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Jawel (60 ans)
Nationalité Française
24 mars 2023

Bonjour, Me concernant, contrairement au témoignage d'Elisabeth, moi j'ai été prévenue assez tôt par un pneumologue de ma maladie respiratoire qui a débuté par une crise d'asthme aiguë et qui au final s'est avérée être un début d'Emphysème BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive), principalement au tabac. et aussi, par d'autres facteurs allergiques, (taux d'humidité et à la chaleur excessive, pollen, etc...) Et malgré tout, une fois la crise passée et que j'étais totalement guérie, je reprenais aussitôt la cigarette, en ayant une consommation de 20 cigarettes/jour habituellement, et ce, depuis de nombreuses années, et par la suite j'ai été tentée de diminuer peu à peu ma consommation de tabac, je suis passée de 20 cig. à 15 cig/jour et jusqu'à mon infarctus en 2018, ainsi qu'une récidive par un autre infarctus survenu en 2020. Après quoi, j'ai continuer peu à peu de réduire davantage ma consommation, et cette fois-ci en passant progressivement de 15 cig. à 5 cigarettes/jour, et tout cela sans éprouver aucune difficulté. Et enfin jusqu'à mon dernier sevrage tabagique, datant depuis le début de février 2023, et bientôt 2 mois de sevrage total, depuis et jusqu'à ce jour, je ne ressens plus aucune envie de reprendre la cigarette. Et ceci, sans avoir recours aux substituts nicotiniques, mais plutôt grâce à la pratique d'une activité sportive régulière, ainsi qu'une alimentation équilibrée, et un apport important à la vitamine C. Me voilà à présent, déjà au bout des 2 mois d'arrêt du tabac, je me sens en pleine forme, et souhaite sincèrement ne pas devoir rechuter à nouveau et arriver enfin à me détacher définitivement de la clope afin de pouvoir retrouver un meilleur souffle et de me sentir ainsi beaucoup plus libre et toujours active, tout en continuant d'avancer en âge.
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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Emma (32 ans)
Nationalité francaise
21 août 2023

Je ne pensais jamais y arriver , moi qui fumait depuis mes 13 ans même les jours ou j étais malade.Voila un an déja je suis super fière.ça aura été un combat.J aurai apprendre a gérer mon anxiété, les insomnies sont arrivées et un an après tout n'est pas parfait j'ai eu beaucoup de désordres physiologiques mais ça en vaut la peine. j'avais utilisé 1 mois de petite vapote sans nicotine au cas où, 3 mois de patch ,la micronutrition. Faite vous ce cadeau et soyez patient avec vous même.
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Daniel72 (51 ans)
Nationalité Suisse
14 août 2023

J'ai fumé 2 paquets de cigarettes par jour durant 34 ans en pensant que les risques au tabacs répertoriés par le corps médical ne me concernaient pas et que cela ne m'arriverait jamais. Jusqu'à ce 23 février ou tout à basculé. Une toux, de la peine à respirer, une visite chez le médecin suivi d'un transport en ambulance, les urgences et le verdict. La consommation de tabac principalement à déclenché l'obstruction progressive de mes trois artères coronaire qui a déclencher une insuffisance cardiaque. Ce jour là les médecins ont retirer 4 litres d'eau dans mes poumons. Et ensuite les chirurgiens ont pratiqué une opération à cœur ouvert et ont fait 4 pontages coronarien. Trois mois après ils ont encore pratiqué une intervention pour déboucher les artères inférieure de mes jambes. Depuis mon opération, j'ai arrêté de fumer. Cela fait 172 jours aujourd'hui, mon cœur a récupéré un peu de ses capacités. J'ai retrouvé le vrai goût des aliments, mon souffle va mieux. Mon seul regret est de ne pas avoir écouté mes proches, mes médecins, les avertissements inscrites sur les paquets et de ne pas avoir arrêté avant. Mais il n'est jamais trop tard et je ne fumerais plus jamais.
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Eric

22 août 2022

Bonjour Je viens de commencer mon sevrage au tabac pour la 20 ième fois. Je aimerai tellement réussir. J ai peur de craquer et je redoute les symptômes au manque de nicotine. Je sais a quel point le tabac est mauvais pour la santé.
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michel (63 ans)
Nationalité française
24 août 2021

On sait pertinemment que la cigarette est une drogue car pour moi la définition du mot drogue est la suivante :un produit qui est à la fois nocif pour la santé et dont on ne peux se passer alors qu'il abrège notre vie et notre porte-monnaie. Bien sûr on envisage tous et toutes d'arrêter un jour lorsque l'on rencontre un sérieux problème de santé en se disant zut(j'essaie de rester poli)j'aurais le faire plus tôt. J'ai eu pourtant l'opportunité d'en parler il y a quelques années avec un chimiste ayant travaillé pour une manufacture de tabac (qui lui n'a jamais fumé)car il était conscient que la nicotine combiné à l'ammoniaque représentait la formule magique pour devenir dépendant; d'ailleurs pour rendre dépendant aux drogues dures on rajoute de l'ammoniaque. J'ai beaucoup de mal à m'arrêter mais si arriverai et je dirai comme une célébrité (morte à cause du tabac)"just don't smoke"!
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Jeremy (32 ans)
Nationalité Belge
12 août 2021

Bonjour, J'ai commencé à fumer quand j'avais 12 ans, oui ça peut paraître jeune... Mais quand on commence si tôt, c'est surtout pour faire comme les autres, s'intégrer à une bande de potes, "paraître bien " et ne pas être rejeté par les autres. Mais à cet âge là on n'a pas non plus conscience des conséquences que la cigarette peut causer sur la santé. Je suis entrée dans le tourbillon, à 16 ans j'ai réussi à arrêter de fumer pendant un an, mais une petite dépression a suivi et j'ai replongé, entraîné par une amie qui n'allait pas mieux que moi. Je n'aurai jamais ! Quelques années plus tard, j'ai commencé à me rendre compte des méfaits de la clope sur ma santé, quand je courais je crachais du sang, je vomissais plus souvent, j'étais nerveux à cran, souvent fatigué, une haleine de chameau et j'ai commencé à vraiment m'inquiéter quand mes dents se sont tâchées. Puis j'ai rencontré une personne de 49 ans avec un "trou dans la gorge", elle avait subi une trachéotomie (ça fait jeune non ?) à cause de la cigarette. Je n'ai alors pas compris un moindre mot de ce qu'elle me disait. Et cela a été le déclic, en rentrant chez moi, j'ai tout jeté et voilà un an qu j'ai arrêté de fumer. J'y repense encore car il faut de la volonté pour arrêter mais tout a changé. Je n'ai plus mes tâches sur les dents et bien sûr j'ai diminué les risques d'avoir un cancer. Et que tous ceux qui veulent arrêter la clope le fassent car maintenant je me prive de certaines sorties sous peine d'être asphyxié par la clope des autres et puis j'en ai marre de faire des lessives de vêtements qui puent en moins d'une heure !!! Je rencontre maintenant le phénomène d'exclusion des non-fumeurs et je regrette vraiment d'avoir mis une cigarette dans ma bouche la première fois. Sincèrement, on vit mieux sans !
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
07 décembre 2020

Bonjour, à mon tour de laisser mon témoignage car cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté de fumer. J'ai eu envie de laisser mon expérience pour les personnes qui ne se sentent pas capables d'arrêter, qui pensent que la cigarette est plus forte qu'elles-mêmes; En effet, j'ai arrêté de fumer sans réelle envie, sans volonté, sans conviction, bref, sans être prête du tout. Je fumais depuis l'âge de 14 ans, au début j'avais mes petits paquets de 10 qui me faisaient 2/3 jours, et je suis très vite passé à un paquet de 20 cigarettes par jour. environ 1 paquet par jour, pendant presque 20 ans, sans jamais ne serait-ce qu'avoir l'envie d'essayer d'arrêter. Je me suis construite avec la cigarette, elle faisait partie de ma personnalité. Me retrouvant sans travail il y a quelques mois, et mon conjoint fumeur (mais beaucoup moins que moi) souhaitant arrêter, je me suis dit que c'était pour moi le moment ou jamais de faire une tentative puisque je n'avais plus le stress du travail, ni la tentation (collègues fumeurs). Alors un peu comme ça, je me suis dit: "fini ton paquet, et puis tu arrêtes, au moins ce laps de temps sans travail sera utile pour ta vie". Je n'avais pas du tout confiance en moi, je pensais bien sûr ne pas être capable de tenir plus de 2h. J'ai donc filé à la pharmacie acheter des patchs, des bonbons à la nicotine; sur internet acheter le livre d'Allen Carr, et au bureau de tabac acheter une petite cigarette électronique à cartouche! Malgré tout cet attirail, le soir même je pleurais toutes les larmes de mon corps en rêvant de redevenir une fumeuse qui s'assume (pfff, quelle bêtise, c'est comme si on disais "oui oui je sais que je vais mourir et je vous emm****!). ça a été vraiment très dur, mais je voyais chaque jour comme une victoire, comme un pas de plus vers une guérison. Je ne me suis presque pas servi des bonbons, les patchs pendant environ 1 mois et demi mais ensuite j'ai arrêter car je ne sais pour quelle raison, ils se sont mis à me faire des allergies insupportables, alors qu'au début je n'avais pas de problème. aujourd'hui je me sers encore de ma cigarette électronique, mais peu (une cartouche de 1.5mL me fait une semaine); elle est nulle cette e-cig et c'est volontaire! :-) je ne risque pas de trouver le vapotage aussi voire plus cool que la cigarette, car mon but est de me séparer aussi de la e-cig. Clairement pour moi, la partie n'est pas encore gagnée, car ma tête n'arrive pas à faire le travail de me détacher de cette cigarette, je me vois encore comme une fumeuse, je suis encore une septique des maladies causées par le tabac alors que j'ai les preuves sous le nez, je trouve toujours l'odeur agréable quand je croise un fumeur... Le chemin sera encore long et je suis restée dubitative concernant le livre d'Allen Carr, peut-être qu'il me faudra une relecture. Mais n'empêche "Je l'ai fait! , j'ai arrêté de fumer!" A moi la liberté de ne plus me préoccuper de mon stock de cigarettes, des horaires d'ouverture du bureau de tabac, d'être suffisamment en avance à un rendez vous pour avoir de le temps de "fumer ma clope", de laisser ma fille toute seule dans le salon pendant que je sors fumer dans le jardin, et j'en passe. Beaucoup de grands changements pour moi, j'ai un peu l'impression de m'être menti à moi-même depuis toujours et d'être aujourd'hui en train de construire une autre vie, que cette fois j'aurai choisi...
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Anonyme (56 ans)

24 janvier 2020

38 ans de fumée! Et, depuis 16 mois, pas de cigarette. Aucune. J'ai délaissé mon balcon, synonyme de pause-clopes. Dommage, mais j'y retournerai bientôt, sans le souvenir de la cigarette entre les doigts et du petit moment soi-disant relaxant et récréatif rien que pour soi, à aspirer son petit cocktail explosif de substances toxiques. Les gens qui fument autour de moi ne me gênent plus. Plus aucune envie. En 16 mois, j'ai rêver deux fois seulement que je tirais sur une cigarette. Certes , je suis encore dépendante : je vapote, avec un faible taux de nicotine. Sans, j'aurais sûrement replongé, je l'avoue. On se bat avec les moyens qu'on peut assumer. Et quels que soient les moyens, si cela signifie zéro cigarette, c'est déjà une belle victoire. Les quelques kilos pris, je les ai combattus avec des séances de fitness et d'alimentation en conscience. Energie, bon sommeil, réveils matinaux en forme, respiration dégagée, plus de toux ni de glaires dégueu, teint lumineux, plus d'odeurs de cendrier froid ni de lessives sans fin de ces habits et foulards qui puent, plus de stress lié à la peur du manque - aller à temps au kiosque acheter sa dose, dépenser des fortunes- la liberté et la santé, enfin. Voilà mon petit bilan après ces 16 mois, et si cela pouvait être inspirant pour vous cela me comblerait de joie. Vous aussi, arriverez à dire adieu à cette drogue déguisée en charmantes tentatrices dans leur petit étui papier glacé aux séduisantes écritures embossées, colorées et brillantes - car oui, l'esthétique marketing des paquets de clopes est très attractive et a un impact certain sur nos actes d'achat, et ajoutons-y le petit briquet si mignon qui y trouvera sa place... je pense particulièrement à nos jeunes à cet égard, sans doute plus sensibles aux injonctions mercantiles des cigarettiers, un aspect qui n'est pas vraiment considéré quand le sujet de la dépendance à la cigarette est abordé. Ne plus fumer est à votre portée. La preuve, je l'ai fait!
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