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Anonyme (59 ans)
Nationalité Francaise
04 décembre 2022

Bonjour J'ai fumé à l age de 15 ans au lycée pour faire comme les autres ils m ont dit essaie tu va voir... j'ai tousser la première fois mais plus tard j'ai recommencé jusqu a m habituer si je me souviens bien le paquet était à 5 franc n ayant pas d argent je demandé de temps en temps aux autres et même des fois je volais 5 franc à ma mère ça c'était le début ensuite à 17 ans j ai eu mon premier boulot et j avait ma paye donc la je commençais a acheter un paquet pas tous les jours mais des que j avais de l argent ensuite je n'ai plus de souvenir de la quantité de cigarettes je fumais mais je fumais peu c est vers 25 ans que je fumais quotidiennement j étais toujours en forme pleine d énergie plus qu'il en fallait jusqu'à mes 53 ans - menopause et problème trop nerveuse et anxieuse - café et cigarette là totale - stress...je me suis déclenchée une gastrite cela dure depuis 5 ans et cette année encore gastrite avec bactérie helicobacter je prend des antibiotiques 12 cp par jour et dans 15 jours je dois faire un test pour savoir si la bactérie a été eradiquée j ai arrêté depuis 2 mois la cigarette... je suis toute molle... je n'ai plus la pêche que j avais je respire mieux c est vrai.. je me nourris sainement. Je ne compte pas reprendre car c est bien vrai ça détruit tout et en même temps ça vous anesthésie toutes les douleurs vous pouvez être malade mais avec ce poison on ne sent rien c'est quand vous arrêtez, voilà. Je vapote un peu, pas trop... je m occupe en fait. C'est la peur de la maladie qui vous fait arrêter. j ai arrêté sans patch, sans gommes et quand je suis avec des gens qui fument... ça me tente même pas! Je regrette d avoir commencé, j avais une bonne santé pendant 50 ans et aujourd'hui je me dit tout peut arriver avec ce poison qu on a inhalé depuis 45 ans... Quand on veut, on peut! Bon courage à tous!
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Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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Brigitte (41 ans)
Nationalité Liechtenstein
12 août 2021

Nous arrivons au mois de mai... Joli mois de mai... L'an dernier, je me disais " je vais m'arrêter"... "je m'arrête quand je veux, de toute façon, alors je vais m'arrêter"... 2 paquets par jour, l'odeur, la fumée, le smog, je l'appelais..., la toux du matin, la voix qui déraille, et souvent la peur ...d'en claquer, d'une quinte de toux qui mettrait mon poumon à la porte !Image répétée d'un humour internaute... et puis le mois de mai et son 31 sans fumée de l'OMS... Et que je me suis dit, pourquoi pas...Des "Chiche t'oses pas" et "de toute façon tu tiendras pas 3 jours" ont fusé autour de moi... J'ai des collègues adorables, heureusement d'ailleurs, car je partage plus de temps avec eux qu'avec ma famille dans une journée...mais ils sont un peu "blonds" comme on dit... Ce manque de confiance m'a vexée.. Oui je peux avouer: je me suis arrêtée de fumer pour leur clouer le bec et les laisser radoter sans fondement sur mon dos ! C'était le 16 mai 2019... Douze mois plus tard, on a cessé de m'en offrir le matin, avec un sourire sorcier, le petit clan parieur m'en félicite aujourd'hui, un membre du clan m'a même rejointe.... de ce bon côté de la barrière... Et on en rit encore... C'est la première fois que j'essayais de stopper la clope....Au début, je faisais la forte, l'odeur ne me dérangeait pas, je n'avais pas d'envie en sentant une taf me passer sous le nez... Et puis j'ai décider d'arrêter de me mentir ! Ca pue, je supporte plus ceux qui toraillent sous mon nez, et brisent la saveur de mes instants... Donc je suis devenue un peu intolérante... Chez moi c'est dehors... A part ce petit côté maniaque, l'arrêt du tabac m'a apporté un merveilleux voyage à Londres: j'avais honnêtement mis le prix de 2 paquets de clopes dans un cochon rose... soit 11,60 francs chaque jour... Lecochon est mort en février, le voyage a eu lieu et je n'ai pas dépensé la totalité de l'épargne !!! Et en meilleure close, ne plus fumer m'a rendu le goût de mes repas, l'odeur des fleurs, le souffle de mes longues ballades à pieds... mes chiens me remercient chaque jour... Je n'ai pas pris un gramme, parce que je n'ai pas remplacé ma clope par de la bouffe.... *Je suis déjà ronde, alors là-dessus j'avais du être très sévère avec moi-même :o)* Je ne peux qu'encourager ceux ou celles qui me liront de se lancer, sans entendre les railleries des amis qui diront "t'es pas cap"... Il disent ça parce que EUX ne sont pas cap.... Personne y croyait, le 16 mai dernier, personne ! (même pas moi, tellement ça me paraissait insurmontable !!!) Je suis fière aujourd'hui... et je remercie tous les gens de Stop-Tabac, où j'ai pris tout ce qui pouvait me servir pour garder le tracé de la victoire.... Je ne serai jamais plus une non fumeuse, je resterai une ex fumeuse, un peu comme les alcoolique abstinents. Sortir d'une drogue est continuer à vivre, et c'est merveilleux !
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Fabienne (41 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Je suis là Face à moi même Face à la réalité Face à ma stupidité. Je suis là, et je ne me comprends pas. Le pire composant contenu dans la cigarette est la DEPENDANCE... celle là même qui enlève la volonté, la détermination et une partie de la personnalité, incinérée sournoisement par ses soi-disant bouffées de plaisir ! La cigarette est une soeur de tout les instants, toujours présente, bien encrée dans nos poumons quand la vie nous déprime, quand le stress nous gagne, quand l'ennui nous prend, quand les sens s'ennivrent, quand la peur nous envahit, quand le manque est intolérable, quand l'habitude est insurmontable... Cette soeur fidèle pourrai être là jusqu'à nos derniers instants, le souffle court sur notre lit de MORT. Ce membre de la famille, cette compagne enfume notre esprit critique au point de ne pouvoir plus rien faire sans elle, d'avoir PEUR de vivre SANS elle et non AVEC elle, d'intoxiquer notre intimité d'une écœurante odeur d'esclavagisme. Je suis là, Face à moi même Face à la réalité angoissée mais pleine d'espoir et je dis NON à cette maudite fraternité.
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Sybille (26 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Bonjour, 2 ans dans 1 mois que j'ai arrêté de fumer !!!!! vous vous rendez-compte du chemin parcouru !! je n'en crois pas mes yeux, et pourtant, c'est possible. Cela parait difficile au début et puis finalement, les jours passent , les semaines aussi, puis les mois, et enfin 1 année, 2 années ... De mon côté, avec du recul, je me dis que j'aurai du arrêter plus tôt car finalement, ce n'est pas insurmontable d'arrêter la cigarette, juste un mental d'acier et le tour est joué. Je ne dis pas que l'envie ne reviens pas, c'est faux, de temps en temps, mon corps me dis : allez, vas y, juste une petite clope, lors d'un coup dur de la vie ou lors d'une soirée... mais ma motivation reste et pourquoi recommencer au bout de 2 ans ? il n'y a plus d'intérêt !! je revis depuis que j'ai arrêté. Plus de stress (car la clope fait stresser contrairement à ce que l'on peut penser), beaucoup plus d'odorat, plus de soirée passer sur le trottoir dehors, en plein froid .... si vous me lisez et que vous êtes en train d'arrêter ou bien que vous y songé, allez-y, jetez vous à l'eau, et tenez bon, ce ne sont que quelques mois à passer, quelques colères de plus, quelques kilos en plus (pour ma part : 4,5 kg), quelques doutes, pour finalement être fière de soi. N'est ce pas cela le plus important ? être fière de soi-même ? Pour ma part, je suis fière de moi-même . Sur ce, j'espère que vous serait à ma place bientôt en écrivant et en racontant vos 2 ans d'arrêt alors je vous dis, à bientôt et croyez-y, vous verrez, le monstre pour arrêter cette cigarette, ce n'est que vous-même !!!!
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Satch (28 ans)
Nationalité Française
28 avril 2021

J’avais 26 ans et pourtant quelque chose clochait. Maux de têtes incessants depuis toujours, fatigue chronique, embonpoint... Je ne sortais jamais sans quelques comprimés de paracétamol ou d’ibuprofène car, au cours de la journée, les crises de migraines pouvaient être très violentes. J’ai consulté de nombreux neurologues, ORL, généralistes et même magnétiseurs pour essayer de soigner ces migraines qui me tuaient à petit feu. Aucun de ces spécialistes n’a su déterminer la cause de mon mal et je m’étais résolu, avec peine, à vivre avec pour le reste de ma vie. Résolu jusqu’à un jour de janvier, le 1er. jour de l’année 2020. Je ne vous fais pas de dessin : fête du réveillon particulièrement arrosée, deux paquets de cigarettes fumés, un état lamentable au matin, j’avais abusé et j’en payais le prix fort. Pourtant, ce 1er janvier 2020 est devenu le premier jour du reste de ma vie. Celui où j’ai décidé d’arrêter de fumer. Fier de ma nouvelle résolution, je me suis souvenu qu’une amie m’avait prêté il y a quelques mois l’ouvrage d’Allen Carr promettant le Saint Graal aux fumeurs que nous sommes : la liberté de s’affranchir des volutes nauséabondes de la cigarette. Je ne cacherai à aucun d’entre vous que j’ai commencé l’ouvrage à reculons. Je l’ai trouvé mal écrit et répétitif. Cependant, j’ai continué ma lecture me persuadant que je n’avais rien à perdre, encore quelques pages, j’aurais essayé… Mais au fur et à mesure de la lecture, un déclic s’amorça en moi. Et si ma future vie sans tabac, sans cette cigarette que je croyais indispensable, n’allait m’apporter finalement que du bonheur ? Et si moi aussi j’avais le droit à une énergie retrouvée, un porte-monnaie renfloué, un visage moins marqué, des dents moins teintées, une fatigue dissipée, un sommeil retrouvé ? Ça valait le coup d’essayer, non ? Alors je me suis accroché à cette carotte qu’on agitait devant mon nez. Et ce qui devait arriver, arriva très vite. La fatigue s’est d’abord estompée rapidement, comme un voile qu’on levait. L’ancien-fumeur que j’étais ne pouvait s’y résoudre : c’était simplement une coïncidence, ça ne pouvait pas être aussi simple. Puis le gout de la nourriture, et particulièrement des fruits est réapparu. Suivi d’une énergie à faire bouger des montagnes. Et tout ça dans les deux premières semaines. Et c’est grâce à toutes ces choses superbes qui arrivent à votre corps que les difficultés des premières soirées, des premiers verres en terrasse et des premières pauses entre collègue sans cigarettes sont finalement rapidement oubliées. Vous allez mieux et c’est tellement fort, que c’est tout ce qui compte. Au bout d’un mois, je constate que mes migraines disparaissent et je commence enfin à réaliser. Depuis tout petit mes parents ont toujours fumé à mes côtés (je ne les en blâme pas, la lutte contre le tabagisme des années 90 n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui en 2021), puis à 16 ans, m’étant moi-même mis à fumer, je n’avais donc jamais expérimenté la vie sans cigarette… et sans migraines. Au moment où j’ai banni la cigarette de ma vie, j’ai laissé une chance à mon cerveau de s’oxygéner et le résultat ne s’est pas fait attendre, les maux de tête ont tout simplement disparu. (Avis à tous les migraineux, qui ne s’en sortent pas…). Le reste de l’année où j’ai arrêté, il y a eu plein de belles autres surprises dues à cet arrêt qui ont jalonné mon chemin : dents qui retrouvent leur blancheur, teint qui s’embellit, l’humeur qui s’éclaircit, le portefeuille qui se rempli… et le tout sans prendre un gramme (j’ai même perdu 10kgs en plein confinement cette année-là, quitte à se faire du bien et retrouver la santé : autant mieux s’alimenter !). Aujourd’hui ça fait 1 an et 5 mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai la conviction que je ne refumerai jamais car je sais tout ce j’ai gagné et que, maintenant, le plus beau est devant moi. Il était important pour moi de vous livrer mon témoignage car ce site m’a énormément aidé via les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont mené ce combat avant moi. Aujourd’hui, c’est mon tour. Je finirai par dire à tous ceux qui souhaitent arrêter, que vous avez pris la bonne décision : le bonheur et la liberté n’attendent que vous. Alors offrez-vous cette nouvelle vie, vous le méritez tellement.
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Anonyme (59 ans)
Nationalité belge
05 janvier 2021

Bonjour à tous! Je devrais commencer mon traitement à partir du 7 janvier parce que le médicament n'était pas de stock à la pharmacie. De fait, je visite quelques forums de discussion et suis un peu surpris de voir la quantité de gens qui se plaignent des effets secondaires du CHAMPIX. Personnellement, je n'irai pas lire la notice pour y relever les effets indésirables résultant de la prise du traitement, j'ai bien compris qu'elle doit être longue. Mais, à tous les détracteurs, si vous êtes tellement inquiets, avez vous déjà pensé à lire la liste des effets secondaires du tabagisme? J'ai bientôt 60 ans et j'ai commencé à fumer à l'âge de 14 ans. Honnêtement, je n'y trouve plus aucun plaisir depuis bien longtemps, c'est juste une sale habitude qui m'a probablement pourri la vie. Si je décide aujourd'hui de tenter sérieusement d’arrêter de fumer, c'est principalement parce que je sais que moi et mon entourage avons beaucoup à y gagner. Retrouver le parfum des fleurs, retrouver le goût des bonnes choses, pouvoir jouer avec les petits enfants sans être essoufflé après 15 mètre de course, voilà des petits bonheurs de la vie que j’aimerais retrouver. Même si je devais souffrir de quelques désagréments en cours de traitement, je suis convaincu que, au bout du chemin, j'en sortirai grandi et certainement plus heureux. De ma vie, c'est la première fois que je laisse un message sur un site tel que celui ci, je suis généralement discret mais, je voudrais que ceux qui veulent tenter leur chance prennent conscience que, même s'il y a de mauvais effets secondaires, ils ne seront JAMAIS aussi néfastes que ceux du tabac. peut-être qu'un jour, dans un futur relativement proche, je laisserai à nouveau un message ici pour partager mon expérience. En attendant, je souhaite bon courage à tous les candidats (à commencer, égoïstement, par moi même). Soyez heureux.
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Anonyme (67 ans)
Nationalité France
13 novembre 2020

Bonjour Mon sevrage remonte à 1999 mais il peut ( peut-être) en inspirer d'autres .A l'époque, il n'existait pas grand-chose comme aides, et si j'ajoute que je viens d'une famille de gros fumeurs ( mes parents et mon frère aîné en sont morts...), que chez moi, mon mari et mes deux filles fumaient, que dans mon travail ( aide- soignante en psychiatrie) c'était une tabagie permanente, que tous nos copains fumaient et que j'avais commencé à 16 ans, on peut voir que ce n'était pas gagné ...En plus, j'était très dépendante !Et pourtant , j'ai réussi du premier coup . Après avoir passé 5 ans à essayer toutes les méthodes , j'ai opté pour la plus radicale : suppression TOTALE du jour au lendemain . Et pour tordre le coup à un cliché ultra répandu : ce n'est pas une histoire de volonté ...mais de MOTIVATION ! et du bon moment pour le faire! Les premiers jours, c'était l'euphorie , et dès le départ, je n'ai pas cherché à éviter les fumeurs, j'ai simplement considéré que c'était LEUR problème et plus le mien, je m'en suis affranchie .Littéralement ! Les difficultés sont apparues progressivement au bout d'une quinzaine de jours , je ne ressentais aucune envie de fumer ( même en présence de fumeurs..)mais dès le réveil, les larmes ont commencé à couler ...et pour des bricoles, je ne pouvais pas les arrêter ....c'est ce qui m'a été le plus dur à gérer , ça a quand même duré 6 mois..!! J'ai aussi pris 10 Kgs ( je suis petite , en plus...) mais c'était secondaire , seule importait le fait de tenir et de durer ! Je n'ai jamais voulu essayer de " tirer une taffe pour voir ", je trouve ça infantile et dangereux! je révais souvent que je refumais( le cerveau n'oublie rien..), très vite on voit les réactions physiques : peau plus belle, cheveux brillants, voix plus claire, respiration/souffle plus profonde, meilleure estime de soi ..Oui, il y a une vie après le tabac ! Tous les ans, à la date anniversaire du sevrage , je me félicite personnellement , et je ne considère jamais que c'est acquit : comme un ancien alcoolique, on reste TOUJOURS vulnérable , même des années après ... Ne pas oublier :" Plus le corps est fort, plus il obéit, plus il est faible , plus il commande "( JJ Rousseau).Je souhaite à ceux qui " choisissent une autre vie" de réussir et de tenir . On vaut bien ça !!! Cordialement Calico
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Anonyme (29 ans)
Nationalité Française
06 juin 2020

Bonjour à tous, après avoir lu divers témoignages ici je poste le mien. Parce que j'ai besoin de parler, de me libérer de ce poids bien trop lourd depuis quelques années. Je fume depuis l'âge de 17 ans, environ 30 cigarettes par jour, parfois cela peu même monter jusqu'à 40,en soirée. Ma mère a été emporté à 49 ans par un cancer du poumon à petites cellules, celui qui ne s'opère pas et qui ne laisse qu'une infime petite chance. Chance que ma mère n'a pas eu. Elle nous l'a annoncé peu avant Noël, alors que la famille était réunie. Chimiothérapie et rayons n'y ont rien fait. Nous avons voulu la garder près de nous et l'hospitalisation s'est donc faite à domicile. Ça a été difficile, tout le long. J'ai aidé à installer le lit médicalisé avec mon père, je n'ai jamais rien porté d'aussi lourd... J'ai vu les effets de la chimio, et ceux des rayons aussi. Et je ne souhaite à personne cela. Ma mère s'est éteinte en novembre 2015, un peu moins de deux ans après cette terrible annonce. Et depuis j'ai la rage au corps, une rage qui ne vous quitte jamais, je suis en colère contre tout et tout le monde mais en réalité c'est surtout contre moi même que je suis en colère. Parce que je n'ai pas arrêté depuis, parce que je n'ai même pas réellement essayé. Je me sens coupable plus que tout. Je crois aussi que je cherche à m'autodetruire. Au moment où j'écris ces lignes, je suis en larme. J'ai écrasé tout les paquets que j'avais d'avance parce que je veux essayer d'arrêter, parce que je DOIS arrêté, avant que le crabe resserre ses pinces sur moi aussi, parce que j'ai honte, profondément honte. La cigarette est une drogue, une vraie drogue, et elle est tout sauf douce. A l'approche des 30 ans je commence à avoir peur pour moi, peur de laisser ma petite sœur et mon petit frère, peur de leur faire subir à nouveau une telle épreuve. Mais surtout j'ai peur de ne pas arriver à arrêter.
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Anonyme (50 ans ans)
Nationalité Française
14 mars 2020

Comme beaucoup j’ai commencé à fumer à L’adolescence, j’avais 15 ans. J’étais une grande. Je me sentais plus en sécurité avec ma béquille. Je l’ai traînée avec moi pendant presque 20 ans et j’ai arrêté oui j’ai réussi à arrêté. Une pause de 10 ans ! La vie, les angoisses font qu’un vous prenez une clope et puis deux et puis c’est pas grave ! une petite troisième et fini. Sauf que vous finissez par acheter un paquet. Un seul allez c’est promis après fini sauf qu’après ben c’est trop tard alors vous en achetez un autre. Cela fait donc 5 ans que que j’ai repris et un an que j’essaie de nouveau d’arrêter. Cela avait été si facile d’arrêter il y a 15 (ceci mon mari lui n’a pas se souvenir 🤣) que je pensais que ça ne poserait pas de problème. J’ai même arrêté 4 mois l’année dernière et suite au décès d’une amie je me suis effondrée et j’ai repris ma béquille des galères. En ce moment de nouveau je tente d’arrêter. 18 jours sans cigarette (avec patch quand même). J’ignore si cette fois je vais tenir mais à mon âge ça devient indispensable alors j’espère que cette fois je ne vais pas me retourner vers cette béquille au premier problème que je rencontrai. D’autant que en tout honnêteté elle est quand même très bancale cette béquille. Voilà 18 jours c’est peu mais ça fait du bien de l’écrire.
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