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"arrêté" (107)

Anonyme (54 ans)

04 août 2021

Bonjour, Je reviens ici au bout de presque 6 ans d'arrêt du tabac (arrêt le 29 août 2015). Je suis si heureuse d'avoir gagné cette bataille ! J'ai un seul regret, c'est de ne pas avoir arrêté avant. J'ai fumé pendant près de 30 ans et j'ai beaucoup de chance car, je viens de faire une radio des poumons et tout va bien !! Ce qui m'a aidé à arrêter la cigarette, c'est la lecture du livre d'Alan Carr. J'ai eu un veritable déclic ! Avant ce dernier arrêt, j'avais essayé d'arrêter de fumer à plusieurs reprises, sans succès. Ce qui a tout changé, c'est que j'ai arrêté de me dire que ce serait dur de ne plus fumer. J'étais une très grosse fumeuse (de 1 paquet à 2 parfois lors de soirée), si j'ai pu arrêter sans difficulté, tout le monde peut arrêter ! Bon courage ! Vous pouvez le faire !
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Satch (28 ans)
Nationalité Française
28 avril 2021

J’avais 26 ans et pourtant quelque chose clochait. Maux de têtes incessants depuis toujours, fatigue chronique, embonpoint... Je ne sortais jamais sans quelques comprimés de paracétamol ou d’ibuprofène car, au cours de la journée, les crises de migraines pouvaient être très violentes. J’ai consulté de nombreux neurologues, ORL, généralistes et même magnétiseurs pour essayer de soigner ces migraines qui me tuaient à petit feu. Aucun de ces spécialistes n’a su déterminer la cause de mon mal et je m’étais résolu, avec peine, à vivre avec pour le reste de ma vie. Résolu jusqu’à un jour de janvier, le 1er. jour de l’année 2020. Je ne vous fais pas de dessin : fête du réveillon particulièrement arrosée, deux paquets de cigarettes fumés, un état lamentable au matin, j’avais abusé et j’en payais le prix fort. Pourtant, ce 1er janvier 2020 est devenu le premier jour du reste de ma vie. Celui où j’ai décidé d’arrêter de fumer. Fier de ma nouvelle résolution, je me suis souvenu qu’une amie m’avait prêté il y a quelques mois l’ouvrage d’Allen Carr promettant le Saint Graal aux fumeurs que nous sommes : la liberté de s’affranchir des volutes nauséabondes de la cigarette. Je ne cacherai à aucun d’entre vous que j’ai commencé l’ouvrage à reculons. Je l’ai trouvé mal écrit et répétitif. Cependant, j’ai continué ma lecture me persuadant que je n’avais rien à perdre, encore quelques pages, j’aurais essayé… Mais au fur et à mesure de la lecture, un déclic s’amorça en moi. Et si ma future vie sans tabac, sans cette cigarette que je croyais indispensable, n’allait m’apporter finalement que du bonheur ? Et si moi aussi j’avais le droit à une énergie retrouvée, un porte-monnaie renfloué, un visage moins marqué, des dents moins teintées, une fatigue dissipée, un sommeil retrouvé ? Ça valait le coup d’essayer, non ? Alors je me suis accroché à cette carotte qu’on agitait devant mon nez. Et ce qui devait arriver, arriva très vite. La fatigue s’est d’abord estompée rapidement, comme un voile qu’on levait. L’ancien-fumeur que j’étais ne pouvait s’y résoudre : c’était simplement une coïncidence, ça ne pouvait pas être aussi simple. Puis le gout de la nourriture, et particulièrement des fruits est réapparu. Suivi d’une énergie à faire bouger des montagnes. Et tout ça dans les deux premières semaines. Et c’est grâce à toutes ces choses superbes qui arrivent à votre corps que les difficultés des premières soirées, des premiers verres en terrasse et des premières pauses entre collègue sans cigarettes sont finalement rapidement oubliées. Vous allez mieux et c’est tellement fort, que c’est tout ce qui compte. Au bout d’un mois, je constate que mes migraines disparaissent et je commence enfin à réaliser. Depuis tout petit mes parents ont toujours fumé à mes côtés (je ne les en blâme pas, la lutte contre le tabagisme des années 90 n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui en 2021), puis à 16 ans, m’étant moi-même mis à fumer, je n’avais donc jamais expérimenté la vie sans cigarette… et sans migraines. Au moment où j’ai banni la cigarette de ma vie, j’ai laissé une chance à mon cerveau de s’oxygéner et le résultat ne s’est pas fait attendre, les maux de tête ont tout simplement disparu. (Avis à tous les migraineux, qui ne s’en sortent pas…). Le reste de l’année où j’ai arrêté, il y a eu plein de belles autres surprises dues à cet arrêt qui ont jalonné mon chemin : dents qui retrouvent leur blancheur, teint qui s’embellit, l’humeur qui s’éclaircit, le portefeuille qui se rempli… et le tout sans prendre un gramme (j’ai même perdu 10kgs en plein confinement cette année-là, quitte à se faire du bien et retrouver la santé : autant mieux s’alimenter !). Aujourd’hui ça fait 1 an et 5 mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai la conviction que je ne refumerai jamais car je sais tout ce j’ai gagné et que, maintenant, le plus beau est devant moi. Il était important pour moi de vous livrer mon témoignage car ce site m’a énormément aidé via les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont mené ce combat avant moi. Aujourd’hui, c’est mon tour. Je finirai par dire à tous ceux qui souhaitent arrêter, que vous avez pris la bonne décision : le bonheur et la liberté n’attendent que vous. Alors offrez-vous cette nouvelle vie, vous le méritez tellement.
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Alinah (26 ans)
Nationalité France
15 avril 2021

Bonjour à tou.te.s, Cela va faire 1 an que j'ai arrêté de fumer quotidiennement. Je fumais depuis 9 ans en moyenne 10 cigarettes roulées par jour, je m'étais faite ma meilleure alliée psychologique pour palier à mon mal- être. D'années en années, je sentais mon corps se fatiguer plus rapidement, une toux perpétuelle, une peau sèche... Je ne voulais pas mourir du tabac, car je sentais bien que le tabac m'enlevait mes forces. Pendant le premier confinement, j'ai décidé que j'arrêterais le tabac. La première semaine, je me suis autorisée une cigarette par soir, puis la semaine d'après plus rien. Comme nous ne pouvions sortir de chez nous, ça m'a aidé à m'apaiser et à enlever les envies fortes qui peuvent subvenir quand nous sommes dehors par stress, occupations, contenance... Pour palier au manque, je me suis mise au sport, j'ai cuisiné, j'ai mis mon activité autre part. Dès qu'une envie devenait trop forte, je faisais le ménage, je prenais une pilule de fleur de bach, une gomme nicorette, je faisais des exercices de sophrologie pour m'apaiser. En 1 an, je peux dire que je n'ai presque jamais envie de fumer. Je suis très heureuse d'avoir arrêté, je perds moins mon temps, j'ai récupéré toutes mes facultés physiques et je me sens mieux psychologiquement car même si nous croyons que la cigarette noue apaise, elle nous stresse car nous sommes conscients qu'elle nous détruit mais nous préférons vivre dans le déni, ce qui créé une cassure psychologique. Bref, j'encourage tous ceux qui souhaitent à arrêter car votre réalité deviendra plus belle et plus saine. Courage à tou.te.s, avec tout mon soutien.
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Basta_la_craven (24 ans)
Nationalité Nigérienne
11 avril 2021

Coucou voici en quelques lignes, comment j’ai réussi à délaisser la cigarette. Fumeur depuis mes débuts aussi lycée, devenu dépendant en terminale où j’avais justement réaliser que je ne pouvais plus m’en plus passer. En effet j’ai tenté beaucoup de fois , pour arrêter mais ça n’a malheureusement pas marché il a fallut le 31 décembre 2020 pour arrêter , déjà avant la date d'arrêt je me suis fixé un objectif, j’étais bien déterminé, et je pense ça a payé jusqu’au jour d’aujourd’hui. Dans ma famille je suis le grand frère , je ne cautionnerai pas un jour voir mon petit frère entrain de fumer , car il est évident en tant que son frère que je le verbalise en lui donnant des directives du genre à ne plus fumer, donc cela ne sera pas possible pour éviter cette contradiction, je me suis décidé de tourner le dos à la cigarette et c’est ce qui est fait.. quand j’ai arrêté la cigarette les premières semaines étaient dure comme le début de toute , j’ai gardé une confiance en moi car il est important d'honorer ce que je me suis fixé. J’ai d’ailleurs mes fréquentations, mes habitudes aujourd’hui je suis bien hamdoulillah, et j’ai aucun regret , je suis clair j’avais noirci mais maintenant ça va mon teint reviens et presque tout le monde me faisait la reproche , plus les jours passent , plus je me dis c’est la bonne décision, bref je suis fière de moi-même, d’avoir arrêté la cigarette. À tous ceux qui veulent arrêter , je vous dis c’est possible , il suffit d’être déterminé, et de contrôler ces émotions quand l’envie de fumer arrive, ayez confiance en vous rien est impossible c’est toujours possible, ayez également une volonté ferme. Croyez en vous !!
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Anonyme (43 ans)
Nationalité Française
25 novembre 2020

Bonjour, Je viens de lire quelques témoignages et cela m’a donnée envie de partager aussi mon expérience. J’ai arrêté la cigarette depuis presque 5 semaines. J’avais précédemment arrêté plusieurs fois mais en définitive sans que ce soit moi qui l’avait réellement décidée, les causes étaient mes maternités, une intervention chirurgicale, du coup reprise derrière de la même façon que lorsqu’on commence à fumer. D’abord une cigarette lors d’une soirée puis deux puis juste une par jour, puis deux ... et le rythme, sans que je m’en rendes compte est revenu. J’avais tellement honte de moi que je me cachais souvent de mon mari ou de mes enfants. Quelle vie ! Alors il y a environ deux mois j’ai appelé un Tabacologue, j’ai pris rendez vous et là, en fait je me rends compte aujourd’hui que j’avais fait le plus dur car j’avais pris LA décision. J’ai mis des patch qui j’en suis sûr m’ont bien aidée mais j’ai commencé à en oublier certains jours et cela fait maintenant 4 jours que je n’en mets plus, je ne le fais pas exprès mais je n’en ressens plus le besoin la journée, je suis bien tout simplement. Par contre je dors très mal, mon Tabacologue me dit de ne surtout pas les arrêter mais moi j’ai envie de me sentir complètement libre de cette emprise nicotinique. Je sais que je ne reprendrais pas et j’ose le dire, chose que je n’aurais pas fais les autres fois car aujourd’hui c’est moi qui l’ai décidé. Je suis moins patiente qu’avant mais d’après mes proches pas désagréable du tout, mes enfants sont ravis . Je bois beaucoup de tisane, je mange également beaucoup de pommes et je fais plus de sport, en bref que des bonnes choses pour ma santé et mon bien être. Je suis heureuse de vous avoir lu et heureuse d’avoir pu écrire, cela doit être effectivement une bonne thérapie, merci de pouvoir nous le permettre.
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Anonyme (29 ans)
Nationalité Française
06 juin 2020

Bonjour à tous, après avoir lu divers témoignages ici je poste le mien. Parce que j'ai besoin de parler, de me libérer de ce poids bien trop lourd depuis quelques années. Je fume depuis l'âge de 17 ans, environ 30 cigarettes par jour, parfois cela peu même monter jusqu'à 40,en soirée. Ma mère a été emporté à 49 ans par un cancer du poumon à petites cellules, celui qui ne s'opère pas et qui ne laisse qu'une infime petite chance. Chance que ma mère n'a pas eu. Elle nous l'a annoncé peu avant Noël, alors que la famille était réunie. Chimiothérapie et rayons n'y ont rien fait. Nous avons voulu la garder près de nous et l'hospitalisation s'est donc faite à domicile. Ça a été difficile, tout le long. J'ai aidé à installer le lit médicalisé avec mon père, je n'ai jamais rien porté d'aussi lourd... J'ai vu les effets de la chimio, et ceux des rayons aussi. Et je ne souhaite à personne cela. Ma mère s'est éteinte en novembre 2015, un peu moins de deux ans après cette terrible annonce. Et depuis j'ai la rage au corps, une rage qui ne vous quitte jamais, je suis en colère contre tout et tout le monde mais en réalité c'est surtout contre moi même que je suis en colère. Parce que je n'ai pas arrêté depuis, parce que je n'ai même pas réellement essayé. Je me sens coupable plus que tout. Je crois aussi que je cherche à m'autodetruire. Au moment où j'écris ces lignes, je suis en larme. J'ai écrasé tout les paquets que j'avais d'avance parce que je veux essayer d'arrêter, parce que je DOIS arrêté, avant que le crabe resserre ses pinces sur moi aussi, parce que j'ai honte, profondément honte. La cigarette est une drogue, une vraie drogue, et elle est tout sauf douce. A l'approche des 30 ans je commence à avoir peur pour moi, peur de laisser ma petite sœur et mon petit frère, peur de leur faire subir à nouveau une telle épreuve. Mais surtout j'ai peur de ne pas arriver à arrêter.
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Anonyme (33 ans)
Nationalité Belgique
14 janvier 2020

Mes début de fumeuse: J'ai commencé à fumer à l'âge de 15 ans. Je voulais faire partie d'un groupe alors j'ai commencé à fumer. Pensant d'abord pouvoir gérer ma consommation et arrêter quand je voulais, je me suis vite rendue compte que je n'avais pas gagné de groupe d'ami et qu'en plus, j'étais dépendante. J'ai reporté mon arrêt du tabac à plus tard pendant longtemps. Ma méthode: Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives sans succès, j'ai arrêté depuis un mois. J'ai 33 ans et 3 enfants. J'ai d'abord diminué ma consommation pendant 1 an, et j'ai lu le livre Allen Car qui m'a aidé à avoir envie d'arrêter puis arrivée à 2 cigarettes, j'ai arrêté. Pendant 3 jours j'y pensais tout le temps, c'était difficile mais je savais gérer mon mental en reportant l'envie qui ne me quittait pas. Je suçais des bonbons à la menthe et à l'anis pour faire passer l'envie de fumer. Après ces 3 jours, le 4ème jour a été un soulagement, je pensais toujours à la cigarette mais je gérais vraiment cette envie. Ça devenait vraiment gai, parce que je savais que j'avais passé le pire et je sentais que je gérais. C'est un peu comme quand on joue à un jeu vidéo et qu'on est bloqué à un niveau puis qu'après de l'acharnement on y arrive. Après 2 semaines, je n'avais plus d'envie du tout. Comment je me sens: Aujourd'hui, après un mois sans tabac, il m'arrive d'avoir des flashs mais je les balaye de ma tête. Parfois après le repas j'y pense un peu mais c'est différent d'une envie. C'est un peu comme si j'avais changé de voiture et que je devais m'habituer aux nouvelles commandes. Nombres de kilos pris: 0 kg, pas de fringale. Mes bénéfices: J'étais asthmatique enfant, les désagréments étaient passés d'eux-mêmes à l'adolescence. La maladie est revenue petit à petit à cause du tabac. Après un mois d'arrêt, je n'ai plus besoin de traitement, je respire à nouveau correctement. Je commence à sentir plus d'aisance dans les activités physiques et je peux embrasser mes enfants sans cette odeur de tabac. La clé de mon succès: Une bonne préparation psychologique. Pour moi, arrêter d'un coup et sur un coup de tête, par exemple parce que j'ai une bronchite à cause du tabac, ça ne marche pas. J'ai vraiment dû prendre conscience que je ne voulais pas arrêter de fumer mais être une non fumeuse, pour toute la vie. C'est une longue préparation.
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Anonyme
Nationalité Suisse
07 janvier 2020

Sur un coup de tête, le premier janvier 2019, j'ai arrêté de fumer. Bien sûr, l'idée trottait dans ma tête depuis longtemps, mes essoufflements dès que je montais 5 escaliers ou essayais de reprendre mon vélo ainsi que mes quintes de toux les matins...commençaient à m'angoisser. J'ai donc arrêté comme cela, ce matin-là à 4 heures, un peu pompette, et surtout effarée de voir mes 2 paquets achetés le 31 pour fêter le nouvel-an étaient VIDES.... Eh oui, 40 cigarettes en quelques heures, pas étonnant d'avoir mal à la gorge, aux poumons et à la tête. J'ai donc décidé de ne pas en acheter avant au moins 2 jours, pour compenser.... A mon réveil, ce même 1er janvier, la tête bien embrumée, j'ai bien sûr tourné, cherché, je suis sortie sur le balcon, j'ai regardé les fonds de paquets vides, dépitée, et comme mue par une seule et unique pensée contradictoire: fumer-pas fumer, j'avais de la peine à passer à autre chose, mais j'ai tenu bon. Lorsque l'envie était trop forte, bien décidée à tenir le coup, j'ai simplement inhalé ( un peu seulement, et de pas trop près, bien sûr, on n'est pas masochiste non plus ) les cendriers débordants de mégots. Oui, la fête avait été belle, mais 40 clopes, beurk. Cet état m'a suivi durant les jours suivants.Aller fumer, mais finalement, ne pas fumer... La chose qui m'a énormément aidée a été l'invention de mon adolescente de fille qui m'a fabriqué des fausses cigarettes en pailles en plastique dans une petite boîte en carton comme un paquet de cigarettes. Elle m'a dit:" si tu as trop envie, tu fais semblants de fumer" Cette astuce m'a énormément aidée, car outre l'accoutumance à la nicotine, la gestuelle, les habitudes, la sensation buccale sont des manies difficiles à oublier, et l'envie de les assouvir peut nous entraîner à craquer. Donc, comme j'avais encore au moins envie de fumer chaque heure que Dieu fait, j'ai feinté mon cerveau avec ces fameuses pailles en plastique. J'avais l'air ridicule, mais pas tant que cela, finalement si on compare avec le fait de sucer ces tiges de tabac enrichi de produits toxiques et addictifs.... J'ai rempli ces pailles avec des cure-dents afin de retenir l'air et de m'approcher de cette sensation de succion... Pour le goût, j'y ai mis une petite goutte d'huile essentielle. Ainsi, l'illusion était presque parfaite. Après trois ou quatre jours de ce régime, j'avais toujours envie de fumer, mais l'odeur du tabac commençait déjà à m'incommoder un peu. J'ai retrouvé une cigarette derrière le canapé, ( reste de la fête) que j'ai fumée après avoir repoussé ce moment des heures durant: Résultat: je me suis sentie flouée. Cette cigarette qui me faisait tant envie depuis si longtemps a été consumée en un rien de temps, elle puait vraiment, m'a encrassé les bronches, et ... cerise sur le gâteau, je l'ai écrasée en n'ayant aucunement l'envie assouvie, au contraire! Une escroquerie totale! Cette conscience m'a aidée à définitivement arrêter. Libérée, délivrée :-)
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Anonyme (50 ans)
Nationalité Française
27 décembre 2019

Bonjour à tous. Cela fait maintenant 7 mois que j ai arrêté le tabac. Quel bonheur après 30 ans de dépendance. J avais déjà arrêté 3 fois pendant mes grossesses, mais à chaque fois j ai été rattrapée par la dépendance. Aujourd'hui je me sens libérée de la cigarette. Je vous souhaite à tous de trouver la force de vous séparer de cette dépendance. Nathalie
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Anonyme (37 ans)
Nationalité Suisse
07 novembre 2019

Bonjour à tous ! Si vous murissez l'idée d'arrêter de fumer, mon témoignage pourra peut-être vous encourager. J'ai fumé de 16 à 36 ans 10 cigarettes par jour, soit pendant 20 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain, sans patch et sans substitut. Aujourd'hui, ça fait une année et 7 mois que je suis non-fumeuse et je sais que c'est définitif, tout simplement car je constate que la cigarette n'apporterait rien de plus dans mon quotidien aujourd'hui. Je n'ai plus d'envie de fumer, excepté à de rares occasions d'apéros arrosés avec beaucoup de fumeurs et l'envie passe en quelques secondes. Mon astuce pour arrêter, c'est d'avoir déjà cogité cela depuis longtemps, avec l'envie de retrouver ma liberté. De mon côté, l'envie d'avoir un enfant et de ne pas fumer pendant la grossesse était une motivation supplémentaire. J'ai toujours parlé avec d'anciens fumeurs et récoltés leurs histoires sur leurs manières d'avoir arrêté. Je pensais honnêtement que ce serait très très difficile pour moi et disais que je prendrais tout ce qui existait pour me soutenir si un jour je devais tenter le coup. Je n'ai jamais essayé d'arrêter pendant ces 20 ans et croyais que c'était mission impossible pour moi. Un jour, toute seule dans ma tête comme une grande (:-)), je me suis dit, 'et si c'était maintenant, ce moment où j'essaie' ? J'étais en train de fumer et me suis dit que j'allais voir combien de temps je tiendrais avant d'en allumer une autre et avant que je ne sois dans un état trop critique. Je n'ai rien dit à mon copain ni à personne. J'ai tenu la première nuit et j'ai pensé , 'incroyable ! J'ai passé la nuit !' Puis j'ai continué comme ça, sans me mettre la pression, en me disant que si je refumais c'était pas grave.. juste la curiosité de voir jusqu'à quand je tenais. En fait plus ça durait, plus j'étais fière de moi. C'est comme si je passais un pacte avec moi-même. Je crois que j'ai attendu une semaine avant d'en parler, tout en continuant à dire que je faisais un ptit test, juste pour voir.. Bref, pour moi, le fait de prendre la décision entre moi et moi sans en parler et d'y aller petit à petit a été la solution. Je ne me disais pas que j'allais arrêter, juste que j'avais la curiosité de voir jusqu'à quand je tiendrai avant la prochaine... qui n'est jamais venue ! Bien sûr j'ai plus tard toussé pendant très longtemps (3 mois) et eu plein d'émotions qui sont sorties, mais aujourd'hui, je me sens tellement 'libérée, delivreeeee'! Surtout par rapport à ces fabriquants de mort qui nous manipulent et par rapport aux autres etc. Envolée la culpabilité de déranger avec ma fumée, mon haleine ou mon mégot . Tout est possible. L'idéal est d'écouter votre petite voix et de vous faire confiance. Bon courage et chaleureux messages, Nathalie
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