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"manque" (86)

Anonyme (52 ans)
Nationalité Francaise
04 décembre 2019

Le plus dur ce n’est pas l’arret... mais de se demander pourquoi on ne l’a pas fait plus tot. 52 ans, 35 ans de tabagisme important : c’est la premiere fois que je suis capable d’ecrire ces quelques mots. J’ai saisi l’opportunité d’une operation chirurgicale pour arreter (ablation de la thyroide), c’était il y a 9 jours. Bien sur j’aurais préféré avoir la force de le faire dans des conditions moins extrêmes, mais tout est bon à prendre. Lire et relire les témoignages m’a tant aidé. (Bien plus que la note désinvolte des médecins à la fin des rapports « l’arret du tabac serait souhaitable » : pourquoi ne pas dire la vérité ? Et Ecrire « l’arret du tabac est indispensable et urgent » !) Jai certains moments d'euphorie en regardant le compteur qui est un outil génial. J’ai pas mal de symptômes de manque assez marqués et rendus plus pénibles par les suites opératoires mais finalement ce n’est rien par rapport à ce sentiment de gachis que j’avais depuis plusieurs années, quand chaque cigarette avait un gout de mort. Tous les cas sont différents mais bien souvent parmi les fumeurs compulsifs on retrouve des personnes en manque affectif, ou qui ont une peur bleue de l’abandon, blessures de l’enfance et de l’adolescence. Et alors cette cigarette, qui était le symbole ultime de la solitude, devenait notre amie pour toujours, avec la complicité des adultes censés nous encadrer : dans ma génération, on laissait fumer les gamines de 14 ans à l’ecole, à l’internat, dans les cafés....Ce n’est pas si vieux ! Ce que je veux dire aussi c’est qu’il aurait fallu marteler les messages de danger : même ados, au bout d’1 moment cela aurait sans doute permis des prises de conscience plus rapide, à un moment où le cerveau est si malléable. Apres c'est trop tard quand la drogue a pris son emprise et que votre ami indéfectible entreprend sa destruction de chacun de vos organes, et même de votre vie émotionnelle.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Elisabeth (56 ans)
Nationalité France
04 avril 2019

Bonjour. Je me prénomme Elisabeth et j'ai eu 56ans en Janvier 2019. J'en veux beaucoup aux médecins généralistes qui ne m'ont jamais prescrits pendant une 10 ène d'années un IRM ou un SCANNER des poumons malgré les problèmes que je rencontrais : manque de souffle de plus en plus, voix enrouée , maux divers dans la poitrine. Je demandais à faire tous les 2 ans des radios des poumons car j'étais fumeuse depuis longtemps pour détecter avant l'URGENCE un souci. Hélas en 2018 j'ai été très malade, perte de poids jusqu'à tomber à 37kilos, souffle de plus en plus difficile, loisirs et quotidien difficile, travail impossible...... j ai été hospitalisée en septembre et j'ai passé un IRM et un SCANNER DES POUMONS et là.... EMPHYSEME BILATERAL TRES DESTRUCTEUR détecté. Le mal est fait et personne ne m'a dit avant que par les RADIOS ON NE DETECTAIT RIEN (elles étaient toujours bonnes )!!!!!! Maintenant j'ai arrêté de fumer en une seconde et ça ne me manque pas du tout. J'ai beaucoup de soucis de Souffle et d'endurance. Je ne peux plus pratiquer certaines activités, loisirs et quotidien sont devenus difficiles. MERCI AUX DOCTEURS qui ne sont pas compétants et qui ne cherchent plus à faire du vrai travail d'aide aux patients.!!!!! Je garde le moral malgré les moments difficiles car je ne veux pas que la maladie me le bouffe... Tout en sachant qu'elle risque de m en faire voir de plus en plus. IL FAUDRAIT FAIRE DES PUBLICITES POUR PREVENIR CE MAL QUI VA TOUCHER BEAUCOUP DE MONDE MEME LES NON FUMEURS. Je vous dis courage .....
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Stéphanie (44 ans)
Nationalité Luxembourg
01 juin 2018

J'avais 13 ans quand j'ai goûté à la première cigarette, c'était cool de fumer toutes mes copines et copains fumaient donc pourquoi pas. J'en ai 44 aujourd'hui donc 30 ans de dépendance, dans les 30 ans j'ai arrêté 3 fois toujours 3 ans et lors de soirée arrosée même encore après 3 ans j'ai à chaque fois repris c'était toujours allez, laisses moi tirer un coup à ta cigarette , le lendemain j'ai racheté un paquetce sont toujours à des moments de faiblesse et de stress dans ma vie. Une fois fumeuse toujours fumeuse. Donc vigilance on est toujours confronté à baisser les bras un moment ou l'autre mais il faut tenir bon ! Là je suis à ma quatrième fois, j'ai fait une grosse crise d'asthme et une infection aux poumons et j'ai continué à fumer et là un soir j'ai eu comme un choc Mais comment est-ce possible avec autant de douleurs de continuer à fumer ? Le lendemain je me suis levée et j'ai dit stop. On se ment souvent de dire qu'on aime fumer mais en réalité ce n'est pas vrai, on craint le sevrage !!!! Comme si on vous enlève une partie de vous !!!C'est notre faiblesse ! On a des habitudesdonc j'ai changé mes habitudes, n'importe quel moyen est bon d'arrêter de fumer, patch, cigarette électronique, chewing-gumcar le but est d'arrêter. Ne vous laissez rien dire par les autres. On est tous différents et on connait son corps mieux que les autres, donc laisser vous aider par les moyens qui vous sont propre. Moi j'ai mis des patchs, je fume aussi une cigarette électronique SANS nicotine et je fais de l'auto-hypnose, et pour moi ça marche ! Ça ne veut pas dire que tous les jours je ne ressens pas le manque, irritation etcmais il y a des astuces quand le manque arrive et finalement ça ne dure que quelques minutes. Et je suis fière de chaque jour qui passe sans la cigarettemême si rien n'est encore gagné, je suis sur la bonne voie ! N'oubliez jamais que toute votre vie, une fois arrêté, le corps a mémorisé ce poison et il peut toujours refaire surface. Il faut juste le combattre et on se sent à chaque fois plus fort. Donc à tous ceux qu'ils veulent arrêter : Vous y arriverez !!! C'est vous qui décidez (mental) et non votre corps (nicotine) !
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Catherine (54 ans)
Nationalité française
20 mai 2017

Un parcours chaotique parsemé d'arrêts et reprises du tabac dont 13 ans en abstinence totale., J'ai testé le Champix il y a 04 ans, stoppé en pensant être tirée d'affaires et bien sur j'ai repris (bêtement)à raison de moins de 10 cigarettes par jour.. Décidée enfin à en finir avec la cigarette, j'ai redemandé ce traitement à mon médecin. Et là, 05 semaines après la 1° prise, l'enfer...Hyper activité, Rêves morbides, sueurs nocturnes plusieurs fois dans la nuit . Puis au fil des semaines tout s'est accéléré , s est 'accentué : des pertes de mémoire incommensurables qui gênent dans la réalisation du travail et des loisirs, manque total de raisonnement,un énorme manque de discernement , la présence de conflits quotidiens avec les proches, donc un sentiment profonds d'abandon de tous, couplé avec la certitude ne rien maîtriser. Quelle souffrance... L'ordre du médecin est d'arrêter le traitement immédiatement; Ces effets secondaires n'étaient pas apparus il y a 04 ans le cerveau se souviendrait-il d'avoir été berné et montre-t-il une arrogance insoupçonnée ? Quel qu'en soit la réponse, non seulement je ne reprendrai jamais Champix mais aviserai les potentiels utilisateurs. Ce médicament est trop dangereux pour être prescrit et je n'ai aucune certitude sur le devenir de mon cerveau à la suite d'un tel chamboulement d'ici quelques années.. Qui saurait me dire si dans le temps je ne développerai pas une maladie insidieusement et où l'absorption de Champix passera sous silence.... Une seule alternative se présente à moi pour en finir avec le tabac, l'utilisation des pastilles à sucer puisque je suis allergique au patch et une énorme dose de volonté. On sait jamais ça pourrait marcher... .
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SOPHIE (57 ans)
Nationalité FRANCAISE
09 janvier 2015

Bonjour, je me suis arrêtée le 5 janvier. Stop-tabac.ch m'a beaucoup aidée. La cigarette électronique aussi, car elle me permet de conserver ma "tétine". Je commence d'ailleurs à baisser le dosage de mes recharges car j'avais le sentiment d'être en surdosage... Depuis 2 mois environ, je cherchais une solution efficace pour me faire soutenir. J'ai contacté votre homologue français, leur demandant s'ils connaissaient des associations proposant des soutiens type "fumeurs anonymes". RIEN! La grande chance, c'est que cette fois, mon mari et mon fils aîné ont également décidé d'arrêter. En effet, mes précédentes tentatives avaient échoué car j'étais trop tentée par les cigarettes qu'ils laissaient traîner. Grâce à cette synergie, pour la 1 ère fois, je n'ai pas ressenti de manque, ni, surtout, de phénoménales crises d'angoisse. Jusqu'à présent en effet, je me sentais incroyablement frustrée lors de mes tentatives d'arrêt. Le manque était surtout psychologique! Une souffrance folle, comme si mon "enfant intérieur" protestait contre la disparition de sa tétine. J'ai rempli à ce sujet un questionnaire que vous m'avez adressé car je trouve en effet très utile ce travail de recherche d'une meilleure compréhension des mécanismes du tabagisme. Je retrouve mon souffle, des capacités de travail décuplées, une meilleure mine et une sorte d'envie de vivre, de faire plein de choses, c'est incroyable ce que je me sens boostée. Je me suis arrêtée avec mon mari il y a 1 an et demi pendant 1 mois, mais j'ai compensé avec du vin et des gâteaux, ce qui m'avait prendre quelques kilos (heureusement perdus aujourd'hui). Il ne faut absolument pas compenser! Je me suis arrêtée également de façon significative, avec mon mari, de 2000 à 2005. C'était une nécessité. Je lançais un journal, j'avais un travail de folie et je n'aurais jamais pu tenir. Je me suis également arrêtée de 17 à 18 ans et de 29 à 30 ans. Tous ces arrêts m'ont aidé à voir qu'on pouvait très bien vivre sans tabac, mais je me souviens aussi qu'il me manquait des stimulants. C'est ce qui me fait le plus peur encore. Heureusement, la cigarette électronique occupe le terrain de façon assez efficace. L'impression de conserver une "attitude". A suivre, donc. Sophie
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Lydia (28 ans)
Nationalité Française
29 janvier 2013

Bonjour à tous, Voilà on y est ça y est, 3 ans oui oui, 3 ans que j'ai dit stop le 1er fevrier 2010, incroyable non? j'ai 28 ans et j'ai commencé à l'âge de 13 ans puis confirmé à 15 ans en tout un peu plus de 10 ans à fumer!! je voulais dire merci à ce site génial que j'ai squatté des heures durant!! juste pour vous dire que c'est possible, lisez allen care c'est top ce livre ça aide vraiment je trouve, biensur j'ai continué à fumer à la fin du livre mais au moins j'avais compris l'illusion de la clope, tout ces médias qui nous aident pas à arrêter, ils en font une montagne insurmontable faut arrêter ils aiment biens qu'on leur remplis les caisses!! ne compte que sur toi même pour arreter et dis toi que c'est pas insurmontable c'est eux qui te mettent ça en tete!! du coup rien que pour arreter tes déjà en trans!! prend des patchs et des gommes ça aide aussi, va courir c'est trop bien, et dis toi que le temps passe vite, trop vite, donc avec ou sans ton arret le temps passera, autant que tu sois dans le bon wagon à l'arrivé!! c'est ce que je me suis dis, et dis toi que le manque passe c'est vraiment les premiers jours l'on y pense mais après jour après jour on est tellement contents!! moi je laisse les fumeurs fumer dans ma voiture et je les accompagne dehors au bureau pour fumer, tous mes amis sont fumeurs, je n'ai rien changé à mes habitudes de la vie, je fais tout comme avant même mon café le matin je le prend, sauf que j'allume pas une clope pour 2 minutes c'est tout, le soir avant le film je prend toujours mon thé sauf que je sors pas pour fumer, en vacance sur la plage le soleil brille autant sauf que je dors mieux sur ma serviette, le matin c'est pareil je suis toujours en retard sauf que j'ouvre pas les vitres de ma voiture!!! c'est tout avec mes copines on discute toujours autant autour d'un bon coca ligth sauf que j'ai rien à la main... oui vraiment la vie est pareil toujours aussi belle!! sauf qu'on respire mieux, qu'on fait plus de sport, mais on aime toujours autant se poser au resto ou sur la terrasse, dite vous que c'est pas la clope qui fait les bons moments c'est vous qui passez un bon moment, elle n'améliore en rien mais vraiment en rien tous ces plaisirs de la vie!!! faut juste passer le cap du manque physique qui est un peu douloureux mais tout passe!! après c'est que du bonheur... la vie est belle et passe trop vite... pensez y... je vous souhaite de réussir sur le chemin de la guérison, de dégager tous ces nuages gris et de découvrir ce beau ciel bleu....Bon courage ce n'est pas une montagne c'est vous qui en faîte une montagne!!!!
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s (62 ans)
Nationalité francaise
10 juillet 2007

j'ai lu tous les messages pour m'aider, mais rien n'y a fait, j'y vais des que le sommeil ne vient plus ca va faire a midi 4jours que je ne tire plus sur la cigarette, je prends des gums et je suis dans un tel etat de manque que c'est ahurissant, parfois je n'arrive meme plus a reflechir, j'ai un brouillard dans la tete et suis comme un lion en cage, mes nuits sont entrecoupees de reveils et je n'ai qu'une envie c'est de mourir je pensais qu'apres les cigarette light ce serait plus facile que les autres fois, mais ca a l'air d'etre bien pire, j'ai arrete plusieurs fois plus de deux ans, je ne pense pas cette fois ci tenir tous ces mois si au bout de 4 jours je ne sens rien, a part ce manque de plus en plus fort
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Roger (36 ans)
Nationalité Suisse
29 juin 2005

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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