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"arrêt" (66)

Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Française
19 mars 2020

Bonjour à tous, En plein confinement de coronavirus, je viens de recevoir un message de félicitations, pour 1 an d'arrêt du tabac. Percée de ciel bleu: un sentiment de joie se mêle à celui, très fort, de gratitude pour l'équipe qui a conçu et anime le site. Après 35 ans de consommation, 20 ans de très grosse consommation et de dépendance ++, plusieurs tentatives d'arrêt et un certain découragement, j'ai trouvé la capacité de surmonter toutes les difficultés que j'avais déjà rencontrées. Aidée des patch mais surtout soutenue par le site, ses articles d'info, les tests pour faire le point et voir sa progression, les astuces et techniques: enfin des spécialistes, fins connaisseurs de l'addiction, prennent en compte les épreuves que tu vas subir, t'aident à t'y préparer, à t'armer pour les affronter, et à renforcer tes capacités pour les surmonter. Un entrainement technique, psychologique, une transmission pleine et entière des connaissances que tu peux acquérir sur ce dont du es l'objet (identifier les mécanismes de l'addiction, repérer les symptômes, les accepter, les surmonter), identifier les risques de rechute pour élaborer des techniques personnelles pour s'y préparer...) Autant de connaissances que tu vas pouvoir mettre au service de ta capacité à agir: tu deviens ton propre médecin, l'acteur de ton arrêt. Un sentiment de fierté, de victoire, un gros coup d'amour propre. Du coup en plein arrêt, j'ai affronté 2 inondations d'appartement, un déménagement d'urgence, une maladie cardio vasculaire liée à la conjugaison du tabac et du cholestérol, dont les symptômes se sont déclarés après l'arrêt, un accident chimique environnemental très grave (Lubrizol), et maintenant le coronavirus, comme vous. Parfois encore, je fumerai bien une petite clope, pour m’asseoir et me dire, ouahou. Mais je sais ce que c'est: le besoin de la petite récompense chimique. Et je sais aussi qu'une autre récompense fonctionne tout aussi bien, ou mieux dans la durée. PS: je ne me suis pas pesée mais je n'ai du prendre que 2 ou 3 kilos, perdables si je me bouge un peu plus. Mais j'ai totalement éliminé les graisses animales de mon alimentation, devenue presque végan par nécessité de combattre le cholestérol. Autre appui et pas des moindres: les patch pendant presque 5 mois quand même, et surtout la découverte du Yoga, un soutien très utile pour réapprendre à être en vie, à respirer, à gérer ses angoisses, les insomnies, puis plus tard accompagner ce changement de vision de soi, changement de vie.je souhaite aussi remercier les personnes qui ont laissé leur témoignage, première porte d'entrée vers le site. Ceux que j'ai lus m'ont redonné confiance dans le fait que c'était possible et m'ont aidé à re-décider d'essayer d'arrêter: si j'ai pu, vous le pouvez aussi, ce n'est que du bonheur de franchir les étapes vers la sortir de cette spirale étouffante de l'addiction au tabac. Merci à toute cette communauté humaine virtuelle réunie dans cet échange. Le site fait ici une belle démonstration du rôle que peut jouer le numérique pour les progrès de l'humanité ;) Espérant éveiller en vous le désir de commencer votre arrêt, vous y retrouverez votre amour propre, confiance en vous, et une deuxième vie toute neuve. Stop-tabac.ch vous mettra sur la bonne voie pour retrouver les capacités que le tabac vous a ôtées.
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Anonyme (55 ans)
Nationalité France
21 septembre 2020

Bonjour, J'ai 37 ans de tabac à mon actif !... Je viens d'arrêter de fumer le 6 juin 2020. Ironie du sort, ce n'est pas moi qui ai décidé cet arrêt, mais mon corps qui me l'a demandé. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai rien programmé ni calculé. Mon corps m'a dit : STOP �›�, et c'est ce que j'ai fait. Et heureusement !!!!. Car je n'étais pas loin de la catastrophe totale. Arrêt car plus de souffle du tout, y compris au repos. J'ai contacté un pneumologue. Rien aux poumons, mais par contre début de BCPO. J'ai quelques difficultés pour respirer alors il m'a prescrit un inhalateur (respimat). Bien au début et très vite des effets secondaires sont apparus : étourdissements, déglutition compliquée, bouche hyper asséchée. Alors, je l'ai arrêté et rien pris en contrepartie. J'ai été étonnée de supporter la gêne respiratoire sans traitement. Je suppose que le fait que j'aille marcher une heure chaque jour m'aide à récupérer du souffle. En revanche, je suis consciente qu'une BPCO est irréversible. Pour ma part, je vis l'enfer depuis un mois au niveau des effets secondaires du sevrage (difficulté à avaler et difficulté respiratoire dès la moindre pollution atmosphérique). Et comme la pollution est présente tous les jours ! Et bien, je peine tous les jours au moment du pic... Je pense que l'on ne parle pas assez des effets secondaires de l'arrêt du tabac et de leur durée. Il est tjrs fait les éloges des bienfaits de l'arrêt, ce qui une bonne chose. Mais les effets indésirables devraient être mieux pris en considération. Dans tous les cas de figure, l'arrêt du tabac, et quelqu'en soit le moment, est la meilleure chose que l'on puisse offrir à son corps.
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Marsyas (64 ans)
Nationalité française
31 octobre 2022

Bonjour. J'ai écrit sur l'ancien site (et pour la première fois de ma vie sur internet), mon expérience de vie avec la cigarette. D'avoir écrit sur ce site m'a permis de faire un pas de plus dans la nécessité pour moi d'arrêter de fumer. J'ai fait la connaissance d'une cigarette vers mes 13 ans, quelques bouffées, puis elle m'a accompagnée avec sa mauvaise odeur. Un arrêt volontaire durant ma grossesse. Et j'ai repris et enfumé, dans la maison, mon entourage trois ans, puis j'ai pris conscience et j'ai fumé à l'extérieur qu'il fasse chaud ou froid. Ma santé, les médecins rencontrés, l'un me disant : "votre corps vous parle, arrêtez de fumer", l'autre de même. Mes problèmes de santé s'accumulent, le dernier spécialiste rencontré me dit après un examen : "il est indispensable pour vous d'arrêter de fumer", ce rendez-vous m'a beaucoup marqué, il est vrai que j'avais de plus en plus de mal à respirer. Bien sûr, j'avais essayé plusieurs fois quelques arrêts dans des temps très courts. J'étais addict. Les méthodes diverses, patch, champix, cigarette électronique... je ne les supportais pas. , j'ai essayé l'homéopathie. J'ai beaucoup surfé pour trouver de l'aide, et, j'ai toujours gardé ESPOIR. J'avais auparavant fait la démarche dans un service d'addictologie, mais la méthode employée dans ce service n'était pas faite pour moi. J'ai beaucoup lu, et relu, presque tous les jours un certain nombre de vos témoignages qui m'ont aidé, tout du moins pour diminuer le nombre de cigarettes. C'est sur ce site que l'un de vous parlait d'un inhaleur. J'ai essayé, mais toujours pas réussi. J'ai arrêté 15 jours avec une séance d'hypnose. Le "hasard" a mis sur ma route un médecin généraliste addictologue. Je remercie la personne qui m'a indiqué ce médecin, elle ne m'avait pas précisé qu'il était addictologue. Beaucoup d'écoute, d'échange, de disponibilité, et, surtout surtout ce qui m'a le plus aidé il ne portait aucun jugement sur mon addiction. A la sortie de la première consultation, à la demande du médecin, j'ai mis à la poubelle les cigarettes qu'il me restait en les détruisant une par une. Il m'a prescrit des pastilles, je n'en supportais qu'une par jour. Un jour, suite à une grande montée de stress, j'ai repris l'inhaleur en plus de la pastille nicotine journalière. Puis, j'ai abandonné la prise de cette pastille pour ne plus utiliser que l'inhaleur. Aujourd'hui, j'ai 64 ans, je ne fume plus de tabac depuis plus d'un an, j'utilise toujours l'inhaleur (une à deux cartouches par jour). L'arrêt tabagique s'est fait dans la douceur, pas de stress, c'est tout ce que j'espérais. Je reviens de temps en temps sur ce site pour lire de nouveaux témoignages, mais surtout retrouver des témoignages de personnes ayant déjà témoignés et, donnant de leurs nouvelles sur leur arrêt et leur santé. Je vous remercie tous pour vos témoignages. Je confirme que mon arrêt tabagique n'a eu que des effets positifs, et, qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter de fumer et en trouver bénéfice. Ma prochaine consultation sera pour remercier le médecin addictologue qui m'a accompagné, et, qui est toujours présent si j'en ressentais le besoin. Les félicitations données à chaque rendez-vous m'ont aussi donné le courage nécessaire pour ne plus reprendre de cigarette. Bien sûr me direz-vous, je consomme toujours de la nicotine avec l'inhaleur, mais pour moi vraiment c'est un moindre mal. Si mon deuxième témoignage sur ce site (et le deuxième écrit de ma vie sur Internet) peut être utile à une personne, j'en serai ravie. Mes remerciements à toutes les personnes de ce site.
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TheGregW (38 ans)
Nationalité Suisse
18 mai 2021

Bonjour, je suis âgé de 38 ans et commencé à fumer dès l'âge de 16 ans, donc 22 ans de fumée intense, entre 20 et 40 cigarettes par jour. Après 3 tentatives d'arrêt infructueuses (10 jours max) ces 8 dernières années, le 25 Avril dernier, j’ai eu le déclic qui me fait avoir l’assurance de dire que cette fois- ci, c’est la bonne!! (je m étais fixé comme but d’arrêter à mes 30 ans, et assurément je ne voulais pas être fumeur plus de la moitié de ma vie), j’avais déjà 6 ans de retard sur mon objectif… j ai donc essayé mon premier arrêt à l’âge de 30 ans. Le problèmes était à chaque fois le même, je vivais cet arrêt comme un sacrifice, et enviais les fumeurs à mes côtés, chaque heure et chaque instant était un combat. Pour ma part lors des situations stressantes professionnelles et les moments de joies ou de créativité étaient des moments extrêmement difficiles à passer sans fumée, car l’association dans cet état d’esprit étaient encrées en moi comme des moments cigarettes et alcool m’apportant de la joie et un moment permettant de m’évader dans un quotidien très chargé. Ce 25 Avril dernier, en compagnie de mes amis d’enfance devenus non-fumeurs, et ceci pendant un apéro avec nos familles respectives, je me retrouvais un des seuls à continuer à fumer. J’étais devenu « le pariât » du groupe d’ami et à titre personnel me sentais vraiment stupide de continuer, car chaque matin en ayant ce sifflement lors de mes respirations, je me disais « il faut que j’arrête »… Ce jour-là je me suis vraiment rendu-compte que le non fumeur était celui qui était chanceux, pour toutes les raisons connues détruisant la vie du fumeur. J ai également acheté le livre d’Alan Carr, que j ai lu après le 12ème jours d arrêt, et en effet mes envies ont pratiquement toutes disparues. (Je conseille fortement ce livre à tous et toutes). En résumé, je pense vraiment que le positionnement face à la cigarette fait toute la différence. L’accoutumance à la Nicotine ne dure que quelques jours, mais les habitudes elles sont encrées sur le très long terme. Même si j’avais un but, je n’avais pas vraiment de plan, j’ai réussi à avoir LE DECLIC qui a changé mon point de vue sur le sujet, je me considère maintenant après 22 jours chanceux et/d’être non-fumeur, et en bonus j’ai également baissé très nettement ma consommation d’alcool. Avec l’intention ferme de plus tomber dans ce vice destructeur de la fumée…
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Anonyme (54 ans)

04 août 2021

Bonjour, Je reviens ici au bout de presque 6 ans d'arrêt du tabac (arrêt le 29 août 2015). Je suis si heureuse d'avoir gagné cette bataille ! J'ai un seul regret, c'est de ne pas avoir arrêté avant. J'ai fumé pendant près de 30 ans et j'ai beaucoup de chance car, je viens de faire une radio des poumons et tout va bien !! Ce qui m'a aidé à arrêter la cigarette, c'est la lecture du livre d'Alan Carr. J'ai eu un veritable déclic ! Avant ce dernier arrêt, j'avais essayé d'arrêter de fumer à plusieurs reprises, sans succès. Ce qui a tout changé, c'est que j'ai arrêté de me dire que ce serait dur de ne plus fumer. J'étais une très grosse fumeuse (de 1 paquet à 2 parfois lors de soirée), si j'ai pu arrêter sans difficulté, tout le monde peut arrêter ! Bon courage ! Vous pouvez le faire !
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Anonyme (40 ans)
Nationalité Française
14 septembre 2020

J'ai commencé à 15 ans et j'ai arrêté à 39 ans du jour au lendemain sans aucune aide et sur un déclic, c'est à dire que 2 min avant ma dernière clope je ne savais pas que ça aller être la dernière. Je fumais 30 cig. par jour et j'ai stoppé il y a 5 mois. Je cour à présent 14 km par semaine (2 fois 7 km) alors que juste avant l'arrêt je n'avais jamais réussi à courir plus de 500 m sans souffrir le martyre. Je suis devenu en moins de 5 mois un homme à l'allure physique banal à un homme d'allure musclé (surtout les jambes et les fesses) et cela grâce à l'arrêt du tabac. Pour aider ceux qui veulent stoppé je leur dirais que je n'ai rien ressenti lorsque j'ai stoppé, aucun manque, juste un effet psychologique rien de plus. L'arrêt du tabac est quelque chose de simple et c'est uniquement un effet "sorcellerie" qui va donner l'impression que c'est dure. Vous voulez avoir une idée de qui est le diable? Et bien fumeurs, stoppez la clope et au bout de 5-6 heure vous allez entamer une discussion avec lui.
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Maryhoon (39 ans)
Nationalité Suisse
20 mars 2024

Il y a bientôt une année, j'ai arrêté de fumer du jour au lendemain alors que je ne croyais pas ça possible. Ca faisait déjà tellement longtemps, plusieurs années, que j'essayais d'arrêter mais je reprenais toujours. Je voulais arrêter mais je ne savais plus comment m'y prendre. J'ai posé une date bien lointaine pour refaire encore un essai d'arrêt, mais je n'y croyais plus. Bien avant la date d'arrêt prévue, j'étais dans mon lit un soir et j'ai fait une sorte de prière au ciel en disant que je n'y arriverais jamais et que j'avais besoin d'aide. J'ai reconnu ma complète défaillance dans cette lutte contre cette drogue. Quelques jours plus tard, je me suis réveillée un matin avec l'idée qu'il fallait que je ressaie tout de suite. Sans y croire et alors que deux jours avant j'avais fait le stock de tabac, je me suis dit ok, on va réessayer. J'ai eu l'impression pour la première fois de me jeter dans le vide. J'ai accepté que c'était fini, derrière moi, que je n'en aurais plus jamais besoin. Le sevrage s'est bien passé, je n'ai plus eu besoin de lutter. Après coup, je pense que cette prière, adressée à personne sinon peut-être à une partie de moi-même, a changé quelque chose dans mon inconscient, reconnaître ma petitesse vis-à-vis de la clope a comme décuplé une force et permis d'induire une nouvelle perception de la cigarette. C'est ce changement de perception qui m'a aidé, car je n'ai plus vu la clope comme ma béquille, mon amie, ou quelque chose qui faisait du bien, juste comme un truc dont je n'avais plus besoin. C'est la première fois que j'ai arrêté sans penser qu'un jour j'en reprendrais une. Clore le chapitre clope mentalement a été capital. Le forum de la tribu anti tabac https://tribu-stop-tabac.ch/ a été aussi d'une grande aide car il permet de mieux comprendre les mécanismes de l'addiction et surtout de partager les expériences. Arrêter de fumer m'a libérée d'un grand poids et ma santé physique et même mentale se sont améliorées... Il ne faut jamais perdre espoir et toujours garder cet objectif, on peut y arriver, même si ce n'est pas du premier coup, on peut se libérer de la clope quand on comprend qu'elle ne nous sert plus à rien...
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Jihan (46 ans)
Nationalité Tunisienne
03 mars 2024

J'ai 46 ans, j'ai commencé les cigarettes a 15ans, je fume régulièrement depuis cet âge la valeur de 2 paquets par jour . Bien que je vie dans un mode de sportive . En 2016 j'ai réussi à arrêter grâce à l'e-cigarette , Donc c'était super pendant 4 mois, La vape était nickel avec l'arrêt définitif des cigarettes classique en parallèle . Je me suis remise, mais à la fin du 4ème mois j'ai eu une crise d'angoisse aigüe. Les causes sont une sorte de mélange entre des soucis personnels et le vapotage. Bref, j'ai repris le tabac de nouveau. Le mois dernier j'ai eu quelques soucis de respiration (je suis toujours dans le mode sport ) je suis passée chez mon docteur qui m'a imposé l'arrêt immédiat du tabac car je commence sérieusement les probémes pulmonaires sérieux. Mais puisque dans ma tête c'était impossible, j'ai donc décidé de le faire autrement, le retour a la vape, Donc j'ai passée 2 semaine a baisser petit à petit ma consommation de cigarette, de 20 à 15 à 10 et 9. Et la je suis passée à la e-cig en coupant totalement avec la classique. Maintenant, cela fait une semaine sans cigarette juste je vape avec 3mg de nicotine pour des premiers résultats excellents, je dors et je me lève bien, je respire mieux sans les douleurs que j'avais dans mes poumons. C'est vrai que je suis au début , mais d'après tout ce que j'ai vécu , je conseille fortement le passage à la vape et d'abandonner les cigarettes. J'espère un jour pouvoir me libérer définitivement .
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Soso (31 ans)
Nationalité Suisse
10 décembre 2023

Bonjour à tous. Fumeuse depuis mes 13-14 ans, j'ai réussi à arrêter plusieurs fois de fumer. Une fois, un an. Une autre fois, 3 mois. Une autre fois, 6 mois. J'avais repris jusqu'à il y a quelques jours. Sur un coup de tête, cela fait 36 heures que je n'ai pas fumé, suite à la prise de conscience que je "cramais" mes poumons en fumant. De plus en plus, mon corps me disait de lâcher cette substance pourrissant dans mon corps : je fais de l'asthme depuis peu (mais avant, non...), j'ai des douleurs aux poumons, le souffle inflammé (chaud/froid), je tousse, j'avais ces peurs de mourir d'un AVC ou d'un arrêt cardiaque. En plus de souffrir d'hypochondrie. Comme certains ici en témoignent, la peur est un grand levier du changement, pour moi c'est aussi le cas. Mais prendre conscience que je détruis ma santé, ma vie, et que peut-être j'ai atteint un point de non retour me motive encore plus à dire non à cette drogue!! Et retrouver un rythme cardiaque agréable au bout de même pas 2j d'arrêt me conforte aussi dans mon idée et mon choix! Mes thérapeutes me disent que ce n'est pas le moment; mais je vais leur prouver aussi le contraire : il n'y a jamais de mauvais moment pour s'arrêter de fumer!!!
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