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Anonyme

24 mai 2013

Bonjour à tous, Quelques nouvelles après 1 ans et demi d'arrêt, et mon témoignage de janvier 2012 (déjà). Tout va décidément super bien...super mieux qu'avec la clope.... Je ne vais pas refaire ici mon parcours, mais vous pouvez lire celui de "Anonyme (37 ans) du 20 Mai 2013"... c'est exactement le même (j'aurais pu l'écrire, à 10 ans de différence d'âge près :-) ). Au delà du parcours, je ne peux que vous conseiller d'arrêter. Banal certes, mais au delà des discours habituels culpabilisants nous expliquant que la clope 'ce n'est pas bien', ça fait mourir, ça pue etc etc.... je poste ici pour insister sur le regain de qualité de vie, de vie tout court, que le fait de ne pas fumer apporte. Comme lors de mon dernier témoignage, j'insiste sur le fait qu'on ne perd rien, qu'on gagne tout. Je le dis d'autant plus volontiers que je suis le premier à avoir craint, pendant des années, de perdre cette clope, de sombrer dans la dépression, de me dire que cela allait remettre en cause toute ma façon de vivre, de voir les choses, de penser, de sortir, de bosser... Il n'en est est rien. J'ai les mêmes amis, le même boulot, les mêmes loisirs, et la même femme... le tout en mieux. Certaines choses ont changé : mes fils ne craignent plus de me voir faire un infarctus, mon VTT s'use plus vite, et je suis infiniment plus zen... donc boulot et vie de couple bien améliorés. Je ne suis pas en train de dire que tous les malheurs du monde sont dus à la clope, juste que cela ne vaut vraiment pas la peine d'en ajouter avec le tabac. A 30 clopes par jour depuis 27 ans, j'étais embrumé, manquant de lucidité sur la cause réelle de mon stress, de mes douleurs thoraciques, de ma culpabilité, de mon mal-être, de mes crises d'angoisse. C'était bien le tabac, moi qui croyait au contraire que c'était ma béquille. On parle souvent de volonté pour arrêter. Je n'en ai jamais eu. J'étais par contre motivé. C'est la motivation que j'espère vous apporter ici. La motivation commence par le fait d'être rassuré, et conscient des bénéfices de l'arrêt... et pas seulement les histoires du risque d'infarctus ou de cancer qui diminue de x % tous les ans.. non des bénéfices sur la vie quotidienne tout court. Pour le 'comment faire', je ne vais pas recommencer mon post de 2012 :-)) ni remplacer les différent témoignages. Bon courage à tous et surtout de doutez pas de vous, faites vous juste accompagner par un bon médecin (un vrai). Bien amicalement
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Patrick (52 ans)
Nationalité Française
12 novembre 2012

Il est des chiffres qui ne causent pas ou qui sont trop éloignés de notre réalité pour nous atteindre. On a beau entendre que des dizaines de milliers de personnes en France décèdent chaque année de maladies cardio-vasculaires ou de cancer, nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Après tout, des millions d'autres dans le monde sont victimes de la route, d'accidents domestiques, d'épidémies ou encore des guerres, alors pourquoi culpabiliser les fumeurs ? Si encore tous les cancers et les maladies cardio-vasculaires étaient liés au tabagisme ! Toutefois, dans un contexte de crise économique tel que celui dans lequel nous évoluons, l'on se demande encore pourquoi des millions de personnes acceptent de voir partir leurs économies en fumée ? 78 la cartouche de 8 paquets de 30 cigarettes: c'était la dernière addition particulièrement salée dont j'ai dû m'acquitter. Heureusement, me suis-je dit, que je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour ! Pourtant, j'accepte de jeter chaque jour 2 par la fenêtre alors que je peste lorsque le carburant augmente de 0,05 !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque mois 60 par la fenêtre alors que je rage de devoir payer 10 centimes de plus la baguette, autrement dit, 3 / mois !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque année 720 par la fenêtre alors que je fulmine de devoir payer moitié moins d'impôts locaux !? Et que dire de tous ceux qui avouent sur ce site fumer ou avoir fumé jusqu'à 3 paquets jour : C comme s'ils brulaient chaque matin un billet de 20, comme si leur employeur les privait chaque mois de 600 sur leur salaire, comme si l'état les taxaient chaque année de 7200 en plus !!! Et qu'en serait-il si nous fumions en parfaite harmonie avec notre conjoint ? avec nos enfants ? A croire que les fumeurs sont tous des nantis ! Pourtant, c loin d'être le cas. Il suffit pour cela de regarder autour de nous : les SDF dans la rue, les élèves au sortir des lycées, les chômeurs devant pôle emploi, les files d'attente devant les restos du coeur... sont-ce des nantis ? Non ! Mais alors, comment arrivent-ils à bruler autant d'argent ? L'uro nous aurait-il déculpabilisé : qu'est-ce donc que 2/jour, 600/mois et même 7200/an ? Mais accepterions-nous de gaspiller autant si nous comptions encore en Francs: 13Frs., 4.000Frs. ou encore près de 50.000Frs chaque année !? ...
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Eric (45 ans)
Nationalité Belge
15 mars 2012

8 ans que j'ai arrêté de fumer sans avoir repris une seule bouffée de cigarette/pipe/cigare. Je n'y croyais pas Pourtant mon père était décédé d'un cancer et quand j'avais 20 ans je m'étais fixé une échéance simple: j'arrête quand je me fiance car je ne veux pas que mon épouse se retrouve veuve trop tôt. Lorsque je me suis fiancé, j'ai effectivement arrêté de fumer.....15 jours. Je me suis ensuite fixé de nombreuses autres échéances jamais respectées: 1ère grossesse, 1er enfant, 2ème enfant. Par contre, je n'ai plus eu d'excuse lorsque est arrivé le troisième enfant car nous avions décidé d'agrandir la famille. J'ai donc arrêté du jour au lendemain lors d'un voyage professionnel en Afrique en utilisant pendant 2 des patches à la nicotine. J'ai ensuite été insupportable à la maison pendant 6 mois mais on n'y peut rien. Mon épouse a très bien compris que c'est le corps qui subitement se rebelle car il n'a plus sa dose et ce manque créée une forte tension. Avoir compris cela aide beaucoup. J'ai ensuite pris du poids (3-4 kg) mais ne me suis pas mis la pression: arrêter de fumer d'abord. Via le sport, j'ai petit-à-petit perdu ce sur-poids. Pour moi, la phase critique a duré 6 mois. Par la suite, j'ai envie de fumer une cigarette 2-3 fois par an mais cette envie est très éphémère (30 sec) et il suffit de "tenir" durant ce court laps de temps. Ce qui m'a surtout aidé à tenir et à ne pas replonger est la conviction que l'accoutumance résultant de 20 années de tabagisme n'a pas disparue et n'attend que ma première bouffée de cigarette pour ressurgir Pour moi, arrêter de fumer est comme si j'avais construit un barrage en moi --> tirer sur une cigarette reviendrait à créer une mini-fuite qui, immanquablement, s'élargira laissant passer l'accoutumance qui est tapie dans un coin depuis 8 ans. Bon courage aux personnes désireuses d'arrêter, c'est plus facile que ce que l'on croit pour autant que l'on arrive à bien comprendre ce qui se passe
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Anonyme (45 ans)
Nationalité française
23 octobre 2006

Bonjour à tous, Merci pour vos témoignages tous plus intéressants les uns que les autres, remplis d'émotion, de sensibilité et d'envie de partager. Cette chaîne humaine chaleureuse fait beaucoup de bien lorsque l'on doute. Fumeuse depuis l'âge de 15 ans de 10 à 20 cigarettes par jour, j'ai déjà fait une tentative d'arrêt qui a duré 5 ans (entre 30 et 35 ans) et puis une bouffée par ci, une bouffée par là, une séparation, des problèmes et le paquet est revenu comme si de rien n'était. Envie de se faire du mal, de se punir, et puis l'impression que sans elle , je ne tiendrai pas. Autour de moi, il y a 2 ans, une cousine de 52 ans est morte d'une crise cardiaque. Plus d'un paquet par jour depuis 30 ans, peur de grossir, contenance, la cigarette était son alliée, son amie, et elle l'a détruite. Et puis, une visite d'une maison à vendre, avec un homme soutenu par sa femme en phase terminale de cancer du poumon (2 paquets par jour depuis 40 ans), qui disait qu'il fallait bien mourir un jour de quelque chose, et qui finalement regrettait, car à 60 ans, il trouvait que c'était un peu tôt pour quitter cette vie, qui ma foi, avait de belles richesses et de beaux plaisirs à nous apporter. J'ai arrêté il y a 11 jours, grâce à vous, à ce site (Allen Car n'a pas eu d'impact sur moi) et grâce à une prise de conscience de ma part : non, la cigarette n'est pas une alliée, non la cigarette ne m'aide pas quand j'ai des problèmes, au contraire, elle m'en rajoute. Elle m'épuise le matin au réveil, elle m'obsède à mon travail lorsque j'ai besoin de ma dose, elle m'enveloppe d'un halo nauséabond qui m'éloigne des noms fumeurs, des enfants, elle me donne le teint gris, les cheveux secs, des ridules, une bouche pâteuse, et surtout, elle m'enlève l'énergie dont j'ai besoin pour faire face aux aléas de la vie que nous sommes tous conscients de partager. Plus l'on vieillit, plus on a besoin de cette énergie vitale, pour entreprendre, réagir, agir. Non, je ne veux pas que mon fils me voit sur un lit d'hôpital sous respirateur artificiel, parce que je n'aurais pas eu la volonté de dire non à une mauvaise habitude. Je veux retrouver mon souffle d'enfance, mon étincelle, cette fraîcheur que l'on perd à petit feu à cause de la cigarette. Tenez bon, ce n'est pas si dur, les patchs me paraissent essentiels pour atténuer les problèmes de manque, de poids, de dépression. Il faut savoir se faire aider, s'écouter, se faire du bien, être doux avec soi-même. Bon courage à tous !
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Georges (60 ans)
Nationalité Française
06 octobre 2006

J'ai 60 ans. J'ai fumé... Hélas, mais jamais je ne me suis considéré comme un grand fumeur. De la première "Gauloise" sur les bords du Léman où je me suis à moitié étouffé par suffocation, jusqu'aux 2 paquets par jours durant le service militaire, ponctuées par des arrets et des reprises. je reprenais à fumer car je croyais que la cigarette ne me manquait pas et que je pouvais cesser quand je voulais. archi faux. La cigarette me minait lentement, souffle court, plus de sport, ce gout de tabac qui transpire de la peau, qui colle aux vetements, ces bouts de doigts jaunis... conscient, j'ai décidé d'arreter en février 1991 tout net, sans rien d'autre que ma volonté. Et cela a suffit, lentement la vie a repris, après que les toux grasses du matin se furent estompées (2 ans), que petit à petit j'ai pu recommencer à sentir le parfum des fleurs et le gout des aliments, une nouvelle vie s'est insuflée à l'intérieur de mon corps. Je n'ai jamais plus touché à une cigarette. Un jour de mai 2004, ressentant une légère douleur à la mixion, j'ai subi une cytoscopie et là le verdict est tombé tragique, tumeur de grade 3 à la vessie, du au tabac, pronostic de vie 3 mois. J'ai été mis devant un choix drastique ou une ablation de la vessie ou une chimiothérapie sans garantie du résultat. J'ai opté pour une opération immédiate (chirurgie lourde, plus de 7 heures d'intervention, 3 jours de réanimation). Le miracle s'est produit grace à un chirurgien hors pair qui m'a sauvé. Parfaitement opéré il m'a aidé à me battre et à reprendre à vivre avec ce handicap très lourd. Deux ans après l'intervention, mutilante tant sur le plan physique que moral, je vous laisse imaginer les sequelles, j'ai un pronostic de survie de 85%, je me bat toujours, j'ai repris le sport et l'entrainement physique intensif, j'essaye de vivre normalement. Au fond de moi tout de même je ne peux m'empécher de me reprocher d'avoir touché à ces cigarettes, le cancer de la vessie est actuellement en rès nette augmentation, et le corps médical affirme qu'il est en étroite liaison avec la consommation de tabac. Imaginez mes jeunes amis mâles, ce que peut ressentir un homme, privé en pleine force de l'age, d'avoir des rapports spontanés avec une personne chère, de s'interdire toute rencontre, tout cela pour quelques cigarettes. Mais enfin il me reste la vie et je l'apprécie à chaque seconde.
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karel (43 ans)
Nationalité belge
19 mars 2004

Bonjour, mon témoignage est long difficile et douloureux à raconter, et peut-être mal compris. J'avais 11 , 12 ans quand j'ai commencer à fumer, j'en ai 43 aujourd'hui et n'ai jamais su arrêter de fumer. J'ai commencer à boire à l'âge 15 ans et je n'ai su arrêter, il n'y a que deux ans et demi! Suite à ma dépendance tabagique et à ma maladie alcoolique, j'ai attrappé un cancer du plancher buccale. J'ai commencé à avoir un afte sur la gencive qui me piquait un peu, je suis allé voir mon cousin dentiste, qui ma conseillé d'aller voir un stomatologue, qui ma dit de faire des bains de bouche. Ca n'a rien fait, puis j'y suis retourné et on ma conseillé de tamponner avec un coton tige et mercurocrome, ce que je n'ai pas fait. Après 2 mois je suis retourné, car l'afte avais grossis et la on m'a fait une biopsie et c'est là que l'on a vu que c'était une tumeur cancéreuse. Examens, opération , on a enlevé les ganglions du cou, glande salivaire, toute les dents, et couper la moitié de la langue. Et malgrés ca je fume encore pour dire que c'est dificile d'arrêter. J'ai déjà tout essayé. Mais j'ai arrêté de boire et faire les deux dur dur,j'ai pas envie de reboire pour la cigarette, dangereux. Je ne sais quoi faire mais j'y arriverais. Je pourrais encore écrire mais ce serait trop long, mais si vous me lisez n'attendez pas d'avoir à subir ce que je subis, je vous assure que ce n'est plus une vie, c'est difficile. En toute sincèrité : arrêter de fumer.
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