne voulais pas arrêter de fumer mais être une non fumeuse, pour toute la vie. C'est une longue préparation.
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Anonyme
Nationalité Suisse
07 janvier 2020

Sur un coup de tête, le premier janvier 2019, j'ai arrêté de fumer. Bien sûr, l'idée trottait dans ma tête depuis longtemps, mes essoufflements dès que je montais 5 escaliers ou essayais de reprendre mon vélo ainsi que mes quintes de toux les matins...commençaient à m'angoisser. J'ai donc arrêté comme cela, ce matin-là à 4 heures, un peu pompette, et surtout effarée de voir mes 2 paquets achetés le 31 pour fêter le nouvel-an étaient VIDES.... Eh oui, 40 cigarettes en quelques heures, pas étonnant d'avoir mal à la gorge, aux poumons et à la tête. J'ai donc décidé de ne pas en acheter avant au moins 2 jours, pour compenser.... A mon réveil, ce même 1er janvier, la tête bien embrumée, j'ai bien sûr tourné, cherché, je suis sortie sur le balcon, j'ai regardé les fonds de paquets vides, dépitée, et comme mue par une seule et unique pensée contradictoire: fumer-pas fumer, j'avais de la peine à passer à autre chose, mais j'ai tenu bon. Lorsque l'envie était trop forte, bien décidée à tenir le coup, j'ai simplement inhalé ( un peu seulement, et de pas trop près, bien sûr, on n'est pas masochiste non plus ) les cendriers débordants de mégots. Oui, la fête avait été belle, mais 40 clopes, beurk. Cet état m'a suivi durant les jours suivants.Aller fumer, mais finalement, ne pas fumer... La chose qui m'a énormément aidée a été l'invention de mon adolescente de fille qui m'a fabriqué des fausses cigarettes en pailles en plastique dans une petite boîte en carton comme un paquet de cigarettes. Elle m'a dit:" si tu as trop envie, tu fais semblants de fumer" Cette astuce m'a énormément aidée, car outre l'accoutumance à la nicotine, la gestuelle, les habitudes, la sensation buccale sont des manies difficiles à oublier, et l'envie de les assouvir peut nous entraîner à craquer. Donc, comme j'avais encore au moins envie de fumer chaque heure que Dieu fait, j'ai feinté mon cerveau avec ces fameuses pailles en plastique. J'avais l'air ridicule, mais pas tant que cela, finalement si on compare avec le fait de sucer ces tiges de tabac enrichi de produits toxiques et addictifs.... J'ai rempli ces pailles avec des cure-dents afin de retenir l'air et de m'approcher de cette sensation de succion... Pour le goût, j'y ai mis une petite goutte d'huile essentielle. Ainsi, l'illusion était presque parfaite. Après trois ou quatre jours de ce régime, j'avais toujours envie de fumer, mais l'odeur du tabac commençait déjà à m'incommoder un peu. J'ai retrouvé une cigarette derrière le canapé, ( reste de la fête) que j'ai fumée après avoir repoussé ce moment des heures durant: Résultat: je me suis sentie flouée. Cette cigarette qui me faisait tant envie depuis si longtemps a été consumée en un rien de temps, elle puait vraiment, m'a encrassé les bronches, et ... cerise sur le gâteau, je l'ai écrasée en n'ayant aucunement l'envie assouvie, au contraire! Une escroquerie totale! Cette conscience m'a aidée à définitivement arrêter. Libérée, délivrée :-)
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