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"humeur" (12)

Barbara (37 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour ou bonsoir à tous! Je voudrais apporter mon témoignage plein d'espoir pour tous ceux qui ont encore du mal à stopper définitivement la cigarette. Cela fait 5 mois que je n'ai pas touché à une seule cigarette. Mon arrêt n'a pas été facile! Durant environ un mois, j'ai beaucoup lutté contre mes angoisses et envies obsessionnelles. Puis... au bout du deuxième mois tout s'est bien arrangé! Plus de besoin impérieux de fumer, juste une petite envie (plutôt une "pensée") de temps en temps. J'ai moi-même beaucoup de mal à y croire et pourtant... Depuis un mois, ma vie est en train de changer. Je sens bien que je ne suis plus tout à fait la même. Je craignais un changement dans ma personnalité: je pensais qu'arrêter de fumer allait me rendre moins "intéressante" et plus timide, que j'allais moins "déconner"... Eh bien... à ma grande surprise c'est l'inverse!! Je suis beaucoup plus ouverte aux autres, moins stressée, très confiante en l'avenir et en moi... En plus des classiques bénéfices physiques de l'arrêt, depuis quelques semaines j'éprouve un besoin impérieux de tout ranger dans ma vie!! J'ai compris et je sais maintenant que je suis une personne forte, motivée et pleine de vie. C'est comme si je devais apprécier chacune des secondes de ma nouvelles vie et je me mets à relativiser tous les soucis... Après avoir supporté ma mauvaise humeur, mon entourage apprécie mon enthousiasme et ma bonne humeur!!! Vive les non-fumeurs!!!!
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Titane65 (57 ans)
Nationalité Suisse
18 août 2022

315 jours sans cigarette. 315 jours de liberté. 315 jours en accord avec moi-même. J'ai fait une thérapie au laser, deux séances. Peut importe la solution utilisée pour se débarrasser de ce poison, c'est le résultat qui compte. Biensûr ce fut très difficile au tout début. Biensûr j'ai pris 4 kg. Biensûr j'ai eu des insomnies, un état dépressif et des sautes d'humeur. Combien de temps ? Je dirais 3 semaines durant lesquelles je me suis fait violence. Et un certain laisser-aller : j'ai mangé à peu près tout ce qui me passait sous la main. Puis les premiers résultats apparaissent : une plus belle peau, des économies d'argent, plus de souffle... beaucoup plus de souffle, des envies de bouger, une nouvelle jeunesse et un grand besoin de prendre soin de moi. Alors aujourd'hui après 10 mois, un rééquilibrage alimentaire et 8 kg de moins, je ne dirais pas que j'ai gagné mon combat, cependant mon arrêt a été le début d'une reprise en main totale. Sport, alimentation, relaxation et beauté. Et quand on me demande mon secret : je réponds tout simplement que j'ai arrêté de fumer.
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Fiona (28 ans)
Nationalité Belge
22 septembre 2021

Bonjour, je voulais inscrire ça quelque part et cet endroit me semble tout désigné pour le faire. Voilà maintenant 1mois que j'ai arrêté de fumer. Une première cigarette à seize ans, un premier paquet à 18, suivi d'un autre, et un autre " Exceptionnellement. Pour les vacances. Pour se faire des amis en soirée. Parce que c'est rock'n'roll" Les paquets durent d'abord un mois, puis une semaine, puis une journée, puis quelques heures en soirée... A vingt ans, j'étais une vraie fumeuse bien accrochée. L'idée de décrocher ne m'est pas venue tout de suite. J'avais vécu un décès, j'étais déprimée. La cigarette accompagnait mes insomnies et je me fichais des risques bien connus qu'en tant que fumeur, on repousse dans un coin de sa tête en se disant que ça n'arrive qu'aux autres. Je pouvais arrêter plus tard, ce serait facile. Mais voilà ! Arrivée à mes 26ans, je commençais à faire les frais de ce que les réalisateurs de films qui nous vendent des fumeurs glamours oublient de nous montrer : je me réveillais le matin avec la migraine, le teint gris, les cheveux et la peau ternes... Et que dire de la toux grasse, les glaires, l'haleine atroce. Charmant. Mais ce n'est pas le pire. Je chante depuis toute petite, j'adore ça. Et je commençais à manquer de souffle, à perdre ma voix, à tousser au milieu de la chanson, à ne plus savoir monter dans les aigus... Ça me déprimait de ne plus arriver à chanter correctement. Mais plutôt que d'arrêter de fumer, je me bourrais de miel en me persuadant que ça arrangerait tout puis progressivement, j'ai espacé mes moments musicaux car j'avais honte de ne plus être à la hauteur. La situation ne s'arrangeait pas à tous les niveaux. Paradoxalement, plus je déprimais de mon bilan physique piteux, plus j'augmentais ma consommation de cigarettes. J'ai essayé d'arrêter plusieurs fois ces deux dernières années, sans tenir plus d'une semaine. Et évidemment, chaque rechute me faisait reprendre de plus belle mais chaque essai me montrait aussi que c'était possible. Le plus dur à l'arrêt, c'était les sautes d'humeur et les soirées. Une dispute ou une soirée sympa et je craquais direct. Est ensuite arrivé le covid, le confinement et j'ai pris 6kg par dessus le marché. C'est en sortant faire des footings que j'ai réalisé à quel point la cigarette avait tout détraqué. Je n'avais plus aucune condition physique. J'ai encore essayé d'arrêter, j'ai encore craqué... jusqu'au mois dernier où, au comptoir de la pharmacie, au moment de payer mon shampoing anti pelliculaire (oui parce que la cigarette provoque ça aussi, si c'est pas la classe...) j'ai décidé d'acheter des patchs. Et me voilà un mois plus tard, un mois sans clope. Le bilan d'un non fumeur est quand-même beaucoup plus sympa : mes cheveux brillent et sont en bonne santé, ne sentent pas la fumée, ma peau est mille fois plus nette, je retrouve ma voix, mon souffle, ma forme. Je cours maintenant sans paraître à l'agonie et quel plaisir de retrouver les odeurs, le goût, de l'énergie... Bref, je me sens confiante cette fois-ci, je me sèvre sans me brusquer grâce aux patchs. Il m'arrive même d'oublier d'en mettre un et de tenir toute seule sans ressentir de frustration. Je ne veux pas craquer. La vie est bien plus agréable quand on n'inhale pas du goudron par paquet de 20 ! Je ne me sens pas encore non fumeuse et toujours en danger par rapport à la cigarette. Je sais que c'est quand je me sens trop sûre de moi que je peux craquer. Je n'accepte aucune cigarette "Exceptionnellement" parce qu'elle aurait un goût de déjà vu. Il faut être réaliste, quand tu te colles des patchs de nicotine sur les cuisses, c'est bien que t'es une droguée. J'espère pouvoir y penser en rigolant bientôt. Bon courage à tous et à toutes !
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Natou (44 ans)
Nationalité Canadienne
29 mars 2021

J'aimerais partager mon experience avec apovarenicline(champix) J'étais fumeuse depuis l'âge de 15 ans 1-2 paquets par jour , j'ai prix ce medicament en me disant ça marche ou pas... on verra j'avais deja essayé avec un patch et ça avait pas fonctionné , avec le champix j'ai continuer a fumer 6 jours ensuite plus rien aucune envie , pas effet secondaire aucun manque aucune mauvaise humeur , prise de poids mais tellement soulagé ça fait déja 4 mois d'arrêt complet et je me sens très bien
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Anonyme (44 ans)
Nationalité francaise
17 juin 2020

Grace à votre aide et vos explications surtout pendant les 6 premiers mois de sevrages en m'envoyant tous les matins l'évaluation de mon humeur ainsi que les détails sur les symptômes du sevrage; J'ai réussi aujourd'hui aussi avec l'aide d'une psychologue à ne plus fumer aucune cigarette depuis le 23 juin 2019 17H25. A chaque fois que j'avais un symptôme ou une angoisse, je trouvais l'aide sur votre site. Merci beaucoup et je n'oublierai jamais cette étape de sevrage avec l'aide de STOP TABAC ;CH.
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Hélène (47 ans)
Nationalité Belge
01 août 2018

Addict aux Nicorettes 2mg pendant 13 ans... Bonjour à toutes et tous, J'ai 47 ans. J'ai commencé à fumer à 15 ans et ai fait un premier arrêt à 25 ans (arrêt brutal sans aucune aide) - j'ai repris une cigarette à 31 ans et du jour au lendemain j'étais redevenue fumeuse complète. A 35 ans, le pneumologue m'a signalé que j'étais une parfaite candidate à l'emphysème si je n'arrêtais pas rapidement. J'ai donc arrêté la cigarette (1 paquet/jour) avec des patchs il y a presque 13 ans. Puis, pour cesser les patchs, la pharmacienne m'a conseillé les chewing gums. 13 ans plus tard, je les mâchais toujours... A raison de 15 ou 20 chewing gums 2mg par jour, je prenais l'équivalent de 2 paquets/jour ! Le matin, c'était mon premier geste et la nuit il m'arrivait de me relever pour en mâcher. Il m'arrivait aussi régulièrement de courir à la pharmacie de garde pour en acheter et jamais personne (médecins, pharmaciens) ne m'a proposé d'arrêter, ils tenaient tous le même discours: au moins c'est mieux que la cigarette et ce n'est pas dangereux... Pourtant, j'ai développé un problème de glandes salivaires, probablement lié à ce pesticide que je mâchais à longueur de journée depuis tant d'années et ai décidé de tout mettre à la poubelle, sans m'inquiéter puisque selon les fabricants IL N'Y A PAS DE DÉPENDANCE A LA NICOTINE SEULE... et mon il avec ! Jour 1 - le jeudi 6 juillet 2018 - tout roule et je me dis que c'est super facile et que j'aurais pu arrêter plus tôt, il suffit de mâcher des chewing gums sans nicotine, je ne ressens aucun manque et me dis que c'est normal puisque les Nicorettes ne sont pas addictives selon le fabriquant. Jour 2: réveil en sueur le matin, chocs électriques dans le corps, crises de panique, système digestif en pagaille, palpitations, crises de larmes ... la totale; je me dis que j'ai attrapé un virus et je reste au lit Jour 3, 4 : je les ai passés au fond de mon lit à boire des litres d'eau, à suer, à pleurer, à dormir, à aller aux toilettes. Je n'avais toujours pas compris que c'étaient les symptômes de sevrage, je croyais au virus... normal puisque aucune littérature n'est disponible sur le sevrage des substituts nicotiniques. Du jour 5 au jour 28: - des crises de larmes sans savoir pourquoi, - l'impression d'avoir un nuage gris sur la tête, - humeur dépressive, - estomac noué, - anxiété surtout matinale avec sueurs intense au réveil - fatigue intense - cauchemars - réveils nocturnes fréquents - l'impression de "manquer" violemment de quelque chose, de tourner comme un lion en cage en moi-même - irritabilité, agacement sans savoir pourquoi, comme le petit caillou dans la chaussure qui un moment devient insupportable - mal-être avec l'impression d'être complètement à côté de mes pompes ... le package complet quoi. Le souvenir de mon arrêt de cigarette à 25 ans me revient en mémoire avec ce mal-être, cette anxiété etc. Malgré que je ne suis pas supposée subir de sevrage avec les substituts, je me dis que c'est quand même très semblable... 28è jour d'arrêt: depuis ce matin, je vois l'éclaircie dans le nuage gris. Suite à une discussion avec le stomatologue hier qui m'a dit que selon lui, j'étais en plein sevrage de nicotine, j'ai appelé aujourd'hui Stop tabac Belgique qui me confirme que ce que je vis est un sevrage sec - c'est comme si j'avais arrêté de fumer 2 paquets/jour du jour au lendemain. Les symptômes sont les mêmes que ceux du sevrage de la cigarette car la drogue est la même quoiqu'en disent les firmes pharmaceutiques... la nicotine est la nicotine. Ce qui m'a bien aidée: - beaucoup boire (2 à 3 litres d'eau/jour) - faire de la méditation de pleine conscience (youtube Christophe André) - de la respiration cohérence cardiaque (petite application gratuite Iphone) - me promener (quand je n'étais pas explosée de fatigue) - beaucoup me reposer - prendre des suppléments de magnésium, de vitamine C - attendre avec patience, en essayant de ne pas focaliser sur le mal-être violent que je ressentais Stop Tabac Belgique m'a conseillé de prendre des Oméga3, ce que je vais m'empresser de faire. Le plus dur est passé même si je sais que les prochaines semaines, les symptômes seront encore présents mais vont aller en diminuant. Cela dit, au bout de 13 ans, j'ai perdu la dépendance comportementale et n'envisage même plus de prendre une cigarette donc c'est plutôt positif :) Voilà mon parcours, si j'avais su que la dépendance à la nicotine des substituts était identique à celle présente dans la cigarette, j'aurais appelé Tabac Stop pour effectuer un sevrage un peu moins violent ou tout au moins, pour avoir un interlocuteur averti qui puisse m'informer au fur et à mesure des étapes. Le fait de savoir que ce que nous vivons est "normal", permet déjà de prendre du recul et d'éviter que l'anxiété tourne à la panique. Merci à l'équipe de Tabac Stop !
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Christian (70 ans)
Nationalité Française
01 novembre 2017

Le 19 janvier 1992 9h00 du matin je fumais ma dernière cigarette. Jusque là je fumais 3 paquets de Gauloise sans filtre par jour, et les soirs de réunion "tarot "ou "rami" avec les amis, le 4ème paquet était salement entamé. Je toussais à me décrocher les poumons, j'avais des bronchites perpétuelles, je n'avais plus aucun souffle. Le déclic qui m'a permis, non sans mal, de stopper du jour au lendemain c'est le diagnostic d'une tumeur sur la parotide et son ablation, bien sûr j'ai pris 14 kilos en 6 mois! et mon épouse et mes enfants ont du supporter certaines de mes sautes d'humeur. Depuis je n'ai plus aucun goût à la cigarette, le tabac ne me dérange pas. Je ne tousse plus, plus de bronchite, plus de rhume ou de rhino-pharyngite. J'ai stabilisé mon poids à 84 kilos et je fais 3 km de marche tous les matins par n'importe quel temps. N'attendez pas un diagnostic alarmant pour prendre la décision d'arrêter de fumer. Vous vous privez d'autan de jours de mieux être. Je me sens revivre.
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steph (41 ans)
Nationalité francaise
17 janvier 2014

Salut a tous,je souhaite témoigner sur mon arrêt du tabac et du cannabis depuis 1 semaine.Tout d'abord j'ai commencé a fumer a 14ans ,idem pour le cannabis.Depuis maintenant 15 ans je fumait dans la journée 1 paquet de cigarette dont la moitié était des pétards.j'ai fini d'ailleurs a préférer les pétards que je fumait des le matin,aux cigarettes .j'ai quelques fois essayer d'arrêter de fumer sans réelle conviction.jusqu'à il y a une semaine ou j'ai décider d'arrêter définitivement,je n'y trouvait plus d'intérêt,a partir de la je me suis surpris moi même, c'est beaucoup plus facile qu'on ne le pense malgré mes deux addictions cela se passe plutôt bien,j'ai pas vraiment envie de fumer par contre je dors assez mal,et suis de mauvaise humeur et facilement irritable,je précise que je ne prend aucun substitut,j'attends seulement que ces mauvais effets disparaissent.je suis plutôt fier de moi, et ce que je souhaiterais partager ici ,c'est qu'il ne faut pas écouter ce que tout le monde dit sur la difficulté d'arrêter,avec de la détermination je trouve que cela est facile d'arrêter faut juste le vouloir vraiment,croyez moi !
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