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Éric (48 ans)
Nationalité Française
17 février 2016

Bonsoir, Cela fait 12 années que je ne suis pas venu faire un tour sur stoptabac, mais je suis toujours resté abonné afin de rester en veille sur ce sujet ô combien important ! Au moment où j'écris ce courriel, cela fait 13 ans 1 mois 6 jours 20 heures 21 minutes et 40 secondes que j'ai arrêté de fumer. J'ai économisé (au prix de 2003) 23331 et 1 cent (lors de l'arrêt, j'ai écrit un petit bout de code sur ma page perso qui tourne et calcule le temps et l'économie...). Je n'ai pas pris de poids. Je nage 4km par semaine et fait un footing d'environ 10km par semaine. Je suis capable de marcher 40km ou de faire 90km de VTT en une journée. Je ne peux remonter dans le passé, mais je suis convaincu que si j'avais continué,..., je ne pourrais pas faire toutes ces activités (même si ce n'est pas exceptionnel :-) ). Comme je l'ai écrit en 2004, j'ai eu du mal. Au niveau physiologique c'est allé très très vite (quelques semaines). C'est au niveau psychologique que cela a duré longtemps. Des flashs de plus en plus espacés et puis un jour (un soir pour être très précis) j'ai senti (au figuré) que je n'aimais plus la cigarette et c'est toujours le cas. Une chose qui est aussi très importante est que nos enfants ont grandi dans un environnement sans tabac. Cela ne veut pas dire qu'ils ne vont pas fumer mais au moins ils n'auront pas subit le tabac dès leur plus jeune age ! Voilà, je tenais à faire une petite rétrospective sur ma "carrière" d'ancien fumeur et montrer (comme beaucoup d'autres) que c'est tout à fait possible. Courage à ceux qui tentent (et réussiront) l'aventure de retrouver une vie plus saine. Une dernière petite phrase avant de finir : J'ai fumé pendant plusieurs années 3 paquets par jour. Quand j'ai arrété, je fumais encore entre 30 et 40 cigarettes par jour...
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nicolas (37 ans)
Nationalité francais
24 avril 2014

bonjour a tous gros fumeur depuis l'age de 18 ans et a raison de 1 paquet par jour .J'ai voulu arrêter très souvent mais la volonté n'était pas la .Le jour de mes 37 ans j'ai décidé d'arrêter définitivement cela fait dix jours que je n'ai pas toucher une clope .Je suis fier et dit a toutes personnes souhaitant arrêter ses possibles ayant 3 enfants il est de mon devoir de leur montré l'exemple que fumer nuit gravement a la santé eux sont au courant car dans les collèges on leur explique que la cigarette est nocif se que nous a l'époque nous n'avions pas ils ont cette avantage avant de commencer .alors soyez fort je sais ses dur mais ses possibles.
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Patrick (52 ans)
Nationalité Française
12 novembre 2012

Il est des chiffres qui ne causent pas ou qui sont trop éloignés de notre réalité pour nous atteindre. On a beau entendre que des dizaines de milliers de personnes en France décèdent chaque année de maladies cardio-vasculaires ou de cancer, nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Après tout, des millions d'autres dans le monde sont victimes de la route, d'accidents domestiques, d'épidémies ou encore des guerres, alors pourquoi culpabiliser les fumeurs ? Si encore tous les cancers et les maladies cardio-vasculaires étaient liés au tabagisme ! Toutefois, dans un contexte de crise économique tel que celui dans lequel nous évoluons, l'on se demande encore pourquoi des millions de personnes acceptent de voir partir leurs économies en fumée ? 78 la cartouche de 8 paquets de 30 cigarettes: c'était la dernière addition particulièrement salée dont j'ai dû m'acquitter. Heureusement, me suis-je dit, que je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour ! Pourtant, j'accepte de jeter chaque jour 2 par la fenêtre alors que je peste lorsque le carburant augmente de 0,05 !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque mois 60 par la fenêtre alors que je rage de devoir payer 10 centimes de plus la baguette, autrement dit, 3 / mois !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque année 720 par la fenêtre alors que je fulmine de devoir payer moitié moins d'impôts locaux !? Et que dire de tous ceux qui avouent sur ce site fumer ou avoir fumé jusqu'à 3 paquets jour : C comme s'ils brulaient chaque matin un billet de 20, comme si leur employeur les privait chaque mois de 600 sur leur salaire, comme si l'état les taxaient chaque année de 7200 en plus !!! Et qu'en serait-il si nous fumions en parfaite harmonie avec notre conjoint ? avec nos enfants ? A croire que les fumeurs sont tous des nantis ! Pourtant, c loin d'être le cas. Il suffit pour cela de regarder autour de nous : les SDF dans la rue, les élèves au sortir des lycées, les chômeurs devant pôle emploi, les files d'attente devant les restos du coeur... sont-ce des nantis ? Non ! Mais alors, comment arrivent-ils à bruler autant d'argent ? L'uro nous aurait-il déculpabilisé : qu'est-ce donc que 2/jour, 600/mois et même 7200/an ? Mais accepterions-nous de gaspiller autant si nous comptions encore en Francs: 13Frs., 4.000Frs. ou encore près de 50.000Frs chaque année !? ...
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Patrick (53 ans)
Nationalité Française
31 octobre 2012

A l'époque nous étions très jeunes, pleins de vie et rien ne nous disposait à fumer si ce ne sont peut-être le contexte, la pub, la TV et les films. A cette époque, nous étions déjà soldats ou presque, des enfants de troupe. Univers exclusivement masculin, l'armée était sensée faire de nous des "hommes" mais beaucoup y ont découvert le tabagisme, l'alcoolisme et tous les excès liés à la vie cloitrée en collectivité. A cette époque, nos héros s'appelaient Joss, John, Garry and Co et tous, sans exception se déclinaient à l'écran cigarettes aux lèvres. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de regarder de vieux films comme "garde à vue", "les tontons fligueurs" ou des séries comme "le commissaire bourel", le nombre de cigarettes consommées à la minute par acteur est effarant ! A cette époque, la télévision n'avait pas encore envahit tous les foyers, le cinéma étant pour beaucoup l'occasion de voir des films, mais la publicité s'en donnait déjà à coeur joie. La cigarette était un mode de vie, un moyen de s'intégrer dans la société et même, un statut. Les non-fumeurs étaient quasi montrés du doigt, raillés par les potes et parfois même, par les proches. N'avoir pas fumé à l'adolescence, c'était comme être puceau à 15 ans, une aberration, un sacrilège, un outrage ! A cette époque, il nous arrivait de croiser les pensionnaires du lycée, les péquins comme on disait alors, et force était de constater que l'uniforme n'était pour rien dans l'usage du tabac. A cette époque, nous étions tous sportifs ou presque, ou bien on ne nous laissait pas le choix, et nul ne trouvait incohérent de pratiquer conjointement l'activité physique et le tabagisme, parfois juste avant une épreuve, parfois juste après, rarement pendant, quoique! De cette époque lointaine, je n'ai gardé outre de bons et mauvais souvenirs, que la pratique du sport et de la cigarette. 40 ans se sont ainsi déroulés et personne pour vous dire qu'il faut choisir. "Boire ou conduire" était juste le slogan qu'il fallait bien retenir, mais pour le reste... Je peux fort bien comprendre qu'aujourd'hui des jeunes se mettent encore et toujours à fumer, malgré les campagnes d'intoxication et de prévention, car le contexte n'a toujours pas changé... Outre le mal-être que l'on peut ressentir à un âge où tout se bouscule autour de nous, le mattraquage publicitaire n'a jamais cessé, remplaçant le Cow-boy et sa Marlboro, le flic et sa Gauloise, par un slogan conjugant à tous les temps le verbe "fumer", déclinant sous toutes ses formes le mot "tabac"... Hier la société se taisait et laissait faire, aujourd'hui elle ne cesse de hurler stop, arrêtez, prenez garre... car le tabac est en danger ! Depuis ces temps reculés, j'ai juste modifié ma façon de fumer. Enfant de troupe puis soldat et sous-off, la cigarette se devait d'être forte: alors elle était brune et le filtre était exclus. Il a suffit que l'armée remplace ses paquets dans les rations pour que la mode change et surtout, le regard de l'autre. Exit tous les sobriquets associés au fumeur de blondes, on n'avait désormais le choix de la couleur et de la forme. Du coup, l'irrascible fumeur de sans filtres brunes était retrogradé au rang d'antiquité, de hasbeen! En quittant cet univers machiste et rustique, je pensais tirer un trait sur ces pratiques d'un autre temps, mais il n'en fut rien. Je pensais que la présence de femmes au travail permettrait d'arrondir les angles, qu'il n'y aurait plus cette épée de Damoclès sur la tête "fume ou tu vas passer pour un extra terrestre"... La cigarette était à la vie ce que le gasoil était à la voiture. "Quoi tu roules en diesel ???" Tout s'est depuis démocratisé, le diesel a pris le dessus et la cigarette est montrée du doigt... mais pour combien de temps. Déjà, on entend poindre à l'horizon les méfaits de ce carburant sur la santé et la cigarette pourrait être réhabilitée ne serait-ce pour lutter contre un nouveau fléau, la drogue ! Aujourd'hui, j'ai 53 ans et je n'ai jamais cessé de fumer. Oh, c'est sans commune mesure avec les 2 ou 3 paquets de jadis: Je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je n'ai jamais pu ou su m'arrêter. J'ai bien essayé les patches, les gommes, les aiguilles and co mais c'était sans grande conviction. Certains ont fonctionné, 3 jours, 2 semaines voire 1 mois mais tôt ou tard, le contexte, la vie vous rattrapent et comme vous êtes encore indécis, elle n'a guère de mal à vous convaincre de revenir... Il y a 3 ans pourtant, j'ai décidé de recourir à nouveau au patch, non pas pour arrêter, juste pour réduire ma consommation et ça fonctionne. S'il m'arrive de l'oublier, la sanction est immédiate. Sauf que désormais, je suis devenu addict au patch et je n'ai toujours pas cessé de fumer. Lequel des deux aura ma peau, je l'ignore, car depuis 3 ans je souffre de migraines. Est-ce l'âge, le tabac, l'association avec le patch, un nouveau contexte ??? je l'ignore ! Mais je ne désespère pas un jour de trouver mon équilibre. Je gage juste que cela se fasse de gré et non, contraint et forcé par la maladie...
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• 40 à 60 ans
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Patrice (52 ans)
Nationalité Suisse
12 juillet 2012

J'ai 52 ans, je fume depuis l'âge de 14 ans, p... ça fait 38 ans... J'ai 4 enfants et seulement l'une d'entre-elles fume de temps en temps. J'essais de lui expliquer combien je regrette d'avoir commencé, mais c'était dans les années 70, une époque où il était considéré comme "ringard" de ne pas fumer. Et, après avoir arrêté de fumé 5 fois et essayé toutes les substitutions de nicorette et de nicotinel sans succès durable, mon nouveau médecin m'a proposé le controversé Champix à la varénicline... Je sais pas comment ils on fait, mais en 2 semaines de traitement, j'ai passé de 20 à 3 cigarettes par jour, et même ces 3 là me dégoûtaient véritablement. La troisième semaine j'ai arrêté complètement sans aucun symptôme de manque. D'expérience, je sais que tout sevrage d'une substance longuement assimilée par notre corps, peut provoquer des états anxieux ou dépressifs, mais dans tous les cas, ayant essayé d'arrêter de fumer de nombreuses fois, je constate que ce médicament ne m'a pas rendu plus dépressif qu'un substitut de nicotine. Et il fonctionne diaboliquement bien ;-)
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Marie (29 ans)
Nationalité Française
18 mai 2010

Bonjour, J ai 6 ou 7 ans, comme tous les matins je me réveille avec cette odeur nauséabonde qui me répugne. Direction la cuisine pour petit déjeuner et toujours cette même question : "Maman, d' ou vient cette odeur infâme? "Avec un sourire que je devines honteux, elle me répond: "c'est ma cigarette ma chérie". Je me promets de ne jamais fumer et déclare ouverte la guerre contre cette indésirable qui intoxique ma mère. J ai 15 ans; c'est la récré, une amie me tend une cigarette, je l accepte et réessaie malgré le dégoût ressenti. Je me limite à 2/3 cigarettes par jours. J' ai une nouvelle meilleure ennemie, que je crois être ma nouvelle meilleure amie. J ai 19 ans, je passe le Bac et désormais je ne suis plus seule ( pourtant j' ai des amis ); j ai ma meilleure ennemie, avec elle dans mes poumons le stress disparaîtra; c'est une évidence! Je fume 1 paquet par jour. De même pour les examens à la Fac, les divers entretiens etc... Aaaah, heureusement qu'elle est à l 'intérieur et près de moi, comment ferais je sans elle??? J' ai 24 ans, je suis bloquée dans un ascenseur, l' intervention des pompiers dure plus d' une heure, je m' impatiente, mais me rassure car ma meilleure ennemie ne me laisse jamais tombée, je m' en allume une sous les regards d' incompréhension, d' accusation ou encore de pitié des pompiers. De toute façon, je les emm..., ce sont eux les cons!!!! J ai 29 ans, je suis hospitalisée pour une pyélonéphrite aiguë (grosse infection d'un rein). Nous sommes le 24 Avril, la douleur est tellement intense que je n'ai ni la force, ni l'envie, ni le droit de bouger de mon lit. J essaie malgré tout de me rapprocher de ma meilleure ennemie, mais là, pour la 1ère fois je la trouve répugnante; sentiment total d' incompréhension. Je réessaie quelques jours plus tard, mais dès son entrée en moi, je tousse, je crache et me saoule à l' eau pour faire passer le dégoût. Serais je en train de perdre mon ennemie de longue date??? Le 2 Mai, je sors enfin de l' hôpital. Le 3, je fume 8 cigarettes, le 4, j en fume 5. Mes rêves sont de devenir infirmière et d' être entourée d' une famille soudée et heureuse. J' ai un compagnon depuis plusieurs mois avec qui j' envisage sérieusement l' avenir de mes rêves. Je ne suis plus seule, je n' ai plus besoin de cette amie tueuse de rêves, tueuse tout court. Nous sommes le 5 Mai, j' arrête de mourir pour recommencer à vivre. Mes amies, ma famille et mon compagnon me soutiennent dans cette démarche; Les patchs m' aident ainsi que vos témoignages. Alors, OUI ce n' est pas facile, OUI je crise pour rien, mais ce n' est rien d' insurmontable. Le sentiment de fierté éprouvé à l' idée de ne pas être obligé de tenir le même discours à mes futurs enfants que celui de ma mère (elle ne fume plus depuis 20 ans) vaut toutes les meilleures ennemies du monde!! Avec le recul, et en relisant ce témoignage, je ris de ma connerie et suis persuadée que je suis plus forte que des composés chimiques en robe blanche. A bon entendeur, salut... PS: Vos réponses vont continuer à m' aider et j' en ai besoin. Merci.
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Céline (33 ans)
Nationalité Française
08 janvier 2010

20 ans de tabac à seulement 33 ans... je n'ai arrêté que le temps de mes 2 grossesses. C'est aprés avoir réalisé cela que j'ai pris la décision d'arrêter. Pourtant qu'est ce que je l'aimais cette fichue cigarette, ce poison ... Je ne me suis pour ainsi dire "connue" qu'une cigarette entre les doigts. On commence si bêtement... pour se rassurer, pour s'intégrer, pour s'occuper.. que sais-je.. Ca fait seulement 4 jours que j'ai arrêté : les 2 premiers jours ont été terribles pour moi : frissons, déprime, apathie, agressivité, larmes ... incroyable ... je n'aurai jamais imaginé que le sevrage serait si dur mais j'ai tenu bon , pour mon mari, pour mes enfants. Je commence à entrevoir la "lumiére", celle d'une vie sans toux, sans le teint gris, sans cette inquiétude de ne pas avoir de cigarettes, sans ce souffle court ... J'ai repris le sport et le temps que je ne perd plus à fumer me permet de faire des choses constructives. Je sais que le combat n'est pas terminé, que la route sera longue et parsemée d'embûches mais il suffit de dire NON , d'être maître de soi . Pour conclure, je suis fiére de moi et je souhaite à tous les fumeurs de prendre cette décision salutaire pour leur santé.
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Mélanie (35 ans)
Nationalité Suisse
23 juin 2009

Bonjour à tous (témoignage dans le but de motiver les fumeurs qui n'arrivent pas ou ne se décident pas à arrêter), J'ai fumé de l'âge de 16 ans à 35 ans env. 1/2 paquet par jour (sauf durant les soirées arrosées, alors là les 2 paquets y passaient !!) et j'ai arrêté le 2 juin dernier grâce notamment au livre d'Allen Carr, "la méthode simple pour arrêter de fumer" qui ouvre les yeux sur d'autres horizons que les fameux "fumer est mauvais pour votre santé" etc. Je tiens également un journal de bord où je note différents états d'âme et surtout ce qui m'aide beaucoup c'est que je vais sur des sites (comme celui-ci par ex.) où il est expliqué en détails exactement les dégâts que provoque la cigarette sur l'intérieur et l'extérieur du corps. A contrario, se renseigner sur ce que l'arrêt de la cigarette contribue à améliorer au jour le jour dans le corps est également très motivant, à savoir que l'on retrouve très vite du souffle, de l'odorat, une peau plus nette et des dents plus blanches, cela se voit très vite (je témoigne) ! Au bout de quelques heures seulement le taux de nicotine diminue dans le sang jusqu'à disparaître complètement, bref il y a des tas de choses positives qui se produisent quand on arrête de fumer ! Il n'est jamais trop tard et pour l'instant (je touche du bois) j'y arrive sans substituts ni médicaments car tous les jours je me dis que c'est la meilleure chose et la plus censée que j'aie faite dans toute ma (pas encore très longue) vie !! Ah oui, j'oubliais, super important : L'ARGENT ! Qu'est-ce que c'est agréable d'ouvrir son porte-monnaie et se dire qu'on a toujours plein de monnaie sur soi ! En plus je n'ai pas pris de poids, le fait d'arrêter provoque aussi l'envie de manger plus sainement et il est tout à fait possible de ne pas prendre de poids, ou très très peu, n'ayez pas peur de ça. J'ai deux enfants (2 et 10 ans) qui ont encore énormément besoin de moi, je n'ai pas envie de dépérir devant eux, en espérant que cette cochonnerie n'ait pas provoqué trop de dégâts en moi et qu'ils soient réparables ! BONNE CHANCE A TOUS LES FUTURS EX-FUMEURS ça en vaut vraiment la peine.
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Anonyme (45 ans)
Nationalité française
23 octobre 2006

Bonjour à tous, Merci pour vos témoignages tous plus intéressants les uns que les autres, remplis d'émotion, de sensibilité et d'envie de partager. Cette chaîne humaine chaleureuse fait beaucoup de bien lorsque l'on doute. Fumeuse depuis l'âge de 15 ans de 10 à 20 cigarettes par jour, j'ai déjà fait une tentative d'arrêt qui a duré 5 ans (entre 30 et 35 ans) et puis une bouffée par ci, une bouffée par là, une séparation, des problèmes et le paquet est revenu comme si de rien n'était. Envie de se faire du mal, de se punir, et puis l'impression que sans elle , je ne tiendrai pas. Autour de moi, il y a 2 ans, une cousine de 52 ans est morte d'une crise cardiaque. Plus d'un paquet par jour depuis 30 ans, peur de grossir, contenance, la cigarette était son alliée, son amie, et elle l'a détruite. Et puis, une visite d'une maison à vendre, avec un homme soutenu par sa femme en phase terminale de cancer du poumon (2 paquets par jour depuis 40 ans), qui disait qu'il fallait bien mourir un jour de quelque chose, et qui finalement regrettait, car à 60 ans, il trouvait que c'était un peu tôt pour quitter cette vie, qui ma foi, avait de belles richesses et de beaux plaisirs à nous apporter. J'ai arrêté il y a 11 jours, grâce à vous, à ce site (Allen Car n'a pas eu d'impact sur moi) et grâce à une prise de conscience de ma part : non, la cigarette n'est pas une alliée, non la cigarette ne m'aide pas quand j'ai des problèmes, au contraire, elle m'en rajoute. Elle m'épuise le matin au réveil, elle m'obsède à mon travail lorsque j'ai besoin de ma dose, elle m'enveloppe d'un halo nauséabond qui m'éloigne des noms fumeurs, des enfants, elle me donne le teint gris, les cheveux secs, des ridules, une bouche pâteuse, et surtout, elle m'enlève l'énergie dont j'ai besoin pour faire face aux aléas de la vie que nous sommes tous conscients de partager. Plus l'on vieillit, plus on a besoin de cette énergie vitale, pour entreprendre, réagir, agir. Non, je ne veux pas que mon fils me voit sur un lit d'hôpital sous respirateur artificiel, parce que je n'aurais pas eu la volonté de dire non à une mauvaise habitude. Je veux retrouver mon souffle d'enfance, mon étincelle, cette fraîcheur que l'on perd à petit feu à cause de la cigarette. Tenez bon, ce n'est pas si dur, les patchs me paraissent essentiels pour atténuer les problèmes de manque, de poids, de dépression. Il faut savoir se faire aider, s'écouter, se faire du bien, être doux avec soi-même. Bon courage à tous !
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Serge (41 ans)
Nationalité Belge
31 août 2004

27 ans de tabagisme actif. Arrêter de fumer ? Facile, je l'ai fait plein de fois... Avec l'aide entre autre de ce site. Je n'ai jamais vraiment réussi ! Parfois 3 semaines, parfois 3 heures, une fois 3 ans. Et puis un soir, à 40 ans, mon coeur a dit stop. Pan dans le mur : triple infarctus. Hospitalisation, opération, revalidation, dépression, ... Cest trop con. Jai croisé le regard de la faucheuse, et je ne veux plus la voir avant longtemps. Je veux encore voir mes enfants grandir. Alors jai laissé définitivement mes clopes de lautre côté du mur. Ca fait maintenant plus dun an que jai cessé de fumer, et je nai aucunement lintention de reprendre. Je me suis mis dans la tête que si je fume, je meurs. Linfarctus : mieux que le patch pour arrêter de fumer ! Mais si vous le pouvez, évitez ça. Ca secoue. Maintenant, jai choisi de vivre Libre.
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