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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Maryhoon (39 ans)
Nationalité Suisse
20 mars 2024

Il y a bientôt une année, j'ai arrêté de fumer du jour au lendemain alors que je ne croyais pas ça possible. Ca faisait déjà tellement longtemps, plusieurs années, que j'essayais d'arrêter mais je reprenais toujours. Je voulais arrêter mais je ne savais plus comment m'y prendre. J'ai posé une date bien lointaine pour refaire encore un essai d'arrêt, mais je n'y croyais plus. Bien avant la date d'arrêt prévue, j'étais dans mon lit un soir et j'ai fait une sorte de prière au ciel en disant que je n'y arriverais jamais et que j'avais besoin d'aide. J'ai reconnu ma complète défaillance dans cette lutte contre cette drogue. Quelques jours plus tard, je me suis réveillée un matin avec l'idée qu'il fallait que je ressaie tout de suite. Sans y croire et alors que deux jours avant j'avais fait le stock de tabac, je me suis dit ok, on va réessayer. J'ai eu l'impression pour la première fois de me jeter dans le vide. J'ai accepté que c'était fini, derrière moi, que je n'en aurais plus jamais besoin. Le sevrage s'est bien passé, je n'ai plus eu besoin de lutter. Après coup, je pense que cette prière, adressée à personne sinon peut-être à une partie de moi-même, a changé quelque chose dans mon inconscient, reconnaître ma petitesse vis-à-vis de la clope a comme décuplé une force et permis d'induire une nouvelle perception de la cigarette. C'est ce changement de perception qui m'a aidé, car je n'ai plus vu la clope comme ma béquille, mon amie, ou quelque chose qui faisait du bien, juste comme un truc dont je n'avais plus besoin. C'est la première fois que j'ai arrêté sans penser qu'un jour j'en reprendrais une. Clore le chapitre clope mentalement a été capital. Le forum de la tribu anti tabac https://tribu-stop-tabac.ch/ a été aussi d'une grande aide car il permet de mieux comprendre les mécanismes de l'addiction et surtout de partager les expériences. Arrêter de fumer m'a libérée d'un grand poids et ma santé physique et même mentale se sont améliorées... Il ne faut jamais perdre espoir et toujours garder cet objectif, on peut y arriver, même si ce n'est pas du premier coup, on peut se libérer de la clope quand on comprend qu'elle ne nous sert plus à rien...
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Tabac59 (50 ans)
Nationalité Francaise
24 février 2023

J ai arrêté de fumer définivement il y a 24 ans, apres une consommation de tabac d une quinzaine d années et à raison de 1 paquet par jour les 2 dermières années. Je fumais dés le lever et avant de manger, très intoxiquée. J ai stoppé net, sans aide, ni traitement. Ca été très dur. Il faut compter 1 an sans fumer pour crier "victoire ". Pas avant. Attention, une fois le sevrage passé des 2 premières semaines, on rentre dans des périodes où tout va bien, où on a oublié la clope entrecoupées d'envie. Puis 6 ,7 mois après, on se réveille un matin avec une envie épouvantable de fumer comme si on avait arrêté la veille. C est démoralisant. C'est ça le plus dur. On m'avait prévenue. Ça a duré 1 semaine complète où j ai eu envie de fumer. J ai tenu bon. On m'a expliqué que çà peut revenir 1 an après l'arret. Apres cet épisode, ce n est jamais revenu. Je n ai jamais repris depuis 24 ans. J en ai gardé un mauvais souvenir et ne veut plus revivre cela. Je vis normalement, je cotoie des gens et des endroits où on fume et cela ne me fait ni chaud , ni froid. Mais en passant dans la fumee, je la hume et je me surpends à me souvenir du plaisir que j avais à fumer. Mais j ai tellement gagné plys en arrêtant...je n ai jamais regrette.... Voila mon expérience. Donc conclusion : 1 an pour arrêt. Ensuite, c est un travail intérieur. Moi, j étais décidé d arrêter , j etais convaincue et plus rien ne pouvait m arrêter. A partir de là , le mécanisme s enclenche. Ne pas attendre que tout aille bien dans la vie pour arrêter. Ce ne sera jamais le bon moment. On a tjrs des merdes dans la vie. J ai arrêté dans la période la plus noire de ma vie. Et j ai reussi. Ensuite pour pallier les grosses envies, je buvais un grand verre d eau et j allais respirer au jardin, puis je me disais :" voila je viens de fumer, je refumerai tout à l heure" . Et en fait le cerveau faisait comme ci il avait eu sa cigarette. Et ça passait. Voila quelques trucs . J aurai peut être du mettre patch, etc ...mais trop cher. J ai préféré garder les sous et m acheter un truc avec. Mais je ne vous cache pas, que ça n a pas été facile. Les gens qui vous promettent monde et merveilles, attention. .... il faut être convaincue dans sa tète, que c'est de la merde, que je peux vivre sans elle ...bon courage...
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Olivier (39 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour, entre la cigarette et moi, c'était une grande histoire d'amour. Je fumais depuis 22 ans et j'ai fait plusieurs tentatives d'arrêt (au moins 6), vouées à l'échec à chaque fois, pourtant j'ai déjà cessé de fumer 2 ans, et puis je persistais à croire qu'une ou 2 clopes par jour ne pouvaient pas me faire de mal, et c'est comme ça que j'ai repris à chaque fois, je ne voulais pas me priver du plaisir d'en griller une avec des amis en soirée ou au boulot, malheureusement cela conduit à la rechute, on en prend une et puis deux et on finit rapidement par en fumer 10 par jours. Aujourd'hui, je ne fume plus, et j'ai bien appris à mes dépends que le vrai truc pour arrêter définitivement, c'est de ne surtout plus y retoucher même des mois ou des années après avoir arrêté. Merci
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Belge
06 juillet 2021

Bonjour, c'est la première fois que je lis un forum contre le tabagisme. J'ai commencer à fumer il y a 9 ans, je n'avais que 16ans. La raison pour laquelle j'ai commencé ? Le divorce de mes parents. Mon père est parti avec une autre femme et à 16 ans difficile à l'accepter. Il faut savoir que mon père déteste la cigarette d'ailleurs il n'a jamais su que j'avais commencé. Je pense avec commencé pour me venger mais cela n'a servi à rien. Je voulais juste faire un truc que mon père n'aurai pas aimer que je fasse. Depuis quelques temps je pense à arrêter de fumer mais bien sûr ce n'est pas évident. Mes principales raisons de fumer sur la journée son l'ennui, lorsque je suis énervée.. Ma première cigarette c'est 30 minutes après mon réveil et la suivante en rentrant du boulot vers 19h + ou-. Et puis je peux en fumer 6-7 sur la soirée. Je pense que ma dépendance n'est pas très élevée mais fumer en rentrant du boulot c'est comme une "récompense". Je n'ai pas encore trouver la méthode qui me correspond le mieux pour arrêter de fumer mais lire d'autre Expériences de fumeurs ou ex fumeurs m'aide beaucoup. Merci de m'avoir lu et bon courage à toutes les personnes qui essayent d'arrêter la cigarettes.
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Anonyme (59 ans)
Nationalité France
10 juin 2021

Pour faire suite à mon premier message du 4 octobre 2020, j'ai pour vous fait le compte... cela fait 1132 jours à présent et une économie d'environ 11 000 euros...On dirait bien que ma méthode marche...mais surtout que mon raisonnement fait la différence. Non ce n'est pas facile, c'est même très difficile et les fabricants s'en chargent très bien, l'état se sucre au passage et toujours d'avantage. En ce 10 juin 2021 après avoir bataillé dur, je me demande pourquoi j'ai pas fait ça plus tôt ...A mon avis c'est que contrairement à un sportif de haut niveau je ne mettais jamais préparé mentalement à affronter et passer le cap, il est là le TRUC, celui qui vous dira que tout est simple, celui là ne veut pas que vous arrêtiez votre suicide. Good luck
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Anonyme (43 ans)
Nationalité Suisse
20 juillet 2020

Bonjour, Après environ 15 ans de cigarette, j'ai arrêté de fumer il y a 2 mois avec le livre de Allen Carr. Il s'est passé un truc fou en moi avec ce livre! Un jour j'ai décidé de lire le livre qui dormait dans ma table de nuit en attendant le bon moment. Quelques jours après, comme indiqué dans le livre, j'ai décidé que c'était la dernière. Et voilà. Fini. Aucune frustration, aucune prise de poids, aucune tentation. La sensation que je n'ai jamais fumé, que c'est une vie antérieure, je regarde les fumeurs comme des extra-terrestres. Je continue à faire les pauses cigarettes avec mes collègues mais zéro envie. Rien. Je vous le conseille!! Au pire c'est le prix du livre et qq heures de perdues à le lire! Belle vie à tous sans tabac!
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
28 avril 2020

Bonjour. 5ème jour sans tabac. Je ne pensais pas que ce serait si dur. J'avais déjà arrêté (pendant 7 ans!) en devenant maman. Ce fut tellement simple à l'époque que j'étais très sûre de moi pour cet arrêt définitif. Sauf qu'en me retrouvant enceinte, j'avais l'esprit si occupé, j'étais si "remplie" qu'il ne pouvait y avoir de place pour du tabac. Or cette fois ci, il n'y a aucune substitution psychologique, et ce que je ne savais pas, c'est tout ce que la cigarette accompagnait dans ma vie: un café, une discussion, un moment de solitude, une réflexion, un ennui, une colère, un moment social, une joie, un verre, une lecture, une musique, une attente, un trajet, un repos "bien mérité"... Désormais, ces instants je dois les vivre seule avec moi-même. Et c'est cela qui est si dur, qui m'empêche une fois de plus de dormir cette nuit. La cigarette était la solution pour ne jamais être confrontée à moi-même. Pour ne jamais être révélée aux autres non plus. Elle donnait de moi une image que j'estimais plus intéressante que ce que je reflète sans clope à la main. Maintenant je dois vivre sans mensonge. Et je vais y arriver. Ne serait-ce pour ne plus jamais revivre le calvaire que je vis, cette obsession encore presque permanente. Pour pouvoir me regarder avec fierté aussi. En ne fumant plus, je crois que je ne me suis jamais autant respectée.Je me rends compte que je suis en train de réaliser LE travail de ma vie! Et je ne voudrais pas mourir sans y être arrivée. Et quand je vois des personnes fumer, j'arrive désormais à me dire: mince, y a un truc qu'ils se cachent et qu'ils ne veulent pas affronter, c'est triste et con pour eux. Et malgré l'allure très sûre qu'ils peuvent parfois dégager, je comprends qu'en fait ils ont super peur de se rencontrer!
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Anonyme (48 ans)
Nationalité française
14 avril 2020

Bonjour, 29 jours sans tabac... J'en suis fière car j'ai déjà arrêter de 1999 à 2008 mais après ma reprise, malgré une cinquantaine de tentative d’arrêt je n'arrivais pas à dépasser les 21 jours (mon record!)J'ai commencé à fumer à 13 ans et à 14 je fumais déjà un paquet par jour... mon paquet de tabac à roulé durait 3 jours en moyennes.. Depuis quelques mois je respirais de plus en plus difficilement et ça me mettait la pression de devoir impérativement arrêter et vite... J'avais décider que ce serait durant mes 15 jours de vacances (qui ont coïncidé aux 15 premiers jours de confinements...) Bon, en bonne accro j'ai finis mes miettes de tabacs le lundi 16 et j'ai arrêté le mardi 17 mars. Je me suis motivée pour aller marcher tous les jours et je courrais même par moment, malgré ma bronchite asthmatiforme... Alors que j'ai horreur du footing!ça à durer le temps de mes vacances et je retrouvais du dynamisme. Dans un sens, le confinement m'a aidé, du moins au départ, car moins de sollicitation... L’arrêt est beaucoup moins facile depuis ma reprise du travail( 3h par jour en vente en boulangerie, avec un masque et un essoufflement du à ma bronchite) et le stress soit d'avoir le coronavirus et de le refiler aux clients âgés, soit de le choper vu l'état déjà lamentable de mes poumon... Ma reprise du travail à concordé avec un arrêté préfectoral d'interdiction des sentiers côtiers, chemin sur lequel je faisais mon heure de marche intensive.. J'ai arrêté de faire du sport à ce moment là, par contre je n'ai pas arrêter de compenser avec la nourriture, et ce ne sont pas les pommes qui remplace le mieux l'envie de cigarette chez moi! J'ai tenu une semaine au travail et là je suis en arrêt jusqu'au 21, avec pas mal d'angoisse et crise "d'immobilisme" pour ne pas être tentée... Du coup, vu que je mange beaucoup trop j'ai vraiment grossi et je me vois mal faire un régime en ce moment... Je ne suis plus motivée pour le sport non plus alors je désespère un peu car si je continu comme ça je ne vais plus rentrer dans mes jeans quand je reprendrais le travail..J'avais déjà un vingtaine de kilo en trop avant l’arrêt (cadeaux de mes diverses tentative d’arrêt...) C'est comme si une addiction à la bouffe avait remplacée celle à la cigarette et je n'ai aucunes clefs pour y faire face... Je me sens assez dépassée même si je reste déterminée pour restée non fumeuse... Bon, malgré tout je reste fière d'avoir réussi à tenir jusqu'à là et j'espère pouvoir trouver un truc pour mes crises de boulimie.... Si vous avez des tuyaux... Que la force soit avec nous ;-)...
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement dû au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai dû sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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