Témoignages

Les 5 derniers témoignages
Les témoignages les plus marquants
Déposer votre propre témoignage

Ex-Fumeurs
Ex-Fumeurs (291)
Motivations/Bénéfices de l'arrêt (39)

Fumeurs
Fumeurs (49)
Tentative d'arrêt (60)
Fumeurs Malade (20)

Entourage
Famille/Ami (17)
Non fumeurs (2)
Fumée passive (2)

Age
20 ans ou moins (3)
20 à 40 ans (124)
40 à 60 ans (202)
Plus de 60 ans (66)

Dépendance / manque
Dépendance/Manque (20)
Rechute/Echec (12)
Symptômes de sevrage (13)
Dépression/Anxiété (3)
Insomnies (2)

Méthodes d’arrêt
Méthodes diverses (83)
Substituts nicotiniques (32)
Livre Allen Carr (18)
Aide psychologique/soutien/solidarité (10)
appli Stop-Tabac (4)
E-cigarette / vapotage (24)

Maladies
Risques et maladie diverses (12)
Cancers (9)
Maladies cardio-vasculaires/infarctus (8)
Problèmes respiratoires (11)
Impuissance sexuelle (2)

Santé / bien-être
Problème de poids (3)
Pillule contraceptive
Beauté/Grossesse/Enfants (9)
Sport (14)

Industrie du tabac / société
Tabac chauffé
Politique et industrie du tabac (4)
Additifs
Joint et Tabac (1)
Autres drogues (1)
site Stop-Tabac (44)

Accéder par mots clés

Accéder par mots clés

"gorge" (18)

Anonyme (46 ans)
Nationalité Francaise
03 janvier 2020

Bonjour, Je vous livre la méthode qui m'a permis d'arrêter totalement depuis 8 ans la nicotine après 20 ans de tabac intensif (>20 cigarettes/j). Lors de mes précédents essais, j'avais toujours repris, car je suis fumeur de cannabis occasionnel. Je ne souhaitais pas stopper cette substance que je gère très bien de façon très occasionnelle. La nicotine contenue dans les "pétards" me raccrochait au tabac... je multipliais les prises... au risque de trop prendre de THC... bref à chaque fois je recommençais finalement à fumer du tabac. Fort de ce constat, j'ai acheté du substitut de tabac. J'ai essayé différents mélanges, aujourd'hui j'utilise la Damania. Ma règle était (et est toujours) : "fume autant que tu veux de substitut, mais jamais de nicotine". Ce n’est pas simple, car il faut refuser les pétards qui tournent... mais cela rend possible de s'en rouler et de le partager. ET SURTOUT cela empêche de retoucher à la nicotine. Je m'autorise à fumer autant que je veux de substitut pur... L'envie passe très très vite, car on n'a que les inconvénients : goudron, gorge sèche, mauvaise odeur, prix... sans l'effet addictif. C'est génial, car cela aide à passer le cap de mettre fin au "geste". J'avais aussi lu le best-seller "comment j'ai arrêté de fumer" pour avoir une vision positive de cette libération. Aujourd'hui je ne fume plus du tout de tabac, et plus non plus de Damania seul, je n'en éprouve absolument pas l'envie. Si la tentation de fumer me prend, je m'imagine rouler ce "clope", l'odeur, etc., et l'envie est partie avant que j'aille chercher la pochette. Seules de très rares fois je continue de faire mon adolescent et je fume un pet... pour l'effet amusant... et surtout: sans reprendre le tabac. Si cela peut inspirer et aider d'autres...
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

sandrine (47 ans)
Nationalité francaise
14 juillet 2018

Ma bequille, mon antistress, ma meilleure ennemie..., je l'ai pourtant quitté il y a 6 mois ce soir exactement à l'heure où j'écris...pour moi, pour mes amours, pour la vie. Plusieurs tentatives d'arrêt ont émaillé'mon parours de fumeuse fidèle, depuis l'âge de 15 ans...durant 30 ans. Mal au dos...et si c'était un cancer...mal au ventre et si...mal à la gorge... STOP! Zyban, cigarette électronique., hypnose..et patch pour finir, il suffit de trouver la bonne solution pour en finir... 6 mois après je prends encore de grandes inspirations pour faire passer une envie fugace et ainsi j'apprécie un peu plus le souffle retrouvé. Je ne me sens pas guérie, je suis vigilante et tellement heureuse de vivre sans... Mes amis disent souvent que si j'y suis arrivé, tout est possible, alors allez y!!!
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Pascal (54 ans)
Nationalité CH
17 février 2016

Bonjour, j'ai 54 ans. J'ai fumé 2 paquets par jour durant 35 ans. A l'aube de mes 50 printemps, à fin janvier 2012, j'ai uriné du sang. Pris de panique, je suis allé aux urgences. Ce fameux jeudi après-midi, on m'a fait simplement une échographie m'annonçant un polype ou je ne sais quoi dans la vessie. Le lendemain, lors du scanner, on m'annonce un peu le même diagnostic, mais on me demande de venir le lundi suivant pour une cystoscopie. Par trop alarmé, je me présente et après cette douloureuse expérience, l'urologue me prie de m'asseoir. Il me dit calmement : vous avez une tumeur dans la vessie. Je le regarde et lui dit : Tumeur ? Cancer ? Il ne pouvait me dire que la vérité et il m'a confirmé que c'était bel et bien un petit crabe Il m'annonce que le jeudi de la même semaine, je rentrerai à l'hôpital. Je suis resté de marbre, comme un homme fort, très fort. Mais quelques instants plus tard, en sortant du cabinet, je me suis cogné la tête et la main droite dans la porte, car je n'ai pas pris la poignée pour l'ouvrir. Je me suis ensuite perdu dans les couloirs de l'hôpital, ne sachant ni qui j'étais, ni où j'allais. A l'extérieur, je n'étais plus capable de traverser la route et encore moins de reprendre le volant. Je suis donc retourné à mon bureau et j'ai explosé en sanglots. Oui, je suis un mec et oui, un mec ça pleure aussi. C'était le dernier chapitre de ma vie, j'ai pu lire dans les ténèbres de mes yeux le récit de mon parcours. Je me suis vu à l'âge de 4 ans, jouant aux Légos dans ma chambre, puis lorsque j'avais 12 ans, sur les plongeoirs de la piscine municipale, puis avec ma chérie, devenue quelques années plus tard mon épouse. J'ai vu notre mariage, le bercail de notre fille, notre maison, mes changements professionnels. Après cet épisode, je me suis ressaisi et j'ai annoncé cette nouvelle à ma femme, je ne pouvais pas parler, tant ma gorge était serrée. Elle a su m'apaiser et dédramatiser cette mauvaise nouvelle. Je suis rentré et on a discuté longuement et j'ai dit à ma femme que ce crabe ne me boufferait pas et que j'allais me battre. Etant persuadé que je ne vivrai pas jusqu'à mes 50 ans en avril 2012, j'ai voulu rencontré une chanteuse dont j'étais fan depuis plus de 5 ans. Comme la chance ne tombe pas du ciel, je l'ai donc provoquée, c'est ainsi qu'un mois avant les 50 ans, j'ai rencontré mon artiste préférée à Bruxelles. Celle-ci m'a donné des ailes, depuis ce jour, je l'ai vue depuis 32 fois en concert et c'est encore à ce jour, ma meilleure thérapie. Après l'opération, complètement convaincu que ma vie arrivait à terme, j'ai continué à fumer un an et au début 2013, ayant tous les symptômes du BPCO, j'ai appelé ma tabacologue en lui exprimant mon sévère désir de stopper de poison. J'ai donc arrêté cette saloperie le 3 janvier 2013. Depuis cette date, j'ai commencé à marcher en montagne, faisant même en 2014, pour nos 30 ans de mariage, une randonnée de trois jours en montagne avec mon épouse. En écrivant ce témoignage, si long est-il, mes larmes se sont mises à couler. C'est bizarre de faire une rétrospective de ces mauvais moments, mais j'aimerais tellement sensibiliser les gens qui ont pris le temps de me lire. A 20 ans, on est jeune et à 50 ans, quand on vous annonce que vous allez crever, je vous jure que l'on est AUSSI jeune Sur les paquets de cigarette, on voit des nouveaux logos, des nouveaux slogans, plus honteux les uns que les autres. Moi, oui, moi, j'ai aussi un nouveau slogan : JE SUIS VIVANT, MERCI LA VIE
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Alexandre (28 ans)
Nationalité Française
25 mars 2015

Olà a todos... je découvre ce site aujourd'hui. Et je crois qu'il vient déjà de me sauver d'une rechute (en même temps ma dernière cigarette ne date que d'hier matin, 24 mars 2015, 11 heures). Depuis début janvier, j'ai une grosse bronchite, doublée d'une pharyngite. Et le tout ne passe pas, même avec antibiotiques, pourtant j'avais réduit jusqu'à deux clopes par jour. Mais impossible d'arrêter vraiment. Alors que je sais que ma bronchite va trainer si je n'arrête pas, et surtout que je vais continuer d'avoir hyper mal à la gorge et sentir comme des aiguilles dans les poumons à chaque fois que je respire si je n'arrête pas. Donc là on se dit : "oui, la clope quand même ça nous rend pas normal". Parce que J'ADORE LA VIE moi ! Or je n'arrive même pas à stopper la clope plus de cinq jours pour que mes poumons se reposent. Donc vraiment il faut se dire : la clope N'EST PAS TON AMIE !!!! La clope est une saloperie vicieusement morbide. Tu te dis "allez, c'est pas beaucoup deux clopes par jour, j'en ai envie, donc j'en prends une !". Mais en fait, si tu avais toute ta tête tu ne penserais même pas à en prendre une, puisque c'est dangereux, tu as une grosse bronchite ! Si tu en prends une c'est parce que tu es complètement soumis à la cigarette, tu ne veux pas l'admettre, ou tout simplement ne peux pas (c'est difficilement concevable de se faire diriger à ce point par une simple cigarette), donc tu transformes ta dépendance en "envie", alors que la clope fait de toi ce qu'elle veut, et peut aller jusqu'à te supprimer... Alors il faut essayer de lutter, de relever la tête contre cette clope que l'on a nous même laissé nous mettre des chaînes aux pieds... En fait je suis content de connaître ce site parce que je vois que je ne suis pas le seul à souffrir le martyre à essayer d'arrêter de fumer. Je me sens moins ridicule. On peut paraître fous aussi, à être obnubilé juste par cette chose, la clope, alors que des choses, sur Terre, y'en a quand même un grand nombre ! Et lire des témoignages qui disent : j'en ai ch... AFFREUSEMENT pour arrêter, mais maintenant c'est magnifique... Et bah ça aide. Moi j'ai déjà réussi à arrêter 1 an, à 26 ans. J'ai repris par imprudence et par déprime. Aujourd'hui je me sens très fragile dans ma très récente tentative d'arrêt, je sens que je vais devoir faire des EFFORTS DE MALADE pour arrêter pour de bon, mais j'en ai vraiment envie. parce que j'aime trop la VIE et la LIBERTÉ !!! Nom de D... ! Bisous à tous, merci pour vos témoignages, ils m'aident vraiment.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Jérôme (24 ans)
Nationalité Français
13 décembre 2014

Je témoigne aujourd'hui car cela fait 5 mois et 1 semaine que j'ai arrêté la cigarette, après approximativement 8 ans de consommation soutenue. J'ai choisi ce site, car ma copine me l'a envoyé 1 semaine avant que je fume ma dernière cigarette. Les témoignages que j'y ai lu m'ont marqué à vie, et m'ont fait énormément relativiser quant à ma relation avec le tabac, et le bilan était assez horrible : j'avais tout fait pour réduire ma consommation mais je n'arrivais pas à franchir le cap de la séparation totale. J'avais des difficultés respiratoires (je suis de plus légèrement asthmatique), je pouvais difficilement courir ou faire du sport sans être essoufflé très rapidement. J'avais essayé les patchs, la cigarette electronique, les chewing gums, rien n'y faisait, parce que je n'avais pas la détermination, et une réelle envie d'arrêter ! Ces témoignages et les encouragements de ma copine m'ont donné ce déclic, et tout est allé très rapidement. Avant d'expliquer comment mon arrêt s'est déroulé, il faut comprendre mon parcours de fumeur. J'ai fumé des Lucky Strikes industrielles pendant 6 ans, puis j'ai décidé que j'allais réduire ma consommation. Je suis passé aux Lucky Light, je suis remonté à un paquet par jour, puis je me suis restabilisé à 10 cigarettes. Puis je suis passé aux roulées pendant la dernière année de tabagisme, je suis descendu à 6-8 cigarettes. Autant dire que j'ai préparé mon arrêt de manière progressive pour qu'il soit le plus doux possible. Je me suis fixé la date du 6 Juillet (2014), et j'ai fumé ma dernière cigarette le 5 à minuit avant d'aller me coucher. Le lendemain, tout s'est plutôt bien passé jusqu'à mon départ pour la gare de lyon (je retournais en province pour un stage débuté plus tôt dans l'année, et ma copine m'accompagnait pour l'été) ou j'ai commencé à ressentir très fortement les effets du manque : la boule dans la gorge, les vertiges, les sueurs froides, même des sensations de quitter mon propre corps tellement c'était fort. A la gare, j'étais comme un fou, la moindre odeur de cigarette excitait mes narines et mes récepteurs nicotiniques jusqu'à ce que je monte dans le train, et que je me plonge dans un film. La suite s'est déroulé assez calmement, j'ai mis du temps avant d'être capable de me tenir près d'un fumeur, la première étape est l'envie de prendre une taf, la suivante est l'envie de vomir quand on sent l'odeur. Quelques semaines je dirais, puis petit à petit j'ai perdu mes habitudes, je n'y ai plus pensé, et puis au bout de 2 mois j'avais complètement oublié ma vie de fumeur. Une seule chose a eu tendance à revenir (très souvent au début puis moins) : les rêves ou je fume, extrêmement précis sur les sensations, provoquant une sorte de plaisir coupable, généralement accompagnés d'un énorme sentiment de culpabilité. Aujourd'hui donc, ça fait 5 mois et 1 semaine. J'ai complètement oublié ma vie de fumeur, je regarde les fumeurs comme des aliens, en me disant "mais comment j'ai pu gâcher ma vie comme ça". Evidemment, la façon dont j'ai arrêté est rêvée, parce qu'elle était préparée : d'abord par la réduction progressive de l'accoutumance, puis par l'arrêt total et l'accompagnement d'un proche (en l'occurence ma chérie) pour m'encourager. Quelqu'un qui fume 2 paquets par jour n'arrivera jamais a arrêter dans les mêmes conditions que moi. Mais sachez juste que je déconseille tous les produits de substituts. Pour moi c'est un subterfuge de plus des lobbies pharmaceutiques pour vous subtiliser de l'argent car ils savent pertinemment que les gens utilisent ces substituts sans jamais réellement arrêter. Faites ça par étapes, prenez votre temps, entourez vous de personnes que vous aimez et qui vous aiment, faites ça dans un environnement calme et sein si vous le pouvez (en vacances par exemple), vous pouvez y arriver, donnez vous en juste les moyens !
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

katia (40 ans)
Nationalité Québécoise
06 septembre 2010

WOW!!! Un peu plus d'un an que je n'ai pas fumé. Toute une libération, je me sens plus libre et effectivement plus besoin de vérifier si j'ai assez de cigarettes, de planifier la prochaine dans un lieu publique, de chercher mon briquet etc..etc... C'est la liberté comme je vous le disais et de plus je respire mieux. J'ai commencé à fumer à 16 ans donc 23 ans de tabagiste avec une moyenne de 12 cigarettes par jour. Les derniers années, je réfléchissais à mon futur arrêt mais j'avais toutes sortes de raisons pour reporter l'échéance. Finalement l'année dernière, j'ai débuté mes vacances avec une bonne bouteille de vin rouge entre amis donc j'ai fumé plus de cigarettes et le lendemain pas vraiment le goût de fumer car mon corps était saturé de nicotine, pour réaliser 48 heures plus tard que je n'avais pas fumé. Vous comprenez donc que j'ai arrêté le tabac par hasard mais qu'ensuite j'ai pris la décision de poursuivre.Dans un premier temps, je me suis dis O.K. une journée de plus à la fois sans cigarettes pour finalement me dire au bout de 5 jours O.K. Ma Belle tu prends la décision d'arrêter. WOW! la peur je vous dis pas. Surtout la peur de ne pas y arriver, d'échouer et là je me suis dis trouvons des photos de fumeur malade sur internet pour me faire peur et je suis tombée sur ce magnifique site. J'ai lu pendant plusieurs heures et plusieur jours des témoignages qui m'ont beaucoup aidé et rassuré car s'était la première fois que je cessais de fumer et je me demandais quel est la meilleure méthode. La réponse est votre méthode car c'est différent pour chacun. Personnellement, le livre d'Allen Carr (Arrêter de fumer c'est facile) a été un outil extraordinaire pour moi et je l'ai découvert grâce aux témoignages de ce site. M. Carr m'a permis de normaliser mon sentiment de facilité face à l'arrêt du tabac. ET OUI!!! j'ai trouvé facile de cesser la cigarette et je me demandais pourquoi je n'avais pas cessé avant. Naturellement, j'ai eu et j'ai toujours des "rushs", des envis de fumer mais je l'accepte et ça passe. Je me dis que j'aurais toujours ces envis mais elles diminues, elles sont généralement moins fortes et ça me rappèle à quel point je suis heureuse de ma décision. Je crois que c'est plus facile pour moi car c'est ma décision, c'est pour moi que je le fais et cela me procure une grande fierté. J'accepte que je n'aurai plus ce sentiment illusoire de bien-être en fumant, je dis illusoire car j'ai compris que fumer une cigarette calmait mon manque de nicotine dans mon corps. La preuve pour moi est que lorsque je voulais fumer une deuxième cigarette de suite je n'y arrivais pas, elle n'étais pas bonne. De plus, je me suis rappelée mes premières cigarettes enfant, elles goûtaient vraiment mauvaises car je n'avais pas un besoin de nicotine à calmer dans mon corps. J'ai cessé aussi d'avoir continuellement des sécrétions dans la gorge surtout le matin. De plus, j'ai constaté que la cigarettes en plus d'avoir des effets sur ma santé elle avait des effets sur mes humeurs. Lorsque je fumais moins ou pas j'étais plus "Down". Elle a du pouvoir la petite c'est incroyable!!!! Mon odorat est meilleur, je respire mieux et mon poids est le même. Avant de cesser de fumer, je nageais et marchais déjà régulièrement, je crois que l'activité physique aide à éliminer plus vite la nicotine et à régénérer le corps. De toute façon, d'aller marcher dans la forêt en me félicitant, en réfléchissant m'a fait beaucoup de bien et m'a permis de comprendre à quoi servait la cigarette pour moi et pourquoi je ne voulais plus quelle soit dans ma vie. Depuis longtemps je voulais témoigner sur ce site avec l'espoir que mon expérience pourrait aider, redonner un peu l'aide que j'ai puisé ici. Depuis 6 mois, j'ai une collègue de travaille qui a cessé de fumer et elle dit que je l'ai inspiré et ma petite maman a diminué drastiquement sa consommation de cigarettes après mon arrêt. Merci à vous tous et à ce site.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

cécile (45 ans)
Nationalité française
30 juin 2009

J'ai commencé à fumer vers 14 ans, après 30 ans à me consumer à petit feu, et après 3 tentatives d'arrêt avec patchs(1 an, 3 ans et 1 mois) aujourd'hui je stoppe seule.J'ai eu très peur de ne pas y arriver, alors je l'ai dit à tout mon entourage, écrit sur Facebook et tout le monde me soutient. En cherchant des motivations sur internet, j'ai trouvé ce site et j'avoue qu'il m'aide énormément. Je pense que je mérite ce divorce avec la cigarette et c'est parce que je m'aime que j'arrête. Aussi parce que mon fils aîné, qui me fait la guerre depuis des années, m'a dit il y a quelques mois : " Maman je n'ai pas envie de venir te voir à l'hôpital un jour en train de mourir d'un cancer du poumon ou de la gorge, je ne veux pas que tu meures trop vite, pense à nous" Ses paroles m'ont trotté dans la tête et je pense qu'elles furent le déclencheur. Personne ne mérite un cancer, personne ne mérite d'être esclave, personne ne mérite de voir un de ses proches souffrir et mourir. Cela fait 8 jours que je me suis libérée, je suis fière de moi et j'y crois et en fait pour moi c'est moins difficile que je ne le pensais ( quand j'ai trop envie de fumer, je mets une cigarette dans ma bouche et j'attends que l'envie passe, hier je ne l'ai fait qu'une seule fois) A tous ceux qui veulent arrêter allez, courage vous le valez bien lol Cécile
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Éric (37 ans)
Nationalité Française
22 juin 2004

J'ai fumé pendant 20 ans. Jai toujours adoré cela : avec un café, un apéritif, après un repas, après lamour, en ballade, en voiture, bref à tous moments de la vie L'arrivée de ma fille m'a fait prendre conscience que la vie avançait et que l'on ne restait pas éternellement jeune. J'avais 35 ans quand j'ai décidé d'arrêter. Maintenant j'en ai 37 et cela fait bientôt 1 an et demi que je ne fume plus. Je suis profondément heureux davoir arrêté. Jai rapidement retrouvé le goût, lodorat, le souffle (je peux faire énormément de sport de fond sans être essoufflé), lécoute (en réunion de travail ou en famille je ne sors plus pour men "griller" une) et largent (jai offert un voyage en amoureux à ma compagne, je me suis acheté un nouvel ordinateur). Finalement, je REVIS. Malheureusement, il y a un hic ! Non, non, je ne suis pas malade, mon cur, mes artères, mes poumons, ma gorge vont biens. Non, non, cest la tête qui cloche je suis conscient du bien que cela ma apporté mais cette saloperie de drogue est ancrée au plus profond de moi souvent, trop souvent, elle se rappelle à moi, insidieusement, elle mattaque par derrière toutes griffes dehors, elle me fait les yeux doux et malgré tout le bien que cela me fait davoir arrêté, je suis malheureux, déprimé. Cela ne dure que 2 minutes, les spécialistes appellent cela un flash. Ah, si je pouvais faire un retour en arrière, un "flash back" et ne jamais commencer à fumer Je serais libre, totalement libre. Je sais que cela va passer avec le temps et cela me console davoir arrêté et de ne pas avoir encore et encore attendu le BON MOMENT Cest un combat que jaurais pu méviter si javais écouté mon entourage à lépoque de mes 15 ans ! Je ne veux pas jouer au "vieux con", mais : les jeunes faites attention dans quoi vous vous embarquez en commençant à fumer. Mon expérience est purement psychologique et cest déjà difficile, alors pensez à ceux qui en plus tombent malades ! Les regrets quils doivent avoir ! Je sais que je nai pas pouvoir à éradiquer ce fléau mais si ce témoignage peux faire avancer le schmilblick un tant soit peu, alors je serais heureux ! À vous
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile