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"décidé" (31)

Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
01 février 2023

Hello la team ! aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter de fumer pendant ma journée de travail et je suis ferme dans mon intention - j'arrête la clope, je fume du tabac a rouler - je pense que c'est tout un rituel feuille filtre rouler ect... Depuis quelques jours sifflement quand je respire, de plus je fais du sport ... Je pense qu'il ai nécessaire par respect pour notre vie nos proches et nos objectifs, car notre corps est notre véhicule dans cette vie ! Je vous envoie plein d'amour et de détermination, et je crie haut et fort J'AI FINI AVEC CETTE MERD.... Bine à vous famille ex fumeurs
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Anonyme (59 ans)
Nationalité Francaise
01 février 2023

Bonjour à toute la tribu Alors moi j ai arrêter le 25 septembre 2022 car je toussais un peu, la gorge qui me grattait, donc j ai pris rendez vous chez mon médecin généraliste; elle me dit vous faite une allergie. ok je ne croyait pas trop mais bon cela faisait plus de 40 ans que je fumer 1 paquet par jour. j ai ensuite vu un gastro, je fais quelque jour plus tard une fibro, j avais déjà une gastrite en 2017 qui a ce jour n était pas gueri, donc resultat 3 semaines après gastrite chronique avec helico bacter et la ça m'a degouttée car c est une bactérie qui fait des ravages dans l estomac. j ai du prendre 12 antibiotiques avec 2 anti acide par jour pour l éradiquer donc depuis le 25 j ai décidé d arrêter la cigarette car elle y est pour quelques chose café cigarette plus stress voilà le résultat je n ai pas eu de manque du jour au lendemain j ai stoppé net et aujourd'hui cela fait 4 mois et une semaine et je sais que je ne fumerais plus pour ma santé je respire mieux j habite à la campagne je vis très bien je ne stresse plus et je me nourris bien aussi l odeur de la cigarette je la sens de très loin et ça me dégoutte, quelle odeur... on ne sent rendez même pas compte comme ça sent fort et pas bon voilà
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Suisse
03 janvier 2023

Bonjour, Je pense qu'arrêter de fumer c'est dépenser plus : - Dépenser de l'énergie à "devenir stratège", sans compter qu'on ne pense qu'à ca (c'est l'impression que j'en ai) - Dépenser en substituts nicotiniques Il est importante que la motivation ne soit pas uniquement financière car, dans les premiers jours d'arrêt (les plus difficiles), on dépense un max ! Pourquoi n'y a-t-il pas de programme d'aide financière à l'arrêt? Quand est-ce que l'Etat comprendra que la fumée est une vraie dépendance au même titre que l'alcool et la drogue (même si c'est une dépendance moins dure.... enfin, ca, je n'en suis pas si sûre). Pourquoi les cures de désintox' (drogue ou alcool) sont prises en charge et pas celle pour arrêter de fumer ? Mes motivations ? une promesse faite à mon père sur son lit de mort (après une longue maladie due à la cigarette) et une autre faite précédemment à mon fils. Début décembre, j'ai décidé de fixer la date au 31 décembre ! à minuit, j'ai éteint ma dernière cigarette. Même si ca ne fait que 3 jours, avec substitut, je suis quand même fière de moi ! Je sais que la route va être longue, mais ma tête dure et moi, on va y arriver ! Un jour à la fois..... Avec la prière de la Sérénité et beaucoup de verres d'eau :o)
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Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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Fiona (28 ans)
Nationalité Belge
22 septembre 2021

Bonjour, je voulais inscrire ça quelque part et cet endroit me semble tout désigné pour le faire. Voilà maintenant 1mois que j'ai arrêté de fumer. Une première cigarette à seize ans, un premier paquet à 18, suivi d'un autre, et un autre " Exceptionnellement. Pour les vacances. Pour se faire des amis en soirée. Parce que c'est rock'n'roll" Les paquets durent d'abord un mois, puis une semaine, puis une journée, puis quelques heures en soirée... A vingt ans, j'étais une vraie fumeuse bien accrochée. L'idée de décrocher ne m'est pas venue tout de suite. J'avais vécu un décès, j'étais déprimée. La cigarette accompagnait mes insomnies et je me fichais des risques bien connus qu'en tant que fumeur, on repousse dans un coin de sa tête en se disant que ça n'arrive qu'aux autres. Je pouvais arrêter plus tard, ce serait facile. Mais voilà ! Arrivée à mes 26ans, je commençais à faire les frais de ce que les réalisateurs de films qui nous vendent des fumeurs glamours oublient de nous montrer : je me réveillais le matin avec la migraine, le teint gris, les cheveux et la peau ternes... Et que dire de la toux grasse, les glaires, l'haleine atroce. Charmant. Mais ce n'est pas le pire. Je chante depuis toute petite, j'adore ça. Et je commençais à manquer de souffle, à perdre ma voix, à tousser au milieu de la chanson, à ne plus savoir monter dans les aigus... Ça me déprimait de ne plus arriver à chanter correctement. Mais plutôt que d'arrêter de fumer, je me bourrais de miel en me persuadant que ça arrangerait tout puis progressivement, j'ai espacé mes moments musicaux car j'avais honte de ne plus être à la hauteur. La situation ne s'arrangeait pas à tous les niveaux. Paradoxalement, plus je déprimais de mon bilan physique piteux, plus j'augmentais ma consommation de cigarettes. J'ai essayé d'arrêter plusieurs fois ces deux dernières années, sans tenir plus d'une semaine. Et évidemment, chaque rechute me faisait reprendre de plus belle mais chaque essai me montrait aussi que c'était possible. Le plus dur à l'arrêt, c'était les sautes d'humeur et les soirées. Une dispute ou une soirée sympa et je craquais direct. Est ensuite arrivé le covid, le confinement et j'ai pris 6kg par dessus le marché. C'est en sortant faire des footings que j'ai réalisé à quel point la cigarette avait tout détraqué. Je n'avais plus aucune condition physique. J'ai encore essayé d'arrêter, j'ai encore craqué... jusqu'au mois dernier où, au comptoir de la pharmacie, au moment de payer mon shampoing anti pelliculaire (oui parce que la cigarette provoque ça aussi, si c'est pas la classe...) j'ai décidé d'acheter des patchs. Et me voilà un mois plus tard, un mois sans clope. Le bilan d'un non fumeur est quand-même beaucoup plus sympa : mes cheveux brillent et sont en bonne santé, ne sentent pas la fumée, ma peau est mille fois plus nette, je retrouve ma voix, mon souffle, ma forme. Je cours maintenant sans paraître à l'agonie et quel plaisir de retrouver les odeurs, le goût, de l'énergie... Bref, je me sens confiante cette fois-ci, je me sèvre sans me brusquer grâce aux patchs. Il m'arrive même d'oublier d'en mettre un et de tenir toute seule sans ressentir de frustration. Je ne veux pas craquer. La vie est bien plus agréable quand on n'inhale pas du goudron par paquet de 20 ! Je ne me sens pas encore non fumeuse et toujours en danger par rapport à la cigarette. Je sais que c'est quand je me sens trop sûre de moi que je peux craquer. Je n'accepte aucune cigarette "Exceptionnellement" parce qu'elle aurait un goût de déjà vu. Il faut être réaliste, quand tu te colles des patchs de nicotine sur les cuisses, c'est bien que t'es une droguée. J'espère pouvoir y penser en rigolant bientôt. Bon courage à tous et à toutes !
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Rosalie (59 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

A 17 ans je fumais ma première cigarette et j'ai fumé la dernière le 11 juillet 2013 après 32 ans dont 18 mois d'interruption à l'âge de 41 ans. Toute une vie de tabac, la plus ancienne compagne de ma vie....très vite j'ai fumé un paquet par jour et à la fin de ma vie de fumeuse j'étais à plus de 2 paquets 1/2, voire 3 paquets. Lorsque j'ai cessé de fumer à l'âge de 41 ans çà a été plus difficile que maintenant, étrangement. A l'époque j'avais fait un pari avec moi-même:" tu vas t’arrêter; tu vas leur montrer que tu es capable de le faire"; un an et demi après je rechutais: normal, j'avais gagné mon pari, je m’étais arrêtée et l'odeur de la cigarette qu'un ami allumait devant moi était tellement troublante........ Cette fois j'ai décidé de m’arrêter et j'ai mis un an et demi à prendre la décision, à me conditionner, à me convaincre que j'allais me passer de tabac, aussi dur que cela pourrait être. et puis un jour, en naviguant sur le web j'ai trouvé par hasard Stop tabac.ch et je ne l'ai plus quitté. ma décision était prise, il faisait passer à l'acte et c'est stop tabac qui m'a aidé et tous les membres de la tribu qui m'ont aidée patiemment, sereinement et m'ont remonté le moral les jours gris ou noirs. Pourtant si je voulais cesser le tabac, je ne voulais que les autres puissent en souffrir dans mon entourage et par ailleurs je ne voulais pas prendre de poids. J'ai donc utilisé le zyban selon la manière préconisée par stop-tabac et dans les mois qui ont suivi j'ai pris du Prozac pour pouvoir passer les moments difficiles et ne pas remettre en cause ma décision.pour contrôler mon poids, j'ai bu de l'eau pétillante à chaque fois que le manque de "quelque chose aux lèvres" se faisait sentir, je buvais au goulot, comme un biberon j'arrivais à boire 3 litres par jour Voilà maintenant j'ai 59 ans et je découvre des goûts et des parfums comme j'en connaissais dans mon enfance et que j'avais perdus; j'ai retrouvé aussi un souffle perdu, je cours, je marche, je nage, je vis. et les fumeurs à côté de moi ne me gênent même plus. Quand je vois quelqu'un fumer, les femmes surtout, je trouve cela très moche, très laid. je sais et je sens tellement que c'est une drogue que j'ai envie de leur dire:" arrêter de vous détruire" mais nul ne peut faire le bonheur des gens malgré eux aujourd’hui je suis heureuse d’être une ex fumeuse et je resterai une exfumeuse jusqu'au bout.
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Véronique (52 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

J'ai allumé ma première cigarette à 13 ans en vacances balnéaires. Mais je considère n'être rentrée dans le clan des fumeurs qu'à 15 ans, époque où j'ai véritablement avalé une bonne vingtaine de "clopes" par jour. Ca faisait bien et surtout nous étions bien moins sensibilisés aux méfaits du tabac. Ma maman est décédée à 56 ans en raison de problèmes cardio-vasculaires dus en grande partie aux cigarettes. Mon papa s'est alors arrêté de fumer ce qui ne l'a pas empêché d'être rattrapé par le "crabe" : cancer des cordes vocales. Et moi, j'ai continué à consommer mon paquet par jour minimum. Il n'était pas question que je m'arrête, pour preuve, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit pendant près de 30ans (sauf lors de mes grossesses où j'ai eu la chance d'être dégoutée par les odeurs de tabac). Pourtant, il y a deux étés, nous sommes partis en famille en Hollande, au milieu de rien si ce n'est des champs de tulipes, assis face à cet espace de nature, nous avons décidé, mon mari et moi-même, de fumer la dernière cigarette un peu comme on se jette un défi. Le fait de changer totalement de vie pendant trois semaines a été souverain. Il m'est arrivé dans les tous premiers jours de tourner en rond comme un ours en cage, surtout le soir, à l'heure où, quelques jours plus tôt, les cigarettes étaient les meilleures. Mais j'ai tenu bon. J'allais marcher sur les routes désertes ou crier dans les champs et je rentrais calmée. Le plus difficile a été le retour à la maison avec son lot de petites habitudes qui rejaillissent subitement. J'ai trouvé un "truc" qui m'a aidé à tenir : au lieu de m'installer confortablement, la journée terminée, dans le canapé, je sautais dans mon lit avec un bon bouquin. La chambre étant un endroit où je n'ai jamais fumé, l'appel de la cigarette était moins fort. Il n'y a plus guère que sur la route, dans les embouteillages ou lorsque je suis contrariée par les incivilités de certains automobilistes que j'y pense ; la voiture, lieu auquel je ne peux hélas pas échapper, est un endroit où j'allumais un nombre vertigineux de cigarettes. Deux choses pourtant me tiennent éloignée des marchands de tabac : le souvenir de cette dépendance et de la panique que j'éprouvais lorsque je découvrais mon paquet presque vide. Il fallait alors que je saute dans ma voiture, quelle que soit l'heure, pour trouver un détaillant ouvert. Le dimanche était un jour terrible pour ça... Quand je vois le soir ou les jours fériés toutes ces personnes qui font la queue devant le seul buraliste ouvert du coin, je me dis que j'en suis sortie. Enfin, le deuxième facteur qui joue pour moi c'est cette odeur que véhiculent tous les fumeurs et l'image qu'ils renvoient. J'ai fait partie de ces personnes qui manœuvrent leur véhicule la cigarette au bec, j'ai appartenu à cette communauté de gens qui ne peuvent s'empêcher d'allumer leur "clope" dans la rue, j'ai été imprégnée de cette odeur de tabac froid malgré tous les efforts pour l'éviter. Je trouve désormais très moche les gens avec leur mégot en bouche et désagréable ces effluves de tabac qui me sautent aux narines lorsqu'un fumeur vient me dire bonjour, même lorsqu'il a écrasé sa cigarette. Tout n'est pas rose dans cette aventure. Si je pense être en grande partie guérie, j'ai beaucoup grossi en "compensant", notamment au volant (paquet de bonbons, petits arrêts dans les boulangeries...). Je commence à voir la fin du tunnel de ce côté-là mais il aura fallu deux ans pour que j'arrive à me stabiliser et amorcer un retour vers la normale. Une aide extérieure m'aurait peut-être permis d'éviter de prendre mes dix kilos mais quelle que soit la façon de procéder, le jeu en vaut la chandelle.
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Française
01 juin 2021

Bonjour Fumeuse depuis l'adolescence j'ai décidé d'arrêter de fumer en même temps que mon mari en août 2013 sans aide juste avec une volonté de fer et avec dans la poche mon garde fou une cigarette électronique jetable pour rassurer mon cerveau au cas où. Depuis je n'ai plus jamais fumé une seule cigarette. Mon mari commençait à avoir quelques petites alertes au niveau de sa santé comme des bronchites à répétition petits soucis cardiaques ce qui nous a incité à arrêter de nous empoisonner. Ne nous le cachons pas l'arrêt de la cigarette c'est difficile et à chacun sa méthode mais pour y arriver a mon sens il faut d'abord le vouloir. Courage à tous ceux qui veulent en finir avec la dépendance au tabac vous avez tout à y gagner santé bien etre et économie
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Satch (28 ans)
Nationalité Française
28 avril 2021

J’avais 26 ans et pourtant quelque chose clochait. Maux de têtes incessants depuis toujours, fatigue chronique, embonpoint... Je ne sortais jamais sans quelques comprimés de paracétamol ou d’ibuprofène car, au cours de la journée, les crises de migraines pouvaient être très violentes. J’ai consulté de nombreux neurologues, ORL, généralistes et même magnétiseurs pour essayer de soigner ces migraines qui me tuaient à petit feu. Aucun de ces spécialistes n’a su déterminer la cause de mon mal et je m’étais résolu, avec peine, à vivre avec pour le reste de ma vie. Résolu jusqu’à un jour de janvier, le 1er. jour de l’année 2020. Je ne vous fais pas de dessin : fête du réveillon particulièrement arrosée, deux paquets de cigarettes fumés, un état lamentable au matin, j’avais abusé et j’en payais le prix fort. Pourtant, ce 1er janvier 2020 est devenu le premier jour du reste de ma vie. Celui où j’ai décidé d’arrêter de fumer. Fier de ma nouvelle résolution, je me suis souvenu qu’une amie m’avait prêté il y a quelques mois l’ouvrage d’Allen Carr promettant le Saint Graal aux fumeurs que nous sommes : la liberté de s’affranchir des volutes nauséabondes de la cigarette. Je ne cacherai à aucun d’entre vous que j’ai commencé l’ouvrage à reculons. Je l’ai trouvé mal écrit et répétitif. Cependant, j’ai continué ma lecture me persuadant que je n’avais rien à perdre, encore quelques pages, j’aurais essayé… Mais au fur et à mesure de la lecture, un déclic s’amorça en moi. Et si ma future vie sans tabac, sans cette cigarette que je croyais indispensable, n’allait m’apporter finalement que du bonheur ? Et si moi aussi j’avais le droit à une énergie retrouvée, un porte-monnaie renfloué, un visage moins marqué, des dents moins teintées, une fatigue dissipée, un sommeil retrouvé ? Ça valait le coup d’essayer, non ? Alors je me suis accroché à cette carotte qu’on agitait devant mon nez. Et ce qui devait arriver, arriva très vite. La fatigue s’est d’abord estompée rapidement, comme un voile qu’on levait. L’ancien-fumeur que j’étais ne pouvait s’y résoudre : c’était simplement une coïncidence, ça ne pouvait pas être aussi simple. Puis le gout de la nourriture, et particulièrement des fruits est réapparu. Suivi d’une énergie à faire bouger des montagnes. Et tout ça dans les deux premières semaines. Et c’est grâce à toutes ces choses superbes qui arrivent à votre corps que les difficultés des premières soirées, des premiers verres en terrasse et des premières pauses entre collègue sans cigarettes sont finalement rapidement oubliées. Vous allez mieux et c’est tellement fort, que c’est tout ce qui compte. Au bout d’un mois, je constate que mes migraines disparaissent et je commence enfin à réaliser. Depuis tout petit mes parents ont toujours fumé à mes côtés (je ne les en blâme pas, la lutte contre le tabagisme des années 90 n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui en 2021), puis à 16 ans, m’étant moi-même mis à fumer, je n’avais donc jamais expérimenté la vie sans cigarette… et sans migraines. Au moment où j’ai banni la cigarette de ma vie, j’ai laissé une chance à mon cerveau de s’oxygéner et le résultat ne s’est pas fait attendre, les maux de tête ont tout simplement disparu. (Avis à tous les migraineux, qui ne s’en sortent pas…). Le reste de l’année où j’ai arrêté, il y a eu plein de belles autres surprises dues à cet arrêt qui ont jalonné mon chemin : dents qui retrouvent leur blancheur, teint qui s’embellit, l’humeur qui s’éclaircit, le portefeuille qui se rempli… et le tout sans prendre un gramme (j’ai même perdu 10kgs en plein confinement cette année-là, quitte à se faire du bien et retrouver la santé : autant mieux s’alimenter !). Aujourd’hui ça fait 1 an et 5 mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai la conviction que je ne refumerai jamais car je sais tout ce j’ai gagné et que, maintenant, le plus beau est devant moi. Il était important pour moi de vous livrer mon témoignage car ce site m’a énormément aidé via les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont mené ce combat avant moi. Aujourd’hui, c’est mon tour. Je finirai par dire à tous ceux qui souhaitent arrêter, que vous avez pris la bonne décision : le bonheur et la liberté n’attendent que vous. Alors offrez-vous cette nouvelle vie, vous le méritez tellement.
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