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Mathieu (56 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour, je pense maintenant être parmi les ex-fumeurs. J'ai arrêté le 7 septembre 2019, grâce à votre site découvert par hasard... J'ai vu les témoignages d'autres personnes, j'ai ouvert moi-même mon blog et j'ai reçu des témoignages d'autres personnes qui comme moi voulaient arrêter... J'ai consulté le site régulièrement, j'ai encouragé moi aussi d'autres personnes... En fait c'est un pari avec soi-même, si d'autres y arrivent pourquoi pas moi, c'est le défi que je me suis donné et jusqu'à présent je tiens...39 ans de tabagisme cela suffit...C'est vrai que cela n'est pas facile, mais au dur et à mesure que les jours passent on se sent mieux et surtout fier, heureux, j'ai récupéré du souffle je me sens mieux et je fais des économies...En 39 ans j'ai essayé au moins 50 fois d'arrêter sans succès...Le jour ou je suis tombé sur le site Stop Tabac, cela à été pour moi le déclic, les articles, les témoignages tout est fait pour vous aider et je trouve cela génial... J'étais alcoolique, je suis maintenant abstinent. Pourtant j'ai des problèmes comme tout le monde, mais je n'ai plus besoin d'un verre ou d'une clope pour les régler... Dans la joie comme dans la peine ce n'est ni l'alcool, ni le tabac qui nous aident, c'est un LEURRE...Une impression de bien être qui est très passagère, mais insidieuse car il faut augmenter les doses régulièrement et lorsque l'on se rend compte du problème, généralement il est déjà trop tard, nous sommes dépendants, et la pas facile, j'arrête! mais demain! Je pourrais vous écrire des pages, mais je veux juste vous dire pour ceux qui le veulent : OUI C'EST POSSIBLE... Bien amicalement, merci encore à vous.
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Sophie (26 ans)

09 août 2021

Douze ans. Douze ans que ma cigarette et moi vivons ensembles. J'ai commencé de fumer à l'âge de 14 ans. Mal dans ma peau de jeune ado, cherchant des repères, voulant braver l'interdit.... bref toutes sortes d'excuses plus ou moins valables servant à me déculpabiliser. Le résultat est là. Douze années de tabagisme. Une cigarette par mois...."je m'arrête quand je veux", une cigarette par semaine..."je m'arrête quand je veux", une cigarette par jour..."je m'arrête quand je veux...mais ça sera plus dur...",puis deux, trois, quatre, "il m'en faut de plus en plus", un paquet? Pourquoi pas deux? Puis viennent les associations détonantes: Café-clope Alcool-clope Night club-clope Fin de repas-clope....... Et toutes ces petites habitudes qui petit à petit s'inscrivent dans des rituels bien définis, bien huilés. Pourquoi arrêter? On est si bien avec sa clope. On a même une marque préférée ! sa marque fétiche sans qui rien ne peut arriver. Compagnon idéal de toutes les bonnes soirées, de tous les coups durs, des moments de stress comme de plaisir. Pour ne pas manquer il devient impératif de s'acheter la cartouche, dix paquets à la fois !!! Puis (parce que cela n'en fini jamais) surviennent insidieusement des petits problèmes. Une petite toux par-ci, une allergie par-là, tiens, du jour au lendemain on arrête le sport, plus de souffle, plus de jambes, migraines, fatigue, tout un tas de petites choses sans importances, bien souvent mises sur le dos d'une petite fatigue passagère, d'un rhume des foins (un grand classique au printemps). Au passage, on notera une ou deux réflexions des proches "vas te laver les dents, ton haleine est infecte", "tu devrai arrêter avant qu'il ne soit trop tard", "si tu fumais moins tu....". Mais enfin, pourquoi on nous embête avec notre chère cigarette ? On ne fait de mal à personne ? Et puis on est parfaitement au courant des risques ! Oui....., parfaitement......, sauf que le jour ou cela vous tombe dessus, vous mesurer la vraie ampleur des dégâts. Les petites toux se transforment peu à peu en grosses toux, puis en crachats de sang, vient ensuite la radio des poumons et le pronostic, bien plus fiable que le loto : "Monsieur, vous avez cancer des poumons, nous devons vous opérer d'urgence d'un lobe" ....opération.... chimio....opération...chimio..."monsieur, nous sommes désolé vous avez atteint le stade terminal, tout le monde descend....à la morgue".....pleurs, cris, larmes, puis plus rien. Voilà, cela est ma dramatique histoire. J'ai 26 ans, mon meilleur ami en avait 27. Nous avions commencé à fumer ensemble nos premières cigarettes. Il est mort il y a quatre jours devant moi. Cela n'arrive pas qu'aux personnes âgées, cela n'arrive pas qu'aux autres. Pensez à Franck lorsque vous allumerez la prochaine cigarette, surtout vous les jeunes.
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TheGregW (38 ans)
Nationalité Suisse
18 mai 2021

Bonjour, je suis âgé de 38 ans et commencé à fumer dès l'âge de 16 ans, donc 22 ans de fumée intense, entre 20 et 40 cigarettes par jour. Après 3 tentatives d'arrêt infructueuses (10 jours max) ces 8 dernières années, le 25 Avril dernier, j’ai eu le déclic qui me fait avoir l’assurance de dire que cette fois- ci, c’est la bonne!! (je m étais fixé comme but d’arrêter à mes 30 ans, et assurément je ne voulais pas être fumeur plus de la moitié de ma vie), j’avais déjà 6 ans de retard sur mon objectif… j ai donc essayé mon premier arrêt à l’âge de 30 ans. Le problèmes était à chaque fois le même, je vivais cet arrêt comme un sacrifice, et enviais les fumeurs à mes côtés, chaque heure et chaque instant était un combat. Pour ma part lors des situations stressantes professionnelles et les moments de joies ou de créativité étaient des moments extrêmement difficiles à passer sans fumée, car l’association dans cet état d’esprit étaient encrées en moi comme des moments cigarettes et alcool m’apportant de la joie et un moment permettant de m’évader dans un quotidien très chargé. Ce 25 Avril dernier, en compagnie de mes amis d’enfance devenus non-fumeurs, et ceci pendant un apéro avec nos familles respectives, je me retrouvais un des seuls à continuer à fumer. J’étais devenu « le pariât » du groupe d’ami et à titre personnel me sentais vraiment stupide de continuer, car chaque matin en ayant ce sifflement lors de mes respirations, je me disais « il faut que j’arrête »… Ce jour-là je me suis vraiment rendu-compte que le non fumeur était celui qui était chanceux, pour toutes les raisons connues détruisant la vie du fumeur. J ai également acheté le livre d’Alan Carr, que j ai lu après le 12ème jours d arrêt, et en effet mes envies ont pratiquement toutes disparues. (Je conseille fortement ce livre à tous et toutes). En résumé, je pense vraiment que le positionnement face à la cigarette fait toute la différence. L’accoutumance à la Nicotine ne dure que quelques jours, mais les habitudes elles sont encrées sur le très long terme. Même si j’avais un but, je n’avais pas vraiment de plan, j’ai réussi à avoir LE DECLIC qui a changé mon point de vue sur le sujet, je me considère maintenant après 22 jours chanceux et/d’être non-fumeur, et en bonus j’ai également baissé très nettement ma consommation d’alcool. Avec l’intention ferme de plus tomber dans ce vice destructeur de la fumée…
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement dû au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai dû sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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Anonyme (38 ans)
Nationalité France
20 mars 2020

J'ai arrêté de fumer il y a 3 semaines, ce n'est pas la première fois mais cette fois ci, je fais en sorte que ce soit un arrêt définitif : j'ai arrêté aussi l'alcool, et j'ai dissocié la cigarette du café. Le fait d'avoir arrêté les deux a eu un effet très visible sur mon aspect physique, mes capacités physiques ET cognitives en seulement 3 semaines. Bien qu'étant très active voire hyperactive de base, cette fois je ressens moins de fatigue ou de séquelle de cette hyperactivité car arrêter la cigarette me donne plus d'énergie. N'ayez pas peur de manquer de quelque chose en arrêtant, au contraire vous allez retrouver votre énergie et votre libre arbitre.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jérôme (44 ans)
Nationalité Française
26 mars 2019

Bonjour, J'ai fumé de 18 à 43 ans. 1 paquet par jour. J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter : Patchs, gum, rien n'a fonctionné. Lors de l'arrivée des e- cigarettes j'ai essayé bien sûr. Malheureusement après un début encourageant j'ai été confronté à des problèmes de fuites de e-liquide et d'autonomie. Très génant, j'ai repris la cigarette. Peu de temps après un ami m'a donné quelques informations très importantes : Il faut trouver sa e-cigarette. Celle qui conviendra à l'utilisation qu'on en fait. J'ai fait quelques recherche et j'ai investit 1 mois de "cigarette" dans l'achat de materiel pour e-cigarette. Un modèle plus serieux. Cela fait 18 mois que je vapote maintenant. J'ai commencé à 12 mg de nicotine et aujourd'hui je suis à 6 mg. Je n'arrive pas à descendre en dessous. Il m'arrive encore de me laisser tenter par une cigarette, souvent lors d'une soirée avec alcool, mais le goût n'est vraiment pas plaisant et au final c'est plutôt rare. Les dernières études montrent que la e-gigarette est 95% moins nocive que la cigarette. Alors même si je n'ai pas complètement gagné, j'ai en tout cas nettement amélioré mon hygiène et ma santé général. Sans compter que ma femme n'est plus obligé de supporter mon haleine, que je ne suis plus obligé de fumer dehors (dur l'hivers !) et que je n'ai plus besoin de me demander de ce que je vais faire de mon mégot quand je suis en ballade. Je pense bientôt réessayer de baisser le taux de nicotine dans mon e-liquide. A terme je souhaites toujours arrêter. La e-cigarette, lancez-vous ! Je ne dis pas que c'est la solution miracle mais enfin, que risquez vous ? 1 mois de budget cigarette redirigé vers la e-cigarette ce n'est pas bien méchant. Tentez le coup, beaucoup à gagner et pas grand chose à perdre !
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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CRUTZEN (65 ans)
Nationalité Belgique
22 septembre 2018

Bonjour, Le témoignage de Michel, 48 ans, repris sur ce site, m'a directement parlé, surtout pour les rêves anormaux et l'agressivité envers mes proches. Un inconvénient supplémentaire aux réveils fréquents (3 ou 4 fois par nuit minimum) est l'absence de salivation la nuit, et ce besoin absolu de boire, surtout avec mes prothèses dentaires. Ces inconvénients ne sont apparus qu'après approximativement 30 jours de traitement au champix, dosé à 2 comprimés de 1 mg par jour. Donc depuis hier je me demande si je vais continuer le traitement que j'ai réduit depuis 5 jours à 1 mg le matin. J'ai subit une prise de sang ce matin, dont les résultats seront soumis au médecin traitant, afin de savoir si le champix ne joue pas un r^ole sur mon état général. Je fume environ 4 à 5 cigarillos filtres assez fins par jour, surtout le matin à l'heure de la lecture de la presse au bistrot, 10 h 30, l'heure de l'apéro, toujours sans alcool pour moi. J'espère avoir pu aider quelqu'un.
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Antonio (55 ans)
Nationalité Espagnol
14 octobre 2017

Je fume depuis que j'ai eu 14 ans ensuite toute drogue et alcool une cure de désintoxication pour l'héroïne à mes 22 ans réussie avec une épathite c que j'ai toujours mais relativement tranquille il y à 5 mois je décide d'arrêter le canabis el les bière qui m'accompagne tout les jours j'y suis arrivé cette fois-ci avec l'aide d'un livre qui me fais prendre conscience que je peut y arriver et améliorer ma courte existence c'est le tao de la santé du sexe et la longue vie de Daniel Reid il y a un 2 ième volume qui s'intitule le tao de la détox du même auteur . ces livre mon aidé à prendre conscience que je manquais de vitamine du à ces dépendance . Voilà que je fait un contrat dans stop tabac et que parallèlement je suis dans un groupe de désintoxication avec un tabacologue et chacun fais un choix par rapport à un produit pour accompagner notre sevrage j'avais choisi le Champix mais vu les effets secondaire et mon passé avec un acide que j'avais pris je ne l'ai pas pris et j'ai fait comme si je le prenais mais parallèlement ce que j'ai pris ce sont des complément de vitamine C et en même temps vitamine B6,B9,B12 de huile de germe de blés (vitamine E) et pour finir du Kudzu que j'ai trouvé via le web et bien cela fonctionne à merveilles je me sent Heureux j'ai arrêter un jour avant la date que j'avais décider sur ce site Stoptabac.ch don je ne manque pas de vous remercier a tous pour le travail que vous faite pour l'humanités après 41ans de tabagisme je pense qu'il faut se sentir heureux d'arrêter et les vitamine aide assez bien et prendre soin de son corps fais déjà oublier pas mal la cigarette bien se nourrir comme Daniel Reid l'explique il ne faut pas être riche pour y arriver c'est l'équilibre de la nature qui aide à s'auto guérir si nous consommons des excitant c'est consommer du relax qui rééquilibre le café par les tisane et vis versa un bon sel de Guérande bien consommé apporte aussi les riche minéraux et magnésium don le corps à besoin pour se sentir bien cela fait 5 jours que j'ai arrêter et je me sent super bien et heureux et j'espère continuer il est vrais que j'ai des petite envie d'une cigarette mais elles sont facilement oubliées je remercie toutes les personnes qui me soutiennes dans ce projet particulièrement ma compagne et mes enfants .
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