Témoignages

Les 5 derniers témoignages
Les témoignages les plus marquants
Déposer votre propre témoignage

Ex-Fumeurs
Ex-Fumeurs (292)
Motivations/Bénéfices de l'arrêt (39)

Fumeurs
Fumeurs (49)
Tentative d'arrêt (60)
Fumeurs Malade (20)

Entourage
Famille/Ami (17)
Non fumeurs (2)
Fumée passive (2)

Age
20 ans ou moins (3)
20 à 40 ans (124)
40 à 60 ans (203)
Plus de 60 ans (66)

Dépendance / manque
Dépendance/Manque (20)
Rechute/Echec (12)
Symptômes de sevrage (13)
Dépression/Anxiété (3)
Insomnies (2)

Méthodes d’arrêt
Méthodes diverses (83)
Substituts nicotiniques (32)
Livre Allen Carr (18)
Aide psychologique/soutien/solidarité (10)
appli Stop-Tabac (4)
E-cigarette / vapotage (24)

Maladies
Risques et maladie diverses (12)
Cancers (9)
Maladies cardio-vasculaires/infarctus (8)
Problèmes respiratoires (11)
Impuissance sexuelle (2)

Santé / bien-être
Problème de poids (3)
Pillule contraceptive
Beauté/Grossesse/Enfants (9)
Sport (14)

Industrie du tabac / société
Tabac chauffé
Politique et industrie du tabac (4)
Additifs
Joint et Tabac (1)
Autres drogues (1)
site Stop-Tabac (44)

Accéder par mots clés

Accéder par mots clés

"fille" (20)

Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

christelle (31 ans)
Nationalité France
26 septembre 2018

J'ai fumé ma première cigarette à l'âge de 12 ans. Puis une de temps en temps jusqu'à l'âge de 18 ans quand j' ai commencé à pouvoir m'offrir mes paquets. A 25 ans, je fumais un paquet par jour. J'avais un petit salaire mais je trouvais toujours de quoi m'acheter ma vingtaine de tueuses. A 30 ans j'ai eu un déclic, j'ai voulu m'en sortir. Cesser de fumer au saut du lit, la première d'une longue série de cigarettes quotidiennes. La cigarette faisait intégralement partie de moi et un jour j'en ai eu assez. Juillet 2017, je me tourne vers la cigarette électronique. D'abord fortement dosée, puis faiblement et enfin j'arrive à ne vapoter que du 0mg, nous sommes en Décembre 2017. Après 1 mois de vapotage à 0mg, une grippe me cloue au lit. Je passe 10 jours sans vapoter. Quand je vais mieux, nous sommes en Janvier 2018. L'envie de vapoter est là mais je tiens bon. C'était il y a 9 mois. 9 mois sans cigarette électronique et 15 mois sans cigarette "classique". Je n'ai tiré que des bénéfices de cet arrêt. Je n'ai pas grossi, j'ai retrouvé un teint de jeune fille et mon application STOP TABAC m'a permis de me rendre compte que j'avais économisé 2925 euros depuis mon arrêt ! J'ai pris la meilleure décision de ma vie, et pourtant j'étais accro ! . Quand j'ai décidé d'arrêter, j'ai regardé les témoignages sur ce site qui m'ont aidée. Je m'étais promis de faire la même chose si j'y arrivais. C'est chose faite, je suis LIBRE après 13 années passée à être esclave de la cigarette.
Partager sur:     
Catégories associées:
• 20 à 40 ans
• Femmes
• Ex-Fumeurs

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Franck (47 ans ans)
Nationalité France
23 mai 2018

Bonjour, J'aimerais vous donner mon retour d'expérience en tentant d'arrêter la cigarette a l'age de 30.ans. J'était jeune je travaillait environ 15 h par jour et je gagnais très bien ma vie.Rien ne me faisait peur même Al Capone aurait pu venir avec ses hommes de main, j'aurais su les recevoir. D'un commun accord nous nous sommes séparé avec mon ancienne conjointe, nous voulions refaire notre vie. J 'ai acheté un splendide appartement et je me suis dit: Si jarretait de fumer. Je me suis donc arreté a 23h59 et j'ai du rester dans mon appartement 2 ou 3 jours a me reposer... Ma charmante nouvelle amie passait régulièrement me voir. Aprés plusieurs tentatives restées infructueuses je me suis dit la chose suivante: je me metterai peut-être une balle dans la tête mais je ne refumerai jamais... Au bout de 15 jours j'étais amorphe, un état que je n'avait jamais connu, en réalité c'était un burn-out. Je vais voir mon "gentil" médecin, lui explique ma situation , il me dit vous faite une déprime , il faut prendre des antidépresseurs et anxiolytiques, je lui répond directement: Je ne souhaite pas sortir d'une drogue pour entrer dans une autre, combien de temps cet état va t'il durer ? Il me répond en général cela dure entre 15 jours et 2 mois.... Au bout de 3 mois j'était devenu un "légume" je n'arrivais même plus a écrire une simple lettre, je repasse voir le gentil médecin il me dit , je vous avait bien dit de commencer un traitement... Je n'ai rien pris... et je demande une consultation avc le plus éminant professeur Adictologue Français. Il ne m'a rien apporté d'autre qu'un traitement identique a l'autre médecin. Evidemment je n'ai rien pris., je faisait tout ce qui me faisait plaisir en guise de compensation, je mangeait 2 grosses cotes de boeuf de 1.7kgs par semaine, je buvait 2 bouteilles de vin classé le soir, mangeait du Nutella, que des choses qui me faisaient plaisir mais a outrance. J'ai grossi énormément j'ai pris 30 kgs, on m'a même traité de" gros", pas gros-porc rassurez-vous! Au bout de 5 mois , je ne pouvait toujours pas travailler, j'était un légume, et je me suis dit, a quoi bon vivre, ma vie nouvelle vie est très inconfortable , je vais rester dans cet état , a quoi bon vivre? J'aurais pu refumer et retrouver une vie normale mais j'avais "verouillé" ma volonté A 5 mois et demi , je me suis dit, je vais me "fumer" néanmoins je ne veut pas salir mon bel appartement surtout avec un fusil de chasse. Je voulait que mon appartement revienne a mes parents mais sans" traces"! Je suis allé a Creteil a coté de Paris dans un centre de tir pour la Police et aussi les particuliers,car je voulait prendre un 9 MMS et me coller une balle dans les toilettes. J'arrive au comptoir, une délicieuse jeune fille blonde ( pour être aussi mignonne elle était peut-être Suisse!) je lui dit : Bonsoir, j'aimerais m'inscrire pour faire du tir, elle me répond très gentiment: Monsieur vous avez normalement un délai de 10 jours d'attente pour l'examen du dossier,mais je vais faire une exception pour vous, néanmoins s'il arrive le moindre incident, c'est moi qui vais 'trinquer". Bien entendu je voulais en finir mais aucunement apporter des ennuis a cette charmante personne, j'ai donc tiré dans des cibles, j'ai rendu l'arme déçu et je suis partis dépité. Je suis rentré chez moi, me saouler. Ce qui est intéressant, c'est que comme par miracle, 3 semaines après les effets de déprime ont disparus d'un seul coup. J'ai pu retravailler, j'ai monté une grosse société, j'ai voyagé dans le monde , j'ai crée une marque connue en France. Cette douloureuse expérience m'a fait comprendre que dans la vie, il ne faut jamais s'exciter, toujours prendre du recul et ce qui nous semble, un enfer a un moment donné, nous en rigolerons dans 6 mois, pourquoi ne pas en rigoler directement ? J'ai tenu 4 ans, et lors d'un dîner d'affaire j'ai fumé un malheureux "joint d'herbe" et une cigarette derrière, je me suis hélas remis a fumer. Je vais bientôt programmer un nouvel arrêt mais avec du Curcuma a haute dose en tant qu'antidépresseur si besoin, ainsi qu'un produit super efficace contre les addictions en tous genres et qui se nome le Kuzzu. Bien entendu a l'époque je ne connaissait pas l'existence des ces 2 produits aussi efficaces que des médicament. En espérant vous avoir apporté quelque chose, je vous souhaite un arrêt du tabac pas trop difficile. Franck de Paris France
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Virginie (39 ans)
Nationalité France
28 septembre 2016

J'ai commencé à fumer j'avais 16 ans. Je pense que c'était surtout pour me démarquer car j'avais besoin de reconnaissance. J'ai très rapidement fumé 1 à 2 paquets de 20 cigarettes par jour. Je crois que j'ai toujours voulu arrêter mais mon besoin d'autodestruction était plus fort. Aujourd'hui j'en suis à ma 10e tentative d'arrêt du tabac mais celle-ci elle dure depuis 10 ans. Les précédentes duraient 1 à 6 mois maxi... j'ai fait ma 9e et ma 10e tentative avec Stop-tabac et les forums m'ont beaucoup aidée. Ma motivation principale était l'envie d'une grossesse et je me disais que si je pouvais arrêter 9 mois alors je pouvais tenir pour de bon. J'ai utilisé les gommes à la nicotine comme substitut,même enceinte pendant les 2 ou 3 premiers mois. j'ai préféré faire absorber la nicotine des gommes plutôt que tous les constituants d'une cigarette. J'ai depuis plus de 9 ans le grand plaisir de faire des bisous et des câlins à ma fille sans lui imposer l'odeur du tabac froid sur moi ou une mauvaise haleine de fumeur. C'est ma motivation à chaque fois que je pourrai être tentée de prendre une cigarette (l'envie passe en un quart de seconde !) et puis c'est trop galère d'essayer d'arrêter rien que de penser à ces efforts, non je ne veux pas y retoucher. Je crois qu'un enfant qui absorbe du tabac dès la grossesse et en tabagisme passif quotidiennement court le risque de devenir dépendant au tabac en grandissant. Je crois que son cerveau a ainsi été programmé pour avoir sa dose régulièrement et qu'il sera difficile pour lui de lutter au manque que lui créera sa première vraie cigarette. Pour moi et mon entourage j'espère ne jamais retoucher à une cigarette. Merci à stop tabac pour son aide et pour m'avoir envoyé un message me rappelant que oui ça fait 10 ans et j'en suis fière !
Partager sur:     
Catégories associées:
• 20 à 40 ans
• Femmes
• Ex-Fumeurs

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Geneviève (53 ans)
Nationalité Suisse
21 février 2016

Invitée par Stop-Tabac.... quelle douce surprise de se rendre compte que ceux qui nous ont aidé il y a bien des années maintenant sont toujours là, à l'écoute :o) Alors voilà, le 16 mai 2005 je décidais d'arrêter de fumer.... j'ai éteint ma dernière clope comme d'hab juste avant de me coucher. Le 17 je me suis levée ex fumeuse, je n'ai jamais repris une cigarette. Que dire, sinon que c'est la plus belle chose que j'ai pu faire, pour moi d'abord, pour mon entourage, pour mes finances aussi. Il faut savoir qu'en janvier 2006 je partais à Londres avec ma fille pour un weekend géant, au frais de ma cigarette.... a 2 cartouches et demie par semaine, je vous assure qon s'est payé du bon temps !!! sans compter ! Puis ces petits voyages sont devenus une habitude, un peu comme une récompense... Car il faut avouer que j'en ai bavé durant quelques années, à tenir le coup et ne pas donner raison aux personnes qui juraient que j'allais craquer... Et le temps a fait son oeuvre, j'ai arrêté d'avoir envie. Un jour l'odeur de celle des autres m'a dégoûté.... de ex je suis passée à non - fumeuse.... Me suis bien rendu compte que ce geste, cet esclavagisme, était définitivement révolu pour pour moi. Cette année j'entreprends une grande démarche pour ma santé, pour moi-même.... (trop de kilos nuisent autant que trop de tabac). Mon doc ne m'aurait pas accompagné si j'avais encore fumé... J'ai, pour donner toutes ses chances à mon projet, me mettre au sport, j'ose pas penser la peine si Marlboro était encore en train de me détruire..... J'habite une région magnifique, la montagne m'appelle pour de grandes ballade, en fumeuse je n'aurais pas su profiter de ces excursions magiques... J'ai de sublimes petits enfants. Je n'ai pas honte de faire devant eux un geste qu'il vaudrait mieux qu'ils ne fasse pas plus tard, je ne serai pas le modèle rassurant car ils ne pourront pas dire " la clope c'est sympa, Mamy elle fume". Ils ne sentent pas non plus l'ignoble odeur du tabac froid en entrant chez moi, ou en m'embrassant.... Chaque jour qui passe je remercie tous ceux qui m'ont aidé à franchir ce pas, moi d'abord pour avoir eu le courage de m'y atteler et la force de persévérer, mon entourage qui par son manque de confiance m'a motivée à ne pas leur laisser avoir raison, et Stop Tabac avec leurs conseils et les centaines de témoignages que j'y ai lus et qui m'ont poussée en avant.... Si je peux souffler à mon lecteur un seul conseil: osez et persévérez, le plus beau c'est après, juste après, la décision :o) Gene.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Pascal (54 ans)
Nationalité CH
17 février 2016

Bonjour, j'ai 54 ans. J'ai fumé 2 paquets par jour durant 35 ans. A l'aube de mes 50 printemps, à fin janvier 2012, j'ai uriné du sang. Pris de panique, je suis allé aux urgences. Ce fameux jeudi après-midi, on m'a fait simplement une échographie m'annonçant un polype ou je ne sais quoi dans la vessie. Le lendemain, lors du scanner, on m'annonce un peu le même diagnostic, mais on me demande de venir le lundi suivant pour une cystoscopie. Par trop alarmé, je me présente et après cette douloureuse expérience, l'urologue me prie de m'asseoir. Il me dit calmement : vous avez une tumeur dans la vessie. Je le regarde et lui dit : Tumeur ? Cancer ? Il ne pouvait me dire que la vérité et il m'a confirmé que c'était bel et bien un petit crabe Il m'annonce que le jeudi de la même semaine, je rentrerai à l'hôpital. Je suis resté de marbre, comme un homme fort, très fort. Mais quelques instants plus tard, en sortant du cabinet, je me suis cogné la tête et la main droite dans la porte, car je n'ai pas pris la poignée pour l'ouvrir. Je me suis ensuite perdu dans les couloirs de l'hôpital, ne sachant ni qui j'étais, ni où j'allais. A l'extérieur, je n'étais plus capable de traverser la route et encore moins de reprendre le volant. Je suis donc retourné à mon bureau et j'ai explosé en sanglots. Oui, je suis un mec et oui, un mec ça pleure aussi. C'était le dernier chapitre de ma vie, j'ai pu lire dans les ténèbres de mes yeux le récit de mon parcours. Je me suis vu à l'âge de 4 ans, jouant aux Légos dans ma chambre, puis lorsque j'avais 12 ans, sur les plongeoirs de la piscine municipale, puis avec ma chérie, devenue quelques années plus tard mon épouse. J'ai vu notre mariage, le bercail de notre fille, notre maison, mes changements professionnels. Après cet épisode, je me suis ressaisi et j'ai annoncé cette nouvelle à ma femme, je ne pouvais pas parler, tant ma gorge était serrée. Elle a su m'apaiser et dédramatiser cette mauvaise nouvelle. Je suis rentré et on a discuté longuement et j'ai dit à ma femme que ce crabe ne me boufferait pas et que j'allais me battre. Etant persuadé que je ne vivrai pas jusqu'à mes 50 ans en avril 2012, j'ai voulu rencontré une chanteuse dont j'étais fan depuis plus de 5 ans. Comme la chance ne tombe pas du ciel, je l'ai donc provoquée, c'est ainsi qu'un mois avant les 50 ans, j'ai rencontré mon artiste préférée à Bruxelles. Celle-ci m'a donné des ailes, depuis ce jour, je l'ai vue depuis 32 fois en concert et c'est encore à ce jour, ma meilleure thérapie. Après l'opération, complètement convaincu que ma vie arrivait à terme, j'ai continué à fumer un an et au début 2013, ayant tous les symptômes du BPCO, j'ai appelé ma tabacologue en lui exprimant mon sévère désir de stopper de poison. J'ai donc arrêté cette saloperie le 3 janvier 2013. Depuis cette date, j'ai commencé à marcher en montagne, faisant même en 2014, pour nos 30 ans de mariage, une randonnée de trois jours en montagne avec mon épouse. En écrivant ce témoignage, si long est-il, mes larmes se sont mises à couler. C'est bizarre de faire une rétrospective de ces mauvais moments, mais j'aimerais tellement sensibiliser les gens qui ont pris le temps de me lire. A 20 ans, on est jeune et à 50 ans, quand on vous annonce que vous allez crever, je vous jure que l'on est AUSSI jeune Sur les paquets de cigarette, on voit des nouveaux logos, des nouveaux slogans, plus honteux les uns que les autres. Moi, oui, moi, j'ai aussi un nouveau slogan : JE SUIS VIVANT, MERCI LA VIE
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Philippe (43 ans)
Nationalité Suisse
08 janvier 2013

Après 25 ans de tabagisme à raison d'un paquet par jour (FRS 75'000.- dépensés pour du poison) j'ai arrêté net du jour au lendemain, ceci après plusieurs chocs dans ma vie liés aux méfaits du tabac (décès d'un copain, ma mère ayant des problèmes de coeur, ma fille qui a refusé que je l'embrasse car je puais trop et crachats noirs lors d'un footing). Là, j'ai dis STOP ça fait trop... Je dois dire que j'avais fais plusieures tentatives sans succès jusqu'à ce jour, mais cette fois, j'ai opté pour une approche psychologique différente, il est en fait très difficile d'arrêter quand on est persuadé d'arrêter quelque chose de bon, qui nous détent et de considérer la cigarette comme un soutient, comme une amie, ces convictions nous font peur d'arrêter et nous plongent dans une sorte de deuil et de petite déprime à l'arrêt . En fait c'est tout le contraire, c'est l'addiction qui nous fait réfléchir contrairement au bon sens, les non-fumeurs ont du bon sens eux (ils disent pourquoi dépenser pour quch qui tue et qui pue et ils ont raison) maintenant je sais que j'ai arrêté le mal sûprême et je me suis débarassé de mon démon qui m'a ruiné, mis à l'écart socialement, m'a empêché de me sentir bien, de sentir bon, d'avoir une belle peau, de belles dents, d'avoir une vie sexuelle vigoureuse, d'être mois stressé au travail et avec des amis (toujours penser d'avoir des clopes sur soi) etc etc...Croyez-moi arrêter de fumer en vaut vraiment la peine, un verre de vin a dix fois plus de saveur, même croquer une pomme vous fait plaisir (le goût est triplé par rapport à avant) et encore une chose de terrible, je sens les fumeurs qui passent à côté de moi et je me dis : c'est pas vrai tu puais pas comme ça pendant 25 ans c'est franchement dégueulasse !!! ALORS ALLEZ-Y ! Vivre sans cigarettes c'est génial et le sevrage sera plus facile si vous optez mon approche psychologique que j'ai mentionné ci-dessus, bonne chance !
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Anonyme (23 ans)
Nationalité Portugaise
14 juin 2007

J'ai 23 ans et je fume depuis l'âge des mes 15 ans. Quel idée stupide que de commencer à fumer... surtout que les premières cigarettes sont tellement mauvaises (tête qui tourne, etc). L'envie de vouloir faire comme les autres, se sentir adulte!!! J'aurai du plutôt penser qu'en commençant à fumer, je serai encore plus gamine!!! Il y a 4 jours, je ne me sentais pas très bien, de la peine à respirer, douleur à la poitrine. J'ai été à l'hôpital. En attendant les résultats des radios, j'ai eu trop trop peur... peur du diagnostic!!! Il s'avére que j'avais "juste" les bronches inflammer. Rien à voir avec la cigarette... mais elle y contribue évidemment. J'ai une petite fille de 10 mois... je vous explique pas ma peur de ne plus être la pour la voir grandir!!!! J'ai décidé d'arrêter de fumer. Pour elle... et pour moi!C'est dure! J'avoue que je fume deux-trois cigarettes par jour... je suis tombé sur ce site par hasard et je suis bien contente. ça va m'aider à arrêter... surtout ne commencer pas à fumer!! Le soit-disant plaisir que cela nous procure n'est qu'illusion!!! et ça nous fait tellement de mal!!!
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Olivier (17 ans)
Nationalité Française
06 septembre 2005

Bonjour à tous, voilà j'ai grillé mes premières cigarettes très tôt... c'était vers 10-11 ans si je me souviens bien, mais ce ne fut qu'un soir où je traînais avec un copain et je n'ai pas continué à fumer suite à cette soirée. Seulement je savais, ce que procurait la cigarette, et quelques années plus tard, une fois arrivé au lycée où on respire un nuage grisâtre dès qu'on entre dans la cour à 10h, ça ne dégoûte plus tant que ça, et je me suis fait avoir "comme un bleu" comme m'a dit ma mère. Au début c'était en soirée, un paquet à deux avec un copain qui fumait plus régulièrement, et au fur et à mesure je me prennais mes propres paquets et ça a commencé à dégénérer. Enfin, pas tant que ça, je stagnais à 6-9 cigarettes par jour, enfin à presque 16 ans ce n'est pas ce qu'on fait de mieux. Heureusement durant cette période, je suis tombé amoureux, et à la demande de cette fille que j'aimais, j'ai arrêté de fumer du jour au lendemain, je n'en ressentais plus le besoin du tout, curieuse coïncidence me direz- vous... Mais le jour où ça s'est terminé, et de manière assez brutale et douloureuse, j'ai replongé de plus belle: durant 1 mois jétais à 15 par jour et je fumais 2 cigarettes durant la pause du matin au lycée... 2 cigarettes en l'espace de 10 minutes... et puis ça a stagné de nouveau à environ 6-9 par jour. Cela faisait 9 ans que je faisais du basket à haut niveau durant cette période où j'ai repris sévèrement la cigarette, et j'ai malheureusement enchaîné les entorses aux chevilles et aux phalanges ce qui me privait d'un loisir qui m'aurait changé les idées. Lorsque j'eu gérit, je suis retourné à l'entraînement avec mes nombreuses cigarettes dans les poumons, et j'ai fait un malaise sur le terrain accompagné d'une migraine affreuse à mon réveil, tout celà par manque d'oxygène dans le sang, au bout de 30 minutes d'entraînement, la cigarette m'avais mis au tapis, alors que j'avais déjà fait des stages de une semaine où on s'entraînait 9h/jour. Et la cigarette n'a qu'un effet minime sur la santé? Les gens qui vous disent ça ne se rendent pas compte... J'ai maintenant 17 ans depuis 4 mois, mon bac S en poche, et durant une longue discussion avec un ami de 34 ans ayant beaucoup plus d'expérience dans la vie, et dans la cigarette évidement..., j'ai refléchi à arrêter de fumer, et celui-ci m'a orienté vers ce site qui m'a vraiment décidé: depuis le 31 aout 2005 à 0h35 je ne suis plus un fumeur. La seule chose que j'ai fumé était un narguilé au tabac aromatisé lors d'une soirée ce qui est totalement différent de la cigarette: on m'en a proposé une que j'ai accepté avec beaucoup d'hésitation, que j'ai allumé après 45 minutes d'hésitation en exigeant qu'on ne m'en redonne plus si j'en redemandait, et au bout de 4 lattes je l'ai jetée. Je pense avoir franchi un cap difficile et les schwing gum m'ont sûrement aidé à ne plus avoir envie de fumer. A tous les fumeurs, vous ne vous imaginez pas le plaisir que celà procure d'avoir une haleine fraîche et de ne jamais complexer sur l'odeur qu'on dégage que ce soit les vêtements, la peau ou la bouche, alors pourquoi ne pas essayer de le redécouvrir? La dépendence physique existe et elle est différente pour tous, mais si vous ne voulez vraiment, vous pouvez tous arrêter de fumer ces saloperies qui vous ruinent sur le plan financier et sur le plan médical, croyez en vous, moi je crois en moi et je n'ai pas encore envisagé ne serait-ce- qu'une seule seconde aller au bureau de tabac à 50 mètres de chez moi pour y acheter un paquet de cigarettes, la seule chose que j'achète au buraliste maintenant, ce sont des Airwaves, alors essayez, vous verrez qu'avec de la volonté dans ce domaine, tout est possible, courage! Pour toutes les personnes désirant en parler davantage ou même parler d'autres choses, j'ai laissé mon adresse électronique, et je répondrai à tous les emails que l'on m'enverra. J'espère pouvoir poster à nouveau un témoignage le 3 octobre, le jour de ma rentrée, pour confirmer ma victoire sur le tabac.
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile

Éric (37 ans)
Nationalité Française
22 juin 2004

J'ai fumé pendant 20 ans. Jai toujours adoré cela : avec un café, un apéritif, après un repas, après lamour, en ballade, en voiture, bref à tous moments de la vie L'arrivée de ma fille m'a fait prendre conscience que la vie avançait et que l'on ne restait pas éternellement jeune. J'avais 35 ans quand j'ai décidé d'arrêter. Maintenant j'en ai 37 et cela fait bientôt 1 an et demi que je ne fume plus. Je suis profondément heureux davoir arrêté. Jai rapidement retrouvé le goût, lodorat, le souffle (je peux faire énormément de sport de fond sans être essoufflé), lécoute (en réunion de travail ou en famille je ne sors plus pour men "griller" une) et largent (jai offert un voyage en amoureux à ma compagne, je me suis acheté un nouvel ordinateur). Finalement, je REVIS. Malheureusement, il y a un hic ! Non, non, je ne suis pas malade, mon cur, mes artères, mes poumons, ma gorge vont biens. Non, non, cest la tête qui cloche je suis conscient du bien que cela ma apporté mais cette saloperie de drogue est ancrée au plus profond de moi souvent, trop souvent, elle se rappelle à moi, insidieusement, elle mattaque par derrière toutes griffes dehors, elle me fait les yeux doux et malgré tout le bien que cela me fait davoir arrêté, je suis malheureux, déprimé. Cela ne dure que 2 minutes, les spécialistes appellent cela un flash. Ah, si je pouvais faire un retour en arrière, un "flash back" et ne jamais commencer à fumer Je serais libre, totalement libre. Je sais que cela va passer avec le temps et cela me console davoir arrêté et de ne pas avoir encore et encore attendu le BON MOMENT Cest un combat que jaurais pu méviter si javais écouté mon entourage à lépoque de mes 15 ans ! Je ne veux pas jouer au "vieux con", mais : les jeunes faites attention dans quoi vous vous embarquez en commençant à fumer. Mon expérience est purement psychologique et cest déjà difficile, alors pensez à ceux qui en plus tombent malades ! Les regrets quils doivent avoir ! Je sais que je nai pas pouvoir à éradiquer ce fléau mais si ce témoignage peux faire avancer le schmilblick un tant soit peu, alors je serais heureux ! À vous
Partager sur:     

Comment trouvez-vous ce témoignage ?

utile utile très utile très utile